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LEXIQUE PHILOSOPHIQUE (de Objectivité à Organicisme)

Publié le 10/07/2010

Extrait du document

Objectivité :

qualité de ce qui est objectif. Caractérisant un sujet connaissant, elle implique impartialité, rigueur dans la méthode et validité des opérations ; elle constitue une garantie de scientificité.

Objet :

littéralement, "ce qui est jeté devant". S'oppose donc à sujet, peut donner lieu à expérience et se distingue de l'acte de conscience ou de connaissance par lequel le sujet le saisit. Plus généralement, ce qui a une réalité existante. Enfin, ce qui est visé, le but : on parle ainsi d'objet du désir.

Obligation :

en Morale, caractère impératif de la loi morale du point de vue formel ainsi que les actes concrets qu'il faut accomplir afin de réaliser le contenu de cette loi morale. En droit, désigne ce que nous devons faire afin de respecter la loi juridique.

Obscur : contraire de clair.

Observation :

 

acte de considérer attentivement. "L'observation est ce qui montre les faits" (Claude Bernard). Joue un grand rôle dans la méthode expérimentale. Désigne aussi le résultat de l'observation, prise dans le sens précédent.

Obsession :

 

idée qui, ne cessant de s'imposer à l'esprit, le tourmente et peut relever d'un état pathologique.

Obstacle :

empêche l'action. Pour Bachelard, les "obstacles épistémologiques" sont les difficultés que rencontre le scientifique dans sa recherche et qui, devant être franchies ou contournées, sont à l'origine de découvertes et de progrès : ils ont donc une valeur positive.

Occasionnelle (cause) :

chez Malebranche, cause naturelle ou tangible à qui l'entendement attribue à tort une efficacité, mais qui n'est que "l'occasion" permettant à Dieu de faire intervenir sa causalité propre, qui seule peut être suivie d'effet et être efficace. Cette conception s'appelle occasionnalisme.

Occulte :

mystérieux, caché. On parle de forces et de qualités occultes ; les "sciences occultes" pensent pouvoir les comprendre et agir sur elles. L'occultisme est la conception qui croit dans l'existence de réalités occultes.

Œdipe (complexe d') :

chez Freud, désigne la relation triangulaire qui unit l'enfant à ses parents entre trois et cinq ans. Il se caractérise par une hostilité allant jusqu'au désir de mort à l'endroit du parent du même sexe et par un désir sexuel pour le parent du sexe opposé. Constituant de l'histoire psychique d'un individu, il lui fait prendre conscience de l'interdit (prohibition de l'inceste). Bien des névroses sont expliquées par les psychanalyste par des OEdipes mal résolus. OEdipe, rappelons-le, est ce personnage des tragédies de Sophocle à qui le destin avait prédit qu'il tuerait son père et coucherait avec sa mère et qui, malgré lui, pour son malheur, fit ces deux actes. Freud voit dans l'Œdipe une structure universelle, alors que d'autres considèrent qu'elle est fortement marquée par la société viennoise dans laquelle il vivait.

Oligarchie :

système politique où quelques-uns exercent le pouvoir dans le sens de leur intérêt.

On :

pronom indéfini. En philosophie, renvoie à l'opinion commune la plus répandue et la plus impersonnelle. Heidegger dénonce cette domination du "on", existence-en-commun qui, selon lui, ne peut déboucher que sur la banalité et la dissolution de l'individu dans le groupe.

Onirique : concerne les rêves.

Ontique :

concerne l'existence concrète et quotidienne des étants

Ontologie :

autre manière de dire Métaphysique. A l'être pour objet, "l'être en tant qu'être" pour Aristote, l'être comme existence pour les Existentialistes.

Ontologique :

concerne l'être. Chez Heidegger, s'oppose à ontique et caractérise l'être de l'étant.

Opinion :

impression ou croyance spontanée d'un individu (opinion privée) ou d'un groupe social (opinion publique). Platon classe l'opinion (doxa, en grec) parmi les connaissances inférieures, tout en distinguant la simple opinion, qui est de l'ordre de l'illusion, et la croyance, qui est une opinion droite (vraie mais sans justification rationnelle). L'opinion platonicienne s'oppose à la pensée philosophique, à la science, à la dialectique, au logos, à l'idée. Elle reste de l'ordre du sensible, alors que la philosophie

relève de l'intelligible.

Apparence, l'opinion ne sera jamais idée. Spinoza classerait l'opinion dans le premier et le second genres de connaissances (connaissance par ouï-dire et connaissance par expérience vague), en aucun cas dans le troisième (connaissance selon la cause et l'effet).

Opposition :

caractère des propositions qui, ayant même sujet et `même prédicat, diffèrent cependant selon la quantité (extension) ou selon la qualité ou selon les deux à la fois. En Psychologie, attitude de refus. En Politique, consiste à faire obstacle au gouvernement ou à un projet.

Optimisme :

ne voit que le bon côté des choses, au sens vulgaire. En philosophie, et spécialement chez Leibniz, considère que notre monde est, "entre tous les mondes possibles, le meilleur de tous".

Ordre :

idée fondamentale de l'esprit humain qui implique une disposition rationnelle organisée selon les catégories de la Logique. Pascal distingue trois ordres : du coeur, de l'esprit et de la charité. Chaque philosophie apporte sa conception de l'ordre. On parle aussi bien d'ordre mathématique, logique, moral ou politique...

Organe :

partie d'un corps ou d'une machine ayant une fonction. Instrument destiné à remplir une fonction précise.

Organicisme :

conception qui explique la vie par la seule organisation de la matière vivante. En sociologie, l'organicisme considère la société comme un grand organisme et, partant, lui applique les lois biologiques.

 

 

« concerne l'existence concrète et quotidienne des étants Ontologie : autre manière de dire Métaphysique.

A l'être pour objet, "l'être en tant qu'être" pour Aristote, l'être commeexistence pour les Existentialistes. Ontologique : concerne l'être.

Chez Heidegger, s'oppose à ontique et caractérise l'être de l'étant. Opinion : impression ou croyance spontanée d'un individu (opinion privée) ou d'un groupe social (opinion publique).

Platonclasse l'opinion (doxa, en grec) parmi les connaissances inférieures, tout en distinguant la simple opinion, qui est de l'ordre de l'illusion, et la croyance, qui est une opinion droite (vraie mais sans justification rationnelle).

L'opinionplatonicienne s'oppose à la pensée philosophique, à la science, à la dialectique, au logos, à l'idée.

Elle reste de l'ordre du sensible, alors que la philosophie relève de l'intelligible. Apparence, l'opinion ne sera jamais idée.

Spinoza classerait l'opinion dans le premier et le second genres deconnaissances (connaissance par ouï-dire et connaissance par expérience vague), en aucun cas dans le troisième(connaissance selon la cause et l'effet). Opposition : caractère des propositions qui, ayant même sujet et `même prédicat, diffèrent cependant selon la quantité(extension) ou selon la qualité ou selon les deux à la fois.

En Psychologie, attitude de refus.

En Politique, consiste àfaire obstacle au gouvernement ou à un projet. Optimisme : ne voit que le bon côté des choses, au sens vulgaire.

En philosophie, et spécialement chez Leibniz, considère quenotre monde est, "entre tous les mondes possibles, le meilleur de tous". Ordre : idée fondamentale de l'esprit humain qui implique une disposition rationnelle organisée selon les catégories de laLogique.

Pascal distingue trois ordres : du coeur, de l'esprit et de la charité.

Chaque philosophie apporte saconception de l'ordre.

On parle aussi bien d'ordre mathématique, logique, moral ou politique... Organe : partie d'un corps ou d'une machine ayant une fonction.

Instrument destiné à remplir une fonction précise. Organicisme : conception qui explique la vie par la seule organisation de la matière vivante.

En sociologie, l'organicisme considèrela société comme un grand organisme et, partant, lui applique les lois biologiques.. »

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