n. f. 1. Syn. d'ascendant (1 ). 2. MÉTÉOROL. Courant

n. f. 1. Syn. d'ascendant (1 ). 2. MÉTÉOROL. Courant aérien vertical, dirigé de bas en haut. V. Encycl. Encycl. MÉTÉOROL. L'ascendance est le nom réservé dans l'atmosphère aux mouvements verticaux lorsqu'ils sont dirigés vers le haut. Lorsqu'ils sont dirigés vers le bas, on parle de subsidence. À grande échelle, les mouvements de l'atmosphère ne sont jamais parfaitement horizontaux, mais se font plutôt suivant des surfaces inclinées en pente très douce de l'ordre de 1 km pour 1 000 km. L'air ascendant se refroidit par détente et atteint un point de condensation à partir duquel apparaît le nuage formé de très fines gouttelettes. L'ascension se poursuivant permet aux gouttelettes de grossir suffisamment pour tomber en pluie sous l'effet de leur propre poids. L'ascendance est dite thermique quand elle se produit au-dessus d'une étendue d'eau relativement plus chaude que les surfaces voisines: elle est ainsi à l'origine de la brise de mer. L'ascendance peut être aussi orographique: l'air qui rencontre un obstacle montagneux est forcé de s'élever - ou frontale. Lorsque les fronts, qui sont des zones de rencontre entre masses d'air, se déplacent dans des directions convergentes, on parle d'ascendance frontale. L'air convergent dans les basses couches s'échappe vers le haut. Les zones frontales forment des écharpes nuageuses étroitement associées aux dépressions et peuvent s'étirer sur des milliers de kilomètres. À beaucoup plus petite échelle se produisent des mouvements de convection analogues à ce qui se passe dans une casserole d'eau bouillante. L'air réchauffé à sa base tend à s'élever, et le mouvement s'organise en cellules de dimensions horizontales et verticales voisines, de l'ordre d'une dizaine de kilomètres au plus. Si l'ascension est suffisamment vigoureuse et l'air suffisamment humide, on voit apparaître un nuage de type cumulus dans chaque branche ascendante. Le phénomène de l'ascendance est couramment utilisé par les pilotes de planeurs