Le lendemain soir, Meg a repris l'avion pour Melbourne.
Publié le 06/01/2014
Extrait du document
«
tellement
qu'ilyen ait d'autres commevous.
Quoi ?a-t-elle répliqué surunton faussement féroce.Vousnesavez pas?Bien sûrqu'il yen a
d'autres quilesont connus.
J'ai regardé Mattetpuis j'aisorti mon stylo etmon carnet demon sac.
Qui ?ai-je demandé.
Elle aeu un sourire satisfait etelle s'est mise àparler.
Une amie deFrydka, elles'appelait DyziaLew,elleporte maintenant lenom deMme Rybek.
Elle aépousé unRusse.
Aprèslaguerre, j'aidit, Jepars enOccident.
Etelle adit, Pour quoifaire,
il ya déjà trois centcinquante millionsdemendiants enUnion soviétique, deuxdeplus, çane
changera rien.Mais jesuis partie pourl'Occident etelle estrestée.
Etpuis elleestallée enIsraël
et elle afait laconnaissance deShlomo.
Lasœur deShlomo étaituneamie d'enfance, a-t-elle
ajouté.
Les autres ?ai-je demandé enécrivant :dyzia lev?loew ?
Il yen aune àStockholm, adit Meg.
Elles'appelle KlaraSchoenfeld, non,désolée, Schoenfeld,
c'était sonnom dejeune fille.Sonmari estcelui quis'est échappé surlechemin ducimetière
avant l'exécution.
Ils'appelait JakobFreilich.
Elles'appelle KlaraFreilich, ellevitàStockholm.
Elle n'était pastrès proche denous, nousétions amies, maisellen'allait pasaulycée.
Mais,
évidemment, elleaconnu Frydka.
J'ai souri etjeme suis tourné versmon frère.
Qu'est-ce quetuen dis, Matt, ai-jeditassez fortpour qu'elle m'entende parcequejevoulais
son approbation, pourqu'elle sachecombien nousétions sérieux.
NousironsàStockholm ?
Les yeux deMeg sesont agrandis.
Quoi, vraiment ?a-t-elle dit.Jepeux vousdonner l'adresse.
Elle m'a prislestylo etlecarnet desmains et,après avoirfouillé danssonsac, elles'est mise à
écrire.
Elleaarraché unefeuille etm’a tendu lemorceau depapier surlequel elleavait écrit,
dans uneécriture d'autrefois, klarafreilich ,et l'adresse dontl'orthographe àla bizarrerie
visuelle quejecontemplais souslesoleil d'unaprès-midi d'automne deNew South Wales
annonçait déjàdesendroits lointains etdes voyages nouveaux, edestavögen, avait-elleécrit,
un nom quinesignifiait rienpour moi.
svéde , avait-elle
écrit,avecunefaute d'orthographe
que j'avais cesséderemarquer depuislongtemps parcequejem'étais habitué àl'orthographe
des Juifs deBolechow.
Voici
l'école oùjesuis allé.
Assis moncherfrère Shmiel dansl'Armée
autrichienne, cettephoto estprize en1916.
Bon,
ai-jepensé, peut-être quenous irons en
« Svède ».
Qu'est-ce quevous voulez savoirencore ?a dit Meg, d'une voixremarquablement légère,alors
que jeglissais lemorceau depapier surlequel elleavait écrit edestavögen dansmapoche.
Je
vous diraitoutceque vous voulez savoir.
Elle aaplati unemèche decheveux cuivréequis'était soulevée danslabrise d'été etelle a
souri.
Non, jene vous diraipastout.
Ilya certaines chosesqu'onnepeut pasdire..
»
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