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Fig. 145 Les constructions d'Hatchepsout et Thoutmosis III. sera remplacé par la

Publié le 06/01/2014

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Fig. 145 Les constructions d'Hatchepsout et Thoutmosis III. sera remplacé par la salle des fêtes de Thoutmosis III. Elle entreprend probablement, comme nous l'avons vu plus haut, la construction du temple de Mout Dame d'Achérou, et remplace dans l'allée processionnelle le VIIIe pylône, originellement en briques, par une construction de pierre. Thoutmosis III modifie profondément Ipet-sout. Il enferme les deux obélisques d'Hatchepsout dans un caisson en grès qui n'en laisse apparaître que les pointes, et relie cette construction au Ve pylône, de façon à créer une antichambre. Il triple la colonnade de Thoutmosis Ier et remplace le plafond de bois de cette hypostyle par un plafond de pierre. A l'est du Ve pylône, il coupe en deux par un nouveau pylône (VI), sur lequel il fait figurer son triomphe de Megiddo, la cour qui séparait le Ve pylône des chapelles d'Hatchepsout, entre lesquelles il fait édifier un reposoir de barque en granit rose. Celui-ci a été détruit, mais Philippe Arrhidée en a fait une copie exacte, toujours en place. Le mur extérieur sud de ce sanctuaire-reposoir est décoré de scènes de fondation et de procession de la barque sacrée. Thoutmosis III sépare à nouveau la cour à l'est du VIe pylône en trois : une salle centrale au plafond soutenu par deux piliers de granit rose décorés des plantes héraldiques de Haute-Égypte au sud, et de Basse-Égypte au nord et deux cours latérales en avant des chapelles d'Hatchepsout. C'est dans cette partie du temple, stratégique puisqu'elle est le lieu où le roi après une ultime purification va se trouver en présence du dieu, qu'il fait graver le texte dit « de la jeunesse » et ses Annales. Il construit, à la place du sanctuaire au soleil levant d'Hatchepsout, un temple de régénération, c'est-à-dire un lieu dans lequel le roi reçoit, lors de la fête-sed, la puissance divine. Ce temple, nommé Akh-menou, comporte quatre parties essentielles. La première est une longue voie d'accès, qui passe entre les deux enceintes de Thoutmosis Ier. Elle débouche sur un vestibule qui dessert, par un couloir orienté est-ouest, neuf magasins destinés à recevoir les ornements et produits rituels utilisés dans les cérémonies. Sur le bandeau des six premiers court un long texte de dédicace dans lequel Thot annonce à l'assemblée des dieux le décret d'AmonRê instituant Thoutmosis III pharaon. Le mur nord de ce couloir montre, lui, divers moments de la fête-sed. La porte ouest du vestibule donne accès à la salle des fêtes proprement dite : une hypostyle dont trente-deux piliers carrés font le tour, tandis que les architraves du plafond de la nef centrale, peint en bleu et semé d'étoiles d'or, sont soutenues par deux rangées de dix colonnes à chapiteau dit « de fête-sed ». Ces architraves portent le protocole de Thoutmosis III, qui est représenté sur les piliers coiffé des couronnes du Nord ou du Sud selon l'orientation de ceux-ci. La paroi sud du mur oriental décrit l'intronisation du roi. A l'entrée de la salle des fêtes, Thoutmosis III fait offrande à ses prédécesseurs défunts, comme Séthi Ier dans son temple abydénien : c'est la « Chambre des Ancêtres », aujourd'hui au Louvre, mais dont une copie a été remise en place. Au sud-est, une troisième partie est consacrée au culte de Sokaris : sanctuaire, chapelle de la barque, de la châsse de son hypostase en forme de faucon momifié, de la statue cultuelle, et magasins. Enfin, au nord-est se trouvent deux sanctuaires, dont un sera refait par Alexandre, et les salles particulières d'Amon, dont l'une est le « jardin botanique », dont nous avons évoqué plus haut le rôle. Thoutmosis III enferme ces constructions dans une enceinte qui prolonge celle de Thoutmosis Ier à l'est et la double au nord jusqu'au niveau du Ve pylône. Il clôt tout l'ensemble par une seconde enceinte, qui part du IVe pylône au sud pour rejoindre le Ve au nord en laissant un couloir de circulation. A l'est de cette dernière enceinte, il érige à son tour un contre-temple périptère, dans le naos duquel on voit Amon assis à côté de lui et le tenant par l'épaule. Ce contre-temple a lui aussi été érigé à l'occasion du jubilé du roi. Il fait aménager le lac sacré et construire le VIIe pylône sur l'axe nord-sud, qui est lui aussi lié à son jubilé. Les deux faces sont décorées des scènes traditionnelles de massacre des ennemis du Sud et de l'Est et précédées des colosses installés de part et d'autre de la porte. Les deux colosses en avant de la face sud du pylône étaient précédés de deux obélisques. Seule reste la base de l'obélisque oriental. L'obélisque occidental a été transporté sous Théodose Ier à Constantinople, où Proclus l'érigea sur l'hippodrome en 390. menhotep II travaille également à Karnak, mais des modifications importantes ne sont apportées que par Thoutmosis IV et, surtout, Amenhotep III. Elles ne bouleverseront plus l'aspect d'Ipet-sout, même si chacun y ajoutera encore, peu ou prou, de nouveaux aménagements. L'essentiel des travaux porte désormais sur les parties en avant du temple, c'est-à-dire vers l'ouest, la voie processionnelle ou des constructions extérieures au sanctuaire proprement dit. Thoutmosis IV mène à bien l'érection de l'obélisque du contre-temple oriental de Thoutmosis III, le tekhen wâty, « l'obélisque unique », qui ne deviendra le coeur de ce temple que bien après son agrandissement par Ramsès II : sous Ptolémée VIII Evergète II. C'est le plus grand obélisque connu, plus de 33 mètres de haut, ce qui lui valut sans doute d'être transporté à Rome par Constance II en 357 pour décorer le Cirque Maxime, sous les ruines duquel il fut retrouvé, brisé. Il est aujourd'hui sur la place de Saint-Jean de Latran. Thoutmosis IV est le premier à construire à l'ouest du IVe pylône, sur le parvis duquel il implante un monument à piliers, dont une partie est réutilisée par Amenhotep III pour la construction du IIIe pylône ainsi que les matériaux d'une douzaine d'autres monuments. Ce pylône, précédé d'un vestibule, constituait l'entrée du temple, comme le montrent les scènes de procession de la barque divine qui le décorent. Il le resta jusqu'après l'épisode amarnien. Amenhotep III ferma l'allée processionnelle vers le temple de Mout en faisant édifier par Amenhotep fils de Hapou un pylône de brique, qu'Horemheb remplacera par le Xe pylône, en pierre lui. endant la révolution amarnienne, les seuls travaux concernent le temple d'Aton qu'Amenhotep IV fait édifier à l'est. L'activité reprend timidement avec Toutankhamon qui consacre, outre les deux statues d'Amon et Amaunet de la cour du VIe pylône, peut-être quelques-uns des criosphinx -- les sphinx à tête de bélier -- le long de la voie d'accès. Horemheb apporte des changements d'importance, puisqu'il construit trois des dix ylônes du temple et décore l'allée reliant le Xe pylône au temple de Mout de criosphinx. Fig. 146 Détail de l'axe nord-sud. Sur l'axe nord-sud, il ferme la cour au sud du VIIIe pylône par deux murs de grès et un nouveau pylône, le IXe. Il remplace le pylône de brique du sud par le Xe pylône, au pied duquel figure la stèle portant le décret qu'il prend pour restaurer l'ordre dans le pays. Fig. 147 Ier-IIIe pylône. Le IIe pylône qu'il commence est terminé par Ramsès Ier, et la décoration de sa porte ne sera achevée que par tolémée Evergète II. Horemheb le place à l'extrémité d'une double rangée de sept colonnes campaniformes autes de plus de 22 m, dont les douze premières formeront la travée centrale de la future salle hypostyle : eulement douze, car il inclut les deux colonnes les plus à l'ouest dans le IIe pylône. Ces pylônes donnent au temple un aspect qui se rapproche déjà de son apparence actuelle. Surtout, ils permettent de faire disparaître la plus grande partie des monuments d'Amenhotep IV, dont les talatates sont réutilisées pour bourrer le IIe et le IXe pylône. On remarquera toutefois que si les constructions du pharaon érétique disparaissent de Karnak, elles ne sont pas pour autant annihilées, pas plus que les autres onuments remployés comme matériaux de construction : les reliefs et décorations des blocs sont préservés, même si plus personne ne doit les voir. La damnatio memoriae touche les bâtiments édifiés par le souverain ugé coupable envers Amon et l'ordre établi, non le dieu lui-même. éthi Ier dote le temple d'un de ses éléments les plus spectaculaires : la salle hypostyle (A), nommée « le emple de Séthi-Mérenptah est lumineux dans la Demeure d'Amon », dont Ramsès II achève la décoration. Deux fois plus large que profonde, elle consiste en deux travées de 66 colonnes monostyles réparties en sept rangées de part et d'autre de la colonnade centrale campaniforme. Une importante différence de hauteur entre les deux -- presque 6 mètres --, a permis l'installation de fenêtres à claustra, qui diffusaient une lumière tamisée de part et d'autre de la travée centrale. La salle comporte deux axes : celui du temple et un second, perpendiculaire, qui débouche sur deux portes, une au nord, l'autre au sud. Elle est construite sur un remblai d'Amenhotep III : les colonnes des travées latérales sont montées sur des pilotis disposés sous un dallage peu épais et faits d'un entassement sur deux mètres de haut de talatates, séparées par un blocage de terre battue et de caillasse. La partie sud de la salle, décorée de reliefs dans le creux par Ramsès II, a la fonction d'une cour servant à introduire le roi vers le lieu de purification : la partie nord, la per-douat, où il revêt les ornements sacerdotaux et reçoit l'ultime purification avant de pénétrer dans le temple proprement dit. La décoration intérieure de la salle reflète ce passage : scènes de fondation, de processions et d'introduction royale dans la première partie, d'offrandes dans la seconde. Les murs extérieurs, visibles par les fidèles, sont décorés, comme à Medinet Habou, par les campagnes militaires de Séthi Ier au nord (campagnes de Syrie et Palestine à l'est, contre les Libyens et les Hittites à l'ouest), de Ramsès II au sud (Palestine à l'ouest, Qadech à l'est). Chaque campagne se termine par la consécration des trophées à la triade thébaine à proximité des portes qui fonctionnent comme des pylônes. La construction de la salle hypostyle montre une évolution du temple : le point de contact avec l'extérieur se éplace vers l'ouest, de façon à commander tout l'ensemble inclus dans l'enceinte de Thoutmosis III, l'Ipet-sout étendu », si l'on peut dire, mais aussi tout ce à quoi l'on peut accéder au-delà du IIIe pylône : aussi bien l'allée rocessionnelle que les sanctuaires orientaux. L'étape suivante ne sera plus qu'un aménagement de la voie 'accès en avant du IIe pylône, qui consistait sous Ramsès II en un dromos de criosphinx, le « chemin des éliers », conduisant au quai-débarcadère, auquel la barque divine accédait par un canal de dérivation du Nil. Séthi II flanque le débarcadère ( fig. 142 : A) de deux obélisques et fait élever un reposoir de barque en avant du IIe pylône ( fig. 147 ) pour les barques des membres de la triade thébaine. Ramsès III en construit un à son tour, de l'autre côté de 'axe et plus à l'est ( ig. 147 ) : c'est un modèle réduit de temple comportant son propre pylône précédé de colosses royaux, une cour à éristyle, une hypostyle et un sanctuaire. Les murs extérieurs en sont décorés de scènes de la procession des arques divines vers Louxor lors de la fête d'Opet. héchonq Ier borde l'espace de la future cour du Ier pylône par deux portiques, et la ferme par un portail qui era remplacé par le Ier pylône; il repousse alors les criosphinx de l'allée centrale sur les côtés nord et sud de ette nouvelle cour. Puis Taharqa, à la XXVe dynastie, construit un kiosque en avant du vestibule du IIe pylône, ui reprend le principe de la colonnade d'Amenhotep III, et que Ptolémée IV Philopator fermera plus tard par es murs d'entrecolonnement. es murs d'enceinte ont été restaurés par Montouemhat sous le règne de Taharqa, mais l'enceinte telle qu'elle e présente aujourd'hui date de la XXXe dynastie, comme probablement le Ier pylône, qui est resté inachevé. lle couvre un périmètre de 480 m sur 550 m et est constituée de murs d'environ 12 m d'épaisseur pour 25 m e haut. Ils sont faits de lits de briques crues alternativement convexes et concaves, de façon à reproduire 'ondoiement des flots du Noun qui limitent l'univers, représenté par le temple, lieu de la création. Les cinq ortes percées dans l'enceinte marquent chacune un point de convergence de ces vagues qui s'arrêtent pour aisser passer à l'est le soleil levant vers son temple, au nord Montou, au sud Mout vers le sien, et Amon-Rê ers celui de Louxor. 'évolution du temple est loin de se limiter aux grandes lignes de celles de l'axe est-ouest que nous venons 'évoquer. Il y a encore, au nord, contre l'enceinte, le temple construit pour Ptah « au sud de son mur » par houtmosis III sur un ancien sanctuaire de briques et restauré jusque sous les Ptolémées; à l'est, les anctuaires orientaux d'Amon-Rê Horakhty, auxquels Ramsès II donne leur aspect définitif; la zone du lac acré, au croisement des deux axes, où Taharqa fit édifier un monument, à côté de la statue colossale onsacrée à Khépri par Amenhotep III; le temple de Chonsou, que nous avons évoqué plus haut : reconstruit ar Ramsès III sur une installation d'Amenhotep III, poursuivi de Ramsès IV à Ramsès XI et décoré en partie ar Hérihor, au fur et à mesure de son ascension. Lui aussi fut encore développé au Ier millénaire : un autre iosque de Taharqa en avant du pylône décoré par Pinedjem, puis une porte monumentale, Bab el-Amara, écorée par Ptolémée Evergète Ier et débouchant sur une allée de criosphinx d'Amenhotep III. Une chapelle édiée à Opet jouxte le temple de Chonsou à l'ouest; elle fut transformée en temple à l'époque éthiopienne, ais sa décoration ne fut achevée que sous Auguste. Son changement de vocation (à l'origine lieu de culte 'Opet exclusivement, le temple devient aussi, par glissement, le palais d'Osiris) est caractéristique de la ontée du culte osirien à partir de la XXIIe dynastie : de nombreuses chapelles osiriennes peuplent alors le ecteur nord de l'enceinte d'Amon, des Grands Prêtres jusqu'au règne de Tibère... es grands travaux s'arrêtent pratiquement avec les souverains de la XXXe dynastie, mais il n'est pas de roi qui 'ait contribué encore par la suite à l'embellissement ou à l'entretien de l'un ou l'autre monument. Cette activité e se bornait pas à la construction ou à la décoration. À force d'accumulation, le temple devait être devenu à eu près impraticable dans certaines parties, en particulier dans les voies d'accès, et l'on décida, à l'époque tolémaïque, d'enfouir dans la cour du VIIIe pylône une partie de ce qui était autant un bric-à-brac gênant u'une proie tentante pour les voleurs. G. Legrain eut la bonne fortune de trouver cette cachette, et il mit au our, de 1903 à 1905, plus de 800 statues, monuments et stèles et 17 000 bronzes disséminés un peu partout

« piliers carrés fontletour, tandis quelesarchitraves duplafond delanef centrale, peintenbleu etsemé d'étoiles d'or, sontsoutenues pardeux rangées dedix colonnes àchapiteau dit«de fête -sed ».Ces architraves portent le protocole deThoutmosis III,qui estreprésenté surlespiliers coiffédescouronnes duNord ouduSud selon l'orientation deceux-ci.

Laparoi suddumur oriental décritl'intronisation duroi.

Al'entrée delasalle desfêtes, Thoutmosis IIIfait offrande àses prédécesseurs défunts,commeSéthiIer dans sontemple abydénien :c'est la « Chambre desAncêtres »,aujourd'hui auLouvre, maisdontunecopie aété remise enplace.

Ausud-est, une troisième partieestconsacrée auculte deSokaris :sanctuaire, chapelledelabarque, delachâsse deson hypostase enforme defaucon momifié, delastatue cultuelle, etmagasins.

Enfin,aunord-est setrouvent deux sanctuaires, dontunsera refait parAlexandre, etles salles particulières d'Amon,dontl'une estle«jardin botanique »,dont nous avons évoqué plushaut lerôle. Thoutmosis IIIenferme cesconstructions dansuneenceinte quiprolonge celledeThoutmosis Ier àl'est etla double aunord jusqu'au niveauduVe pylône.

Ilclôt tout l'ensemble parune seconde enceinte, quipart duIVe pylône ausud pour rejoindre leVe au nord enlaissant uncouloir decirculation.

Al'est decette dernière enceinte, ilérige àson tour uncontre-temple périptère,danslenaos duquel onvoit Amon assisàcôté deluiet le tenant parl'épaule.

Cecontre-temple alui aussi étéérigé àl'occasion dujubilé duroi. Il fait aménager lelac sacré etconstruire leVII e pylône surl'axe nord-sud, quiestluiaussi liéàson jubilé.

Les deux faces sontdécorées desscènes traditionnelles demassacre desennemis duSud etde l'Est etprécédées des colosses installésdepart etd'autre delaporte.

Lesdeux colosses enavant delaface suddupylône étaient précédés dedeux obélisques.

Seulerestelabase del'obélisque oriental.L'obélisque occidentalaété transporté sousThéodose Ier àConstantinople, oùProclus l'érigeasurl'hippodrome en390. Amenhotep IItravaille également àKarnak, maisdesmodifications importantesnesont apportées quepar Thoutmosis IVet, surtout, Amenhotep III.Elles nebouleverseront plusl'aspect d'Ipet-sout,même sichacun y ajoutera encore,peuouprou, denouveaux aménagements.

L'essentieldestravaux portedésormais surles parties enavant dutemple, c'est-à-dire versl'ouest, lavoie processionnelle oudes constructions extérieuresau sanctuaire proprement dit. Thoutmosis IVmène àbien l'érection del'obélisque ducontre-temple orientaldeThoutmosis III,letekhen wâty, « l'obélisque unique»,qui nedeviendra lecœur decetemple quebien après sonagrandissement parRamsès II :sous Ptolémée VIIIEvergète II.C'est leplus grand obélisque connu,plusde33mètres dehaut, cequi lui valut sansdoute d'êtretransporté àRome parConstance IIen 357 pour décorer leCirque Maxime, sousles ruines duquel ilfut retrouvé, brisé.Ilest aujourd'hui surlaplace deSaint-Jean deLatran. Thoutmosis IVest lepremier àconstruire àl'ouest duIVe pylône, surleparvis duquel ilimplante unmonument à piliers, dontunepartie estréutilisée parAmenhotep IIIpour laconstruction duIIIe pylône ainsiqueles matériaux d'unedouzaine d'autresmonuments.

Cepylône, précédé d'unvestibule, constituait l'entréedu temple, commelemontrent lesscènes deprocession delabarque divinequiledécorent.

Ille resta jusqu'après l'épisode amarnien.

Amenhotep IIIferma l'alléeprocessionnelle versletemple deMout enfaisant édifierpar Amenhotep filsdeHapou unpylône debrique, qu'Horemheb remplaceraparleXe pylône, enpierre lui. Pendant larévolution amarnienne, lesseuls travaux concernent letemple d'Atonqu'Amenhotep IVfait édifier à l'est.

L'activité reprendtimidement avecToutankhamon quiconsacre, outrelesdeux statues d'Amon et Amaunet delacour duVIe pylône, peut-être quelques-uns descriosphinx —les sphinx àtête debélier —le long delavoie d'accès.

Horemheb apportedeschangements d'importance,puisqu'ilconstruit troisdesdix pylônes dutemple etdécore l'alléereliant leXe pylône autemple deMout decriosphinx.. »

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