Devoir de Philosophie

1922: Landru, « l'assassin du dimanche », est guillotiné à Versailles

Publié le 24/03/2019

Extrait du document

Guillotiné en février 1922 à Versailles après avoir assassiné dix femmes dont les corps n'ont pas été retrouvés, Landru n'a jamais avoué sa culpabilité malgré des preuves accablantes. Sa scrupuleuse comptabilité a permis de reconstituer ses crimes.

Boulevard du crime

Le 25 février 1922, à la prison de Versailles, Henri-Désiré Landru, dont le recours en grâce vient d'être rejeté, est guillotiné. À son avocat lui demandant la vérité, le condamné répond « Désolé, maître, c'est mon petit bagage ». Même devant la mort, il n'aura jamais avoué ses crimes.

 

L'affaire défraye la chronique, surtout depuis l'ouverture du procès, le 7 novembre 1921. Celui-ci se poursuit jusqu'au 30, date du jugement rendu par la cour d'assises de Versailles. La presse suit l'événement pour un public passionné. Chaque jour ajoute une page à l'incroyable feuilleton ponctué par les assassinats en série de ce Barbe bleue du xx^ siècle. Au palais de justice, la foule se presse et même les célébrités du temps sont présentes. On y voit Mis-tinguett, Colette, et bien d'autres.

 

L'affaire commence le 11 avril 1919 par l'arrestation de Landru dans son appartement parisien où il vit avec sa maîtresse. À l'origine, deux plaintes provenant de familles de femmes disparues. Point commun des disparitions, Landru a demandé ces femmes en mariage et les a invitées dans sa villa de Gambais d'où elles ne sont jamais revenues. Connu des services de police, l'homme est un escroc et a fait de la prison avant d'être condamné par défaut à la déportation aux colonies. Changeant fréquemment d'identité afin de mieux échapper à la justice, il s'est lancé dans l'escroquerie au mariage... en supprimant les postulantes après les avoir dépouillées de leurs biens.

 

Lorsque la police enquête, c'est la stupeur. Le petit homme à la longue barbe, aux yeux bleus et au crâne dégarni s'avère être un archiviste méthodique et pointilleux. Une manie qui permet aux enquêteurs de retrouver les noms, puis les dossiers consacrés à ses victimes. Son sens de l'économie tatillonne le pousse à prendre un billet aller simple à

Gambais pour ses victimes, ce qui le perdra.

 

Les crimes de Landru commencent en 1914. Pendant toute la guerre, en utilisant les petites annonces, il séduit les veuves, les femmes délaissées, de préférence peu entourées. Il évalue leur fortune, même mince, qu'il commence à utiliser en leur promettant le mariage. Quand il n'a plus besoin d'elles, il les amène à la

16 juin 1939 Eugène Weidmann

 

Le 16 juin 1939, Eugène Weidmann, condamné à mort, est guillotiné à Versailles. C'est la dernière exécution publique, l'autorité judiciaire estimant alors que la fête qui s'est déroulée toute la nuit sur la place, devant la guillotine, est d'un goût douteux. Weidmann est accusé de l'assassinat de cinq personnes, dont une Américaine et un routier. Ses complices ont échappé à la guillotine. Roger Million est condamné aux travaux forcés à perpétuité et Jean Blanc à 20 ans, alors que Colette Tricot, maîtresse de Million, est acquittée.

Eugène Weidmann pendant son procès à Versailles

« Landru rend ses comptes » comme le

 

Le Petit Journal illustré du13 novembre 1921. maison de Gambais et les fait disparaître. Dans sa comptabilité, on note l'achat de 70

« Landru à Gambais lors d'une reconst itution Landru, « l'assassin du dimanche », est guillotiné à Versailles Guillotiné en février 1922 à Versailles après avoir assassiné dix femmes dont les corps n'ont pas été retrouvés, Landru n'a jamais avoué sa culpabilité malgré des preuves accablantes.

Sa scrupuleuse comptabilité a permis de reconstituer ses crimes.

L e 25 février 1922, à la prison de Versailles, Henri-Désiré Landru, dont le recours en grâce vient d'être rejeté, est guillotiné.

À son avocat lui deman­ dant la vérité, le condamné répond « Désolé, maître, c'est mon petit bagage ».

Même devant la mort, il n'aura jamais avoué ses crimes.

L'affaire défraye la chronique, surtout depuis l'ouverture du procès, le 7 novembre 1921.

Celui -ci se poursuit jusqu'au 30, date du juge­ ment rendu par la cour d'assises de Versailles.

La presse suit l'événement pour un public passionné.

Chaque jour ajoute une page à l'incroyable feuilleton ponctué par les assassinats en série de ce Barbe bleue du xx• siècle.

Au palais de justice, la foule se presse et même les célébrités du temps sont présentes.

On y voit Mis­ tinguett, Colette, et bien d'autres.

L'affaire commence le 11 avril 1919 par l'arrestation de Landru dans son appartement parisien où il vit avec sa maîtresse.

À l'origine, deux plaintes provenant de familles de femmes disparues.

Point commun des disparitions, Landru a demandé ces femmes en mariage et les a invitées dans sa villa de Gambais d'où elles ne sont jamais revenues.

Connu des services de police, l'homme est un escroc et a fait de la prison avant d'être condamné par défaut à la déportation aux colonies.

Changeant fréquemment d'identité afin de mieux échapper à la justice, il s'est lancé dans l'escroquerie au mariage ...

en supprimant les postulantes après les avoir dépouillées de leurs biens.

Lorsque la police enquête, c'est la stupeur.

Le petit homme à la longue barbe, aux yeux bleus et au crâne dégarni s'avère être un archiviste méthodique et pointille ux.

Une manie qui permet aux enquêteurs de retrouver les noms, puis les dossiers consacrés à ses victimes.

Son sens de l'économie tatillonne le pousse à prendre un billet aller simple à Gambais pour ses victimes, ce qui le perdra.

Les crimes de Landru commencent en 1914.

Pendant toute la guerre, en utilisant les petites annonces, il séduit les veuves, les femmes délais­ sées, de préférence peu entourées.

Il évalue leur fortune, même mince, qu'il commence à utiliser en leur promettant le mariage.

Quand il n'a plus besoin d'elles, il les amène à la « Landru rend ses comptes » comme le titre Le Petit Journal illustré du 13 novembre 1921.

maison de Gambais et les fait dispa­ raître.

Dans sa comptabilité, on note l'a chat de 70 scies à mé taux en quatre ans ...

Les enquêteurs n'ont rien retrouvé mais ils estiment que les femmes ont été découpées et brûlées dans la cuisinière.

Dans sa plaidoirie, son avocat Maître Moro Giafféri insiste sur le fait qu'on ne peut condamner un homme sans avoir retrouvé les victimes.

D'autant que Landru a toujours clamé son innocence.

Mais, le faisceau des preuves si accablantes ne peut le faire échapper à son chât iment.

Déclaré sain d'esprit, ce tueur cynique demeure un person­ nage effrayant.

Les gains retirés de ses assassinats sont bien maigres et nécessitent des trésors d'imagination, des dépenses, un emploi du temps surchar gé, car il « travaille » plusieurs victimes à la fois.

La monstrueuse personnalité de ce maniaque du crime demeure une énigme.

Boulevard du crime 16 juin 1939 Eugène Weidmann Le 16 juin 1939, Eugène Weidmann, condamné à mort, est guillotiné à Versailles.

C'est la dernière exécution publique, l'autorité judiciaire estimant alors que la fête qui s'est déroulée toute la nuit sur la place, devant la guillotine, est d'un goût douteux.

Weidmann est accusé de l'assassinat de cinq personnes, dont une Améri­ caine et un routier.

Ses complices ont échappé à la guillotine.

Roger Million est condamné aux travaux forcés à perpétuité et Jean Blanc à 20 ans, alors que Colette Tricot, maîtresse de Million, est acquittée.

25 mai 1946 Docteur Petiot Avec 27 cadavres brûlés dans la chaudière de son hôtel particulier parisien, le Dr Petiot surpasse Landru.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, le médecin promet­ tait une filière d'évasion aux personnes en danger en leur donnant rendez-vous chez lui.

Il demandait à chacun de venir avec une seule valise contenant ce qu'il avait de plus précieux.

Gardant le bagage, il brûlait ses victimes.

Un feu de cheminée fit découvrir le sinistre charnier en mars 1944.

Petiot fut exécuté le 25 mai 1946.

28 novembre 1972 Buffet et Bontemps Claude Buffet condamné à perpétuité pour meurtre et Roger Bontemps à 20 ans de réclusion pour vols, prennent en otage une infirmière et un gardien dans l'infirmerie de la prison de Clairvaux lors d'une mutinerie le 21 septembre 1971.

Ils exigent leur libéra­ tion, de l'argent et des armes contre la vie de leurs otages.

La police refuse, donne l'assaut et les criminels abat­ tent les otages.

Ils sont condamnés à mort et exé­ cutés le 28 novembre 1972.

1" décembre 1987 Thierry Paulin Arrestation à Paris de Thierry Paulin, 24 ans, inculpé pour le meurtre de 21 vieilles dames.

Il meurt du sida en prison le 16 avril 1989.

Son complice Jean-Thierry Mathurin est condamné à la perpétuité le 20 décembre 1991.

1922 Eugène Weidmann pendant son procès à Versailles Le docteur Petiot et son avocat Maître Fleuriot dans le box des accusés, le 1•avril 1946 73. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles