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Le courant clé : le stoïcisme

Publié le 08/08/2014

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Le courant clé : le stoïcisme

La morale stoïcienne repose sur l'idée que le monde, le cosmos, est tout entier gouverné par la raison. Cosmos, en grec, signifie à la fois l'ordre et l'univers (par opposition à chaos). Parce que l'Univers est rationnel, l'homme peut le comprendre par sa raison, c'est-à-dire découvrir les causes et les raisons de tout ce qui arrive. Faute de cette compréhension, l'homme est dominé par ses passions, c'est-à-dire par le désir que les choses soient autres que ce qu'elles sont. La passion est le mouvement par lequel l'homme dit non au monde, et vou¬drait voir son désir triompher de la réalité. Par la passion, l'homme projette son propre désordre intérieur sur le monde. La passion est l'origine du malheur de l'homme, puisqu'elle rend l'homme incapable de comprendre le monde, de l'accepter et donc d'y trouver sa place. La philosophie est la voie de la réconciliation de l'homme avec le monde : comprenant par sa raison la rationalité et la nécessité de l'Univers, l'homme se déprend de ses passions, et n'ac¬quiesce en définitive au monde qu'en acquiesçant à sa propre raison. •

« Les sujets • La philosophie est-elle une activité sérieuse 7 1.

La philosophie s'enracine dans les questions les plus graves qui se posent aux hommes.

Il.

Gratuité de la philosophie qui montre la vanité des activités « sérieuses » de la vie quotidienne .

Ill.

Mais cette critique des activités faussement sérieuses se fait au nom d'un sérieux véritable.

• Une « philosophie du sens commun » implique-t-elle une contradiction 7 1.

La philosophie comme critique du sens commun et de ses fausses évidences.

Il.

Le questionnement philosophique sur le sens commun consiste à en dégager la philosophie implicite.

Ill.

La philosophie comme quête de vérités universelles, qui donc seraient authentiquement « communes » à tous les hommes usant de leur raison.

• Que cherche le philosophe 7 1.

Le philosophe en quête de lui-même.

( « Je me suis cherché moi-même .

» Héraclite) Il.

Le philosophe cherchant à sortir de lui-même, en quête de la réalité .

Ill.

Le philosophe en quête de l'universalité, de l'accord universel entre êtres raisonnables comme garant de cette réalité.

• «D'abord vivre, ensuite philosopher»: que penser de ce dicton 7 1.

La philosophie comme réflexion sur le vécu.

Il.

La philosophie préparant et éclairant l'action : l'éthique et la politique.

Ill.

La philosophie comme mode de vie: la« vie philosophique».

VOC AS U L Al l=IE Adion Toute action suppose une initiative d'un sujet; ce n'est donc qu'improprement que l'on parle d'une action d'un corps sur un autre.

Une action suppose un projet, une analyse de la situation, la représen­ tation de fins à atteindre, une réflexion sur les moyens appropriés pour les atteindre.

Le comportement réflexe ou instinctif ne peut donc pas être qualifié d'action (Sartre).

Toute cette dimension théorique n'est pas un simple préalable à l'action mais consti­ tue plutôt l'un de ses moments (Hegel).

Passion La morale classique oppose l'action, dans laquelle lâme dispose du corps, à la passion par laquelle c'est le corps qui s'impose à l'âme.

(Descartes) Philosophie ttymologiquement amour de la sagesse, philosopher ne consiste pas en la possession d'un savoir ou d'une sagesse supérieurs à ceux des autres, mais au contraire dans le sentiment plus vif de leur absence et dans la résolution intrépide de s'en enquérir.

Sagesse La sagesse constitue à la fois ce dont la phi­ losophie se défie toujours (en particulier les sagesses morales ou religieuses qui prétendent ensei­ gner aux hommes comment ils doivent se conduire, et qui donc semblent rendre inutile l'effort de penser par soi-même) et le but ultime auquel elle tend depuis toujours (accéder à la vie bonne sous la conduite de la droite raison) mais dans lequel elle viendrait à s' abolir s'il était enfin réalisé .

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