ÉPITOMÉ, ÉPITOME, substantif masculin.

ÉPITOMÉ, ÉPITOME, substantif masculin.  

Abrégé d'un livre, d'une histoire; plus particulièrement précis d'histoire. Jusqu'ici les traductions de ce chef-d'oeuvre ont été moins de véritables traductions que des épitômes ou des amplifications paraphrasées (FRANÇOIS-RENÉ DE CHATEAUBRIAND, Le Paradis perdu,  1836, page XIII. ). 

—  Spécialement.  Précis d'histoire sainte ou d'histoire grecque rédigé en latin et servant autrefois de manuel aux élèves débutant en latin. On me mit au latin et je fus classé (...) parmi les élèves (...) ayant expliqué l'Épitome (ANATOLE-FRANÇOIS THIBAULT, DIT ANATOLE FRANCE, Le Petit Pierre,  1918, page 247 ). 

—  Par analogie : 

Ø Il [un frère chéri] a (...) une petite plantation, sur laquelle (...) il a réuni tout ce qu'on cultive d'utile et d'agréable dans ces États. On peut le dire, son jardin et sa terre sont un épitome du continent.

MICHEL-GUILLAUME-JEAN, DIT SAINT-JOHN DE CRÈVECOEUR, Voyage dans la Haute Pensylvanie et dans l'état de New-York, tome 1, 1801, page 276. 

Remarque : On rencontre dans la documentation le néologisme épitomiste, substantif masculin Auteur d'épitomé. Les épitomistes Florus, Velléius Paterculus, Justin (François-René de Chateaubriand, Essai sur la littérature anglaise, tome 1, 1836, page 19). 

STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 9.