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issue.

Publié le 06/01/2014

Extrait du document

issue. Il se rua vers la fenêtre, mais comprit aussitôt qu'il n'y avait aucune fuite possible par là. Des voix résonnèrent dans l'entrée. -- Il était temps qu'on arrive, tu as vu le ciel ? L'orage va éclater. -- Je vais voir si toutes les fenêtres sont fermées. -- Avant, peux-tu déposer les affaires dans la panière à côté de la machine ? Moi, je prépare le déjeuner. Thon mariné, salade, feta et sorbet mangue, ça te va ? -- Génial ! Marion porta les sacs dans la buanderie. La pièce exiguë, encombrée par la table à repasser, la machine à laver et les produits de ménage, restait dans la pénombre. -- Jane, dit Marion assez fort pour se faire entendre, faudra changer l'ampoule, elle est morte. La porte entrebâillée laissait passer suffisamment de jour pour repérer la panière. Adossé au mur, caché derrière la porte, Eddy retenait son souffle. Marion lissa de la main ses cheveux encore humides puis quitta la pièce. Eddy avait astucieusement dévissé l'ampoule, par sécurité. Dans l'obscurité, il entendit les voix, bientôt couvertes par le brouhaha de la télévision. Ça l'avait pris de court. Trop tôt pour assouvir ses fantasmes. Et pas le moment de traîner. Comment allait-il se sortir de là ? Le tonnerre grondait au-dehors. Un craquement retentit, sec et violent, la foudre avait dû tomber dans les parages. Des trombes d'eau s'abattaient sur le toit. Eddy promena la lueur de son portable autour de lui. Il cherchait un objet dur, un vase, un pied de lampe, n'importe quoi mais qui soit assez lourd. Comme il ne trouvait rien, il commença à perdre patience. À l'extérieur, l'averse tambourinait sur les ardoises du toit et les panneaux de la verrière. L'odeur des détergents entreposés dans ce réduit l'incommodait de plus en plus. Il ne pouvait pas s'éterniser ici. Sa main plongea dans une boîte. Il tenait enfin la solution... Plaquant son oreille sur la porte, il perçut des bruits de couverts. Elles étaient passées à table. Depuis la cuisine, elles ne pourraient pas distinguer ses mouvements dans le couloir. Il ouvrit délicatement la porte. Les perruches, énervées par l'orage, servaient ses plans. Il y eut un brusque fracas dans l'appartement. Du verre brisé. Marion et Jane accoururent, affolées par le vacarme, et constatèrent ahuries qu'une partie de la verrière, au-dessus du patio, avait volé en éclats. Les bourrasques de vent s'engouffraient dans la petite cour, renversant des pots et saccageant la clématite qui courait le long d'un mur. L'eau ruisselait de partout. Un désastre. Occupées à calfeutrer comme elles pouvaient les fuites, posant partout des serpillières, Jane et Marion n'entendirent pas la porte d'entrée claquer. Un marteau avait glissé sur le toit, et il partit se loger dans une gouttière. Eddy courait dans la rue, comme les passants qui s'étaient fait surprendre par la pluie. Il s'en voulait de son imprudence. À deux doigts de se faire pincer. Il avait perdu trop de temps à s'exciter, cette petite pute le rendait fou. Une fois à l'abri dans sa voiture, il retira sa casquette, son blouson trempé et ses gants, puis laissa échapper un bref ricanement. Son patron, lui, ne se serait pas mouillé pour récupérer le matos. Une lopette, mais c'était lui qui donnait les ordres. C'était comme ça, ça l'avait toujours été. Ça ne s'expliquait pas. Pas plus que ce qui le faisait bander, lui, quand il avait la fille dans le viseur. Avant de mettre le moteur en marche, il plongea une main dans sa poche de pantalon. Il sentit sous ses doigts la dentelle ajourée qui bordait le string. Ce serait désormais son fétiche, car l'heure viendrait, inévitablement. Mais, dans l'immédiat, il avait un autre plan en vue. Une femme qu'il pistait depuis trois mois, pas facile à choper, mais il ne lâchait jamais prise. Autant repartir de ce côté-là, et qu'on en finisse. 23 Yvan avait consacré une partie de son dimanche à étudier les minces documents que son client avait transmis à Christie's. À bord du vol AF 857, une hôtesse passa entre les rangées de fauteuils et proposa un petit déjeuner. L'odeur du café et la vue des viennoiseries tentèrent Yvan. Il déplia sa tablette. L'avion venait de quitter Paris. Dans une heure, il atterrirait à Bordeaux et, en fin de matinée, il serait dans une villa du bassin d'Arcachon. Yvan n'avait pas prévu de dormir sur place, mais le travail qui l'attendait ne lui permettrait pas de revenir à Paris dans la journée. L'hôtesse vint récupérer le plateau. Il la remercia d'un clignement d'yeux avant de l'interroger sur la connexion WiFi. La compagnie faisait payer le service, mais la ligne fonctionnait. Il ouvrit son ordinateur portable et consulta ses messages. Rien de neuf, rien de Marion. Elle ne l'avait pas appelé avant son départ et ne lui avait envoyé aucun texto. Il commençait à s'agacer de ses silences, il l'aurait voulue disponible à tout moment. Ça aussi, c'était un signe, et pas besoin d'être expert en cryptologie pour en déchiffrer le sens. Marion lui manquait, sa vitalité, ses reparties, et même ses sautes d'humeur. Elle se montrait parfois imprévisible, happée par un monde intérieur qu'il avait peine à deviner tant elle restait discrète sur cette question. Dès qu'il s'en approchait, elle le repoussait gentiment, par un trait d'humour. Sa perspicacité l'étonnait encore. Avant de l'associer à cette enquête, il avait consulté le dossier la concernant à la Sorbonne. Ce qu'il avait appris au sujet de son parcours universitaire l'avait rassuré. Marion était une brillante étudiante, et elle était devenue une partenaire plutôt qu'une assistante. Mais son attitude le déroutait parfois. Il la revoyait le harcelant de questions, vibrante de curiosité, et fuyant les siennes dès que celles-ci portaient sur des sujets sensibles. Il fallait admettre qu'il répugnait également à parler de lui. Sa vie affective évoquait à présent au mieux un caisson de survie, au pire une centrifugeuse à souvenirs qui l'essorait jusqu'à l'os. Que venait faire une gamine de vingt-deux ans dans cette histoire ? Il avait l'âge de ces types qui croient arrêter la course du temps en couchant avec des nymphettes, et cette idée lui répugnait. Mais Marion avait-elle un âge ? À la voir au volant de son bolide et dans ses baskets roses, oui. À la regarder vraiment, à la surprendre dans ses pensées, non. Elle avait dû prendre d'un coup vingt ans d'avance sur ses copines, ça se lisait au fond de ses yeux et dans ce rire fêlé qui sortait d'elle trop souvent. Et s'ils s'étaient trouvés, tous les deux ? Yvan referma l'ordinateur et plongea une main dans sa mallette pour en sortir un dossier. Karel Van Zylstra. Il n'arrivait décidément pas à mémoriser ce nom. Ce septuagénaire résidait au Cap-Ferret depuis une vingtaine d'années. C'était un entrepreneur hollandais qui avait fait fortune dans les composants céramique. Au début des années 90, il avait revendu son affaire pour en monter une autre, tout aussi rentable. Il construisait des coques pour des voiliers de régate. Sa nouvelle compagne, de vingt ans plus jeune, le secondait pour la partie commerciale. Récemment, un souci de santé avait remis les pendules à l'heure le concernant. Karel Van Zylstra se préoccupait de sa succession. La propriété qu'il occupait toute l'année à la pointe du Cap-Ferret contenait de nombreux trésors, accumulés depuis des années. Quelques-uns de ses ancêtres avaient fait partie des guildes marchandes d'Amsterdam. D'autres s'étaient enrichis dans les plantations des Indes néerlandaises. Il avait hérité de tableaux et d'objets de grande valeur qu'il avait tenu à conserver près de lui.   Une heure après son atterrissage à l'aéroport de Mérignac, Yvan prit une voiture de location pour rejoindre le bassin. La route filait, toute droite, entre les pins. Il l'avait empruntée dix ans plus tôt, alors que Lise attendait leur enfant. Il ralentit son allure, laissant pour une fois affleurer ses sentiments. L'onde de chagrin l'envahirait bientôt, mais ce paysage étal, traversé de longues perspectives, lui rappelait les grands espaces américains. Au loin s'ouvrait la promesse de l'océan. Un coupé Honda le dépassa à grande vitesse et se rabattit brusquement devant lui avant de s'éloigner dans un rugissement perceptible depuis l'habitacle. Yvan jeta un oeil vers le compteur, il se traînait à 70 kilomètres-heure sur une voie autorisée à 110. Son client risquait de l'attendre, il accéléra à nouveau. La nostalgie, plus tard. Après avoir suivi des sentiers sablonneux, bordés de villas ensevelies sous les glycines et les bougainvilliers, il bifurqua dans une impasse qui le mena devant une grille sécurisée. Elle s'ouvrit doucement devant lui, il la franchit au pas avant d'amorcer un raidillon et de venir se garer à côté d'une Porsche et d'une antique Méhari. La vue était dominante. Il ne put s'empêcher d'admirer le miroir scintillant des eaux qu'encadraient les ramures d'un cèdre et d'un pin de Virginie. -- Je viens toujours chercher mes invités sur le parking. Ils contemplent le paysage et en oublient de rentrer, lança le propriétaire des lieux. -- Veuillez m'excuser. Bonjour, monsieur Van Zylstra. -- Appelez-moi Karel, s'il vous plaît. -- Ce point de vue est superbe. -- Il l'est d'autant plus qu'il est appelé à disparaître, comme nous. Le Cap n'est qu'une langue de sable formée par les courants marins. Voici trois siècles, ce paradis n'existait pas encore. Et dans trois siècles, la mer l'aura de nouveau englouti. Je vous en prie, suivez-moi. Si la maison respectait les canons architecturaux du Ferret, avec sa véranda de style colonial et ses pignons en brique, l'intérieur détonnait par ses volumes et son mélange de styles. On y trouvait un immense bric-à-brac, plutôt chaleureux mais atypique. -- Comme vous pouvez le constater, je n'aime pas faire le tri. Je vis tel un pirate au milieu de ses trésors. À la différence près que je n'ai jamais pillé de galions espagnols ! -- J'avoue que je ne m'attendais pas à trouver une telle variété de meubles au même endroit. -- Prenez votre temps. Je ne sais pas trop ce que peuvent valoir ces objets. Ce sont des souvenirs de famille, l'histoire de mes aïeux. J'ai besoin que vous estimiez précisément chaque pièce. J'ai quatre filles, je ne veux pas que ma succession soit cause de fâcheries et de mésentente, comprenez-vous ? Sur ces paroles, Karel Van Zylstra s'excusa auprès de son hôte, il avait à téléphoner. Yvan allait pouvoir se mettre au travail. Le propriétaire des lieux avait pris grand soin des toiles et du mobilier. Le désordre n'était qu'apparent, les conditions de conservation avaient été scrupuleusement respectées. Yvan chaussa ses lunettes d'expert et entreprit de travailler. La moindre craquelure ou ciselure participait de l'authentification des biens. Puis il passa plusieurs appels à des confrères pour conforter ses analyses et poursuivit sa tâche. Il tomba alors sur un coffre de petite taille qui ne figurait pas dans l'inventaire et n'avait pour autant pas été mis de côté. Il l'examina à son tour. Le système d'ouverture ne résista pas longtemps. Ce coffre renfermait un objet qu'Yvan ne s'attendait certes pas à voir là. Il appela Karel. -- Pouvez-vous me dire d'où vous tenez ceci ? lui demanda-t-il. -- Oh... C'est le cadeau d'un ami chineur. Je ne savais pas que le coffre qui l'abrite se trouvait ici. D'ordinaire, je le tiens rangé dans une vitrine. -- Cette salamandre sculptée est l'emblème royal de François Ier, dit Yvan. -- Oui, j'ai découvert plus tard qu'il y en avait de semblables au château de Fontainebleau. Mais il ne s'agit là que d'une copie... -- Je ne crois pas. Tout indique que vous possédez un original. Je peux faire établir une contreexpertise par un confrère, si vous le souhaitez. -- Non, ce n'est pas utile. -- Cela demanderait une semaine tout au plus. -- Je vous remercie, mais je préfère n'y voir qu'un objet sentimental. Cet ami, hélas, nous a quittés depuis cinq ans, et je tiens à garder cette salamandre avec moi. Peu m'importe sa valeur réelle. -- Comme vous voudrez... N'hésitez pas à me solliciter si vous changez d'avis. -- Mon ami est mort... Il aimait l'histoire et courait après des trésors cachés. Il m'a remis cette salamandre trois semaines avant de disparaître. Un accident stupide. Yvan s'inclina et reposa la salamandre dans son écrin. Karel lui parut si affecté par ce souvenir qu'il n'osa pas lui demander dans quel genre d'accident son ami avait perdu la vie.

« 23 Yvan avaitconsacré unepartie deson dimanche àétudier lesminces documents quesonclient avait transmis àChristie’s.

Àbord duvol AF857, unehôtesse passaentrelesrangées defauteuils et proposa unpetit déjeuner.

L’odeurducafé etlavue desviennoiseries tentèrentYvan.Ildéplia sa tablette.

L’avionvenaitdequitter Paris.Dansuneheure, ilatterrirait àBordeaux et,en finde matinée, il serait dansunevilla dubassin d’Arcachon.

Yvann’avait pasprévu dedormir surplace, maisletravail qui l’attendait neluipermettrait pasderevenir àParis danslajournée.

L’hôtesse vintrécupérer leplateau.

Il la remercia d’unclignement d’yeuxavantdel’interroger surlaconnexion WiFi.Lacompagnie faisait payer leservice, maislaligne fonctionnait.

Ilouvrit sonordinateur portableetconsulta sesmessages. Rien deneuf, riendeMarion.

Ellenel’avait pasappelé avantsondépart etne luiavait envoyé aucun texto.

Ilcommençait às’agacer deses silences, ill’aurait voulue disponible àtout moment.

Çaaussi, c’était unsigne, etpas besoin d’êtreexpert encryptologie pourendéchiffrer lesens.

Marion luimanquait, sa vitalité, sesreparties, etmême sessautes d’humeur.

Ellesemontrait parfoisimprévisible, happéepar un monde intérieur qu’ilavait peine àdeviner tantellerestait discrète surcette question.

Dèsqu’il s’en approchait, ellelerepoussait gentiment, paruntrait d’humour.

Saperspicacité l’étonnaitencore.Avantde l’associer àcette enquête, ilavait consulté ledossier laconcernant àla Sorbonne.

Cequ’il avait appris au sujet deson parcours universitaire l’avaitrassuré.

Marionétaitunebrillante étudiante, etelle était devenue unepartenaire plutôtqu’une assistante.

Maissonattitude ledéroutait parfois.Illa revoyait le harcelant dequestions, vibrantedecuriosité, etfuyant lessiennes dèsque celles-ci portaient surdes sujets sensibles.

Ilfallait admettre qu’ilrépugnait également àparler delui.

Savie affective évoquait à présent aumieux uncaisson desurvie, aupire une centrifugeuse àsouvenirs quil’essorait jusqu’àl’os. Que venait faireunegamine devingt-deux ansdans cettehistoire ? Ilavait l’âge deces types quicroient arrêter lacourse dutemps encouchant avecdesnymphettes, etcette idéeluirépugnait.

MaisMarion avait-elle unâge ? Àla voir auvolant deson bolide etdans sesbaskets roses,oui.Àla regarder vraiment, àla surprendre danssespensées, non.Elleavait dûprendre d’uncoup vingtansd’avance sur ses copines, çaselisait aufond deses yeux etdans cerire fêlé quisortait d’elletropsouvent.

Ets’ils s’étaient trouvés,touslesdeux ? Yvan referma l’ordinateur etplongea unemain dans samallette pourensortir undossier.

KarelVan Zylstra.

Iln’arrivait décidément pasàmémoriser cenom.

Ceseptuagénaire résidaitauCap-Ferret depuis une vingtaine d’années.

C’étaitunentrepreneur hollandaisquiavait faitfortune danslescomposants céramique.

Audébut desannées 90, ilavait revendu sonaffaire pourenmonter uneautre, toutaussi rentable.

Ilconstruisait descoques pourdesvoiliers derégate.

Sanouvelle compagne, devingt ansplus jeune, lesecondait pourlapartie commerciale.

Récemment,unsouci desanté avaitremis lespendules à l’heure leconcernant.

KarelVanZylstra sepréoccupait desasuccession.

Lapropriété qu’iloccupait toute l’année àla pointe duCap-Ferret contenaitdenombreux trésors,accumulés depuisdesannées. Quelques-uns deses ancêtres avaientfaitpartie desguildes marchandes d’Amsterdam.

D’autres s’étaient enrichisdanslesplantations desIndes néerlandaises.

Ilavait hérité detableaux etd’objets de grande valeurqu’ilavait tenuàconserver prèsdelui.   Uneheure aprèssonatterrissage àl’aéroport deMérignac, Yvanpritune voiture delocation pour rejoindre lebassin.

Laroute filait,toute droite, entrelespins.

Ill’avait empruntée dixans plus tôt,alors que Lise attendait leurenfant.

Ilralentit sonallure, laissant pourunefoisaffleurer sessentiments.

L’onde de chagrin l’envahirait bientôt,maiscepaysage étal,traversé delongues perspectives, luirappelait les grands espaces américains.

Auloin s’ouvrait lapromesse del’océan.

Uncoupé Honda ledépassa à grande vitesseetse rabattit brusquement devantluiavant des’éloigner dansunrugissement perceptible depuis l’habitacle.

Yvanjetaunœil vers lecompteur, ilse traînait à70 kilomètres-heure surune voie autorisée à110.

Sonclient risquait del’attendre, ilaccéléra ànouveau.

Lanostalgie, plustard. Après avoirsuividessentiers sablonneux, bordésdevillas ensevelies souslesglycines etles bougainvilliers, ilbifurqua dansuneimpasse quilemena devant unegrille sécurisée.

Elles’ouvrit doucement devantlui,illa franchit aupas avant d’amorcer unraidillon etde venir segarer àcôté d’une Porsche etd’une antique Méhari.

Lavue était dominante.

Ilne put s’empêcher d’admirerlemiroir scintillant deseaux qu’encadraient lesramures d’uncèdre etd’un pindeVirginie. — Je viens toujours chercher mesinvités surleparking.

Ilscontemplent lepaysage eten oublient de rentrer, lançalepropriétaire deslieux. — Veuillez m’excuser.

Bonjour,monsieur VanZylstra. — Appelez-moi Karel,s’ilvous plaît. — Ce pointdevue estsuperbe. — Il l’est d’autant plusqu’ilestappelé àdisparaître, commenous.LeCap n’est qu’une languede sable formée parlescourants marins.Voicitroissiècles, ceparadis n’existait pasencore.

Etdans trois siècles, lamer l’aura denouveau englouti.Jevous enprie, suivez-moi. Si lamaison respectait lescanons architecturaux duFerret, avecsavéranda destyle colonial etses. »

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