Louxor : les constructions d'Aménophis III

« raux actuellement en partie détruits, n'éta ient donc pas aussi visibles que de nos jours.

Leurs chapiteaux sou­ t i ennent des abaques r ecta n ­ gulai r es qui servent d'assise aux énormes architraves .

La toiture de la colonnade a dis­ paru, mais l'étude des archi ­ trave s permet d'affirmer qu'e lle était const i tuée à l'origine de près de cent cin­ qua n te dall es pesant chacu­ ne environ 14 tonnes .

Les murs latéraux se présen­ tent sous la forme d'étro its caissons comprenant des murs de parement encadrant un remplissage i ntérieur consti­ t u é de fragments de pierres.

De nombreux blocs de réem ­ ploi, comme des morceaux de colonnes, ont été utilisés dans cette maç onner ie.

L'ensem­ ble , très fragile, a ma l résisté au temps.

La partie supérieure des murs latéraux était percée à inter­ vall es réguliers de fenêtres UN CULTE ANCIEN L'idée d'une concept i on divine de Pharaon est déj à illustrée sous la reine Hatshepsout dans le temple de Deir el-Bahari .

Mais cette idée, qui n'est pas nouve lle, prend sa source dans la doctrine héliopo/ita ine .

Les Égyptiens racontent que la femme d'un prêt re nommée Rêdjedet reçut la visite du dieu Rê de Sakhbou et conçut les ro is de la V" dynastie, dont l 'or igine semi-divine ne pouvait donc être mi s e en doute .

Le culte thébain d'Amon-Rê ne fait que reprendre cette trad ition très ancienne .

qui apportaient une douce lumière .

La façade du temple était agrémentée de scènes disposées dans de grands re­ gistres, sculptées et peintes sous le règne d'Ay.

La décora­ tion des parois internes de la colonnade évoque la « be lle fête d'Opet » , thème qui est repris dans d'autres parties du sanctuaire .

Les autres édifi ces L a colonnade s'ouvre sur une magnifique cour don ­ nant accès au temple propre­ ment dit.

Cette cour est bor ­ dée sur trois côtés d'un péri­ style composé d'une double rangée de colonnes fascicu ­ lées papyriformes à chapi­ teau fermé supportant de s architraves massives inscrites au nom du roi.

Sa titulature et une dédicace complètent le texte .

De l a cour on accède à un vestibu le ouvert composé de quatre rangées de huit co­ lonne s du même style que les. »