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LEXIQUE GÉNÉRAL

Publié le 15/03/2015

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LEXIQUE GÉNÉRAL

 

 

Académique : (d'académie, école). Dé-signe les peintres attachés à l'idéal classique, aux sujets antiques. Privi-légiant le dessin et le clair-obscur, ils s'opposent aux coloristes et à la peinture de plein air des impression-nistes.

Actant : personnage ou force matérielle occupant une fonction narrative (ex : adjuvant ou opposant).

Badinguet : surnom de Napoléon III (du nom de l'ouvrier dont il prit les vêtements pour s'évader du fort de Ham).

Blasonner : court poème satirique ou élogieux qui ressemble au blason ré-sumant les qualités d'une famille noble. Ici « raillerie «.

Brutus : libérateur de Rome qui sacrifia ses fils compromis dans un complot contre la République.

Erinyes : déesses de la vengeance qui punissent les crimes de sang.

Focalisation interne : description adop¬tant le regard du personnage. S'op¬pose à la « focalisation externe « qui réduit l'objet ou le personnage à son apparence extérieure et à la « focali-sation zéro « qui correspond au point de vue d'un narrateur omniscient.

Hypallage : figure de rhétorique consis-tant dans une permutation d'adjectifs ex : « Jacques fuyait dans la nuit mé-lancolique « = « Jacques, mélanco-lique, fuyait dans la nuit «.

Léonidas aux Thermopyles : tableau de David (1748-1825) célébrant le cou-rage du roi de Sparte qui se sacrifia avec 300 hommes pour défendre sa patrie.

Métaphore : comparaison implicite de deux réalités étrangères l'une à l'autre (l'outil de comparaison « comme « est absent, le comparé parfois également ; ex : « une goutte de clarté «).

 

Métonymie : procédé consistant à évo-quer le tout par la partie (ex : « une file de palatines «)

Mise en abyme : procédé inspiré de la peinture, qui consiste à répéter la scène à l'intérieur même du tableau.

Oxymore : expression faite de l'union de deux contraires (ex : « bête/hu-maine «)

Parataxe : juxtaposition de propositions qui pourraient être subordonnées

Propédeutique : enseignement prépara-toire, préparation.

Salon Carré : salle du Louvre où se te-naient les expositions officielles de peinture au XVIIe siècle.

Serment des Horaces : toile de David (1748-1825) qui représente les trois romains jurant de combattre jusqu'à la mort les trois Curiaces, champions de la ville d'Albe.

Style indirect libre : procédé consistant à présenter la pensée intérieure des personnages ou les dialogues, à mi-chemin du discours direct et du dis-cours indirect. Excluant les guille¬mets, les pronoms de première et de la deuxième personne, l'emploi du présent et du passé composé (carac-téristiques du discours direct), il en conserve les exclamations, la ponc-tuation et les éléments de contact.

Au style indirect, il emprunte ses temps et ses pronoms personnels (imparfait et plus-que-parfait, troi¬sième personne), mais il exclut les marques de la subordination.

Exemples :

Style direct : « Et puis, zut !, songeait-elle, je demande mon plaisir, rester en tas, tourner mes pouces. «

Style indirect : « Elle songeait qu'elle demandait son plaisir, rester en tas, tourner ses pouces. «

Style indirect libre : « Et puis, zut ! elle demandait son plaisir, rester en tas, tourner ses pouces. «

 

LEXIQUE

DES TERMES PROFESSIONNELS EMPLOYÉS PAR ZOLA

 

Blanchisseuse de fin : blanchisseuse chargée des pièces de linge délicat, des bonnets et des pièces de dentelle.

Brunisseuse : ouvrière qui polit les mé-taux.

Berline : wagonnet sur rails, tiré par un cheval ou poussé par un hersheur.

Carreau de la mine : emplacement sur lequel on stocke le charbon extrait.

Col tordu : cou tordu, posture des ha-veurs couchés, la tête renversée dans certaines veines très étroites.

Cuvelage : pièces de charpente qui for-ment une cuve et rendent les puits étanches aux eaux souterraines.

 

Galibot : enfant-manoeuvre aidant au service des voies.

Haveur : mineur chargé de la taille, de l'abattage du charbon.

Herscheur : ouvrier chargé de pousser les berlines de charbon ; le plus sou¬vent ce travail est confié à des femmes.

Machineur : ouvrier qui actionne et en-tretient les machines de la mine, tra-vail très qualifié.

Porion : contremaître.

 

CHRONOLOGIE SUCCINCTE DU NATURALISME 1- L'émergence du mouvement naturaliste (1865-1876) 

1865 Germinie Lacerteux, des Goncourt, ouvre le roman aux basses classes. 1867 Zola tente une « clinique des passions « dans Thérèse Raquin.

1868 Le critique du Figaro, Louis Ulbach, dénonce Thérèse Raquin et « la litté-rature putride « qui substitue « l'éloquence du charnier à l'éloquence de la chair «, il s'attaque en même temps à la peinture de Manet : « Zola voit la femme comme M. Manet la peint, écrit-il, couleur de boue avec des ma-quillages roses. «

Car Zola défend aussi les peintres qu'on appellera bientôt « impression-nistes «. En 1868, le portrait de Zola par Manet consacre l'union du natura-lisme et de la peinture moderne.

1869 Haubert, L'Éducation sentimentale.

1871 Début des Rougon-Macquart.

1877 L'Assommoir consacre le succès du naturalisme en littérature.

2 - De l'union (1876-1884) à la déchirure

À partir de 1877 paraissent, outre les oeuvres de Zola, de nombreux

romans naturalistes, entre autres : La Fille Elisa, des Goncourt (1877), Les

Soeurs Vatard, de Huysmans (1879), L'Enfant, de Vallès (1879).

1880 Les Soirées de Médan (Zola, Huysmans, Céard, Hennique, Alexis et Mau 

passant). Zola publie en volume Le Roman expérimental.

1883 Maupassant, Une vie.

1884 À Rebours, de Huysmans, marque le début de la déchirure.

1885 Zola, Germinal ; Maupassant, Bel-Ami.

1887 Le Manifeste des Cinq contre La Terre entérine la rupture des romanciers

de la nouvelle génération avec le maître de Médan.

1893 Émile Zola termine Les Rougon-Macquart avec Le Docteur Pascal.

« LEXIQUE DES TERMES PROFESSIONNELS EMPLOYÉS PAR ZOLA Blanchisseuse de fin : blanchisseuse chargée des pièces de linge délicat, des bonnets et des pièces de dentelle.

Brunisseuse : ouvrière qui polit les mé­ taux.

Berline : wagonnet sur rails, tiré par un cheval ou poussé par un hersheur.

Carreau de la mine : emplacement sur lequel on stocke le charbon extrait.

Col tordu : cou tordu, posture des ha­ veurs couchés, la tête renversée dans certaines veines très étroites.

Cuvelage : pièces de charpente qui for­ ment une cuve et rendent les puits étanches aux eaux souterraines.

Galibot : enfant-manœuvre aidant au service des voies.

Haveur : mineur chargé de la taille, de l'abattage du charbon.

Herscheur : ouvrier chargé de pou8ser les berlines de charbon ; le plus sou­ vent ce travail est confié à des femmes.

Machineur : ouvrier qui actionne et en­ tretient les machines de la mine, tra­ vail très qualifié.

Porion : contremaître.

CHRONOLOGIE SUCCINCTE DU NATURALISME 1 -L'émergence du mouvement naturaliste (1865-1876) 1865 Germinie Lacerteux, des Goncourt, ouvre le roman aux basses classes.

1867 Zola tente une « clinique des passions » dans Thérèse Raquin.

1868 Le critique du Figaro, Louis Ulbach, dénonce Thérèse Raquin et « la litté­ rature putride » qui substitue « !'éloquence du charnier à !'éloquence de la chair», il s'attaque en même temps à la peinture de Manet: «Zola voit la femme comme M.

Manet la peint, écrit-il, couleur de boue avec des ma­ quillages roses.

» Car Zola défend aussi les peintres qu'on appellera bientôt « impression­ nistes».

En 1868, le portrait de Zola par Manet consacre l'union du natura­ lisme et de la peinture moderne.

1869 Flaubert, L'Éducation sentimentale.

1871 Début des Rougon-Macquart.

1877 L'Assommoir consacre le succès du naturalisme en littérature.

2 - De l'union (1876-1884) à la déchirure À partir de 1877 paraissent, outre les œuvres de Zola, de nombreux romans naturalistes, entre autres : La Fille Elisa, des Goncourt ( 1877), Les Sœurs Vatard, de Huysmans (1879), L'Enfant, de Vallès (1879).

1880 Les Soirées de Médan (Zola, Huysmans, Céard, Hennique, Alexis et Mau- passant).

Zola publie en volume Le Roman expérimental.

1883 Maupassant, Une vie.

1884 À Rebours, de Huysmans, marque le début de la déchirure.

1885 Zola, Germinal ; Maupassant, Bel-Ami.

1887 Le Manifeste des Cinq contre La Terre entérine la rupture des romanciers de la nouvelle génération avec le maître de Médan.

1893 Émile Zola tennine Les Rougon-Macquart avec Le Docteur Pascal.

N° de projet: 10082414-(1)- 29.5 - OSBA 80 -Août 1999 Imprimé en France par I.M.E.

- 25110 Baume les dames - N° d'imprimeur: 13137. »

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