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Anthologie de poème sur le rêve et l'imaginaire.

Publié le 05/06/2013

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Anthologie de poèmes sur le rêve et l'imaginaire. Incipit d'Aurélia, Nerval. L'étranger, Baudelaire. Mon rêve familier, Verlaine. Nuit d'Hiver, Charles Trenet. Ne réveillez pas Dieu, Jean Cocteau. Voyage du Silence, Paul Eluard. Ici-bas, René-François Sully Prudhomme . À quelqu'un qui me réveillait. Antoine-Vincent Arnault Rêves, Auguste Angellier La Chambre Double, Baudelaire. Les Bienfaits de la Nuit. Maurice Rollinat Incipit d'Aurélia, Le rêve est une seconde vie. Je n'ai pu percer sans frémir ces portes d'ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible. Les premiers instants du sommeil sont l'image de la mort ; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l'instant précis où le moi, sous une autre forme, continue l'oeuvre de l'existence. C'est un souterrain vague qui s'éclaire peu à peu, et où se dégagent de l'ombre et de la nuit les pâles figures gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes. Puis le tableau se forme, une clarté nouvelle illumine et fait jouer ces apparitions bizarres : - le monde des Esprits s'ouvre pour nous. Gérard de Nerval. - Aurélia. L'étranger " Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère ?- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.- Tes amis ?- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.- Ta patrie ?- J'ignore sous quelle latitude elle est située.- La beauté ?- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.- L'or ?- Je le hais comme vous haïssez Dieu.- Eh! Qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages ! " Charles Baudelaire - Le Spleen de Paris   Aurélia (Gérard De Nerval) - Mon rêve familier Je fais souvent ce rêve étrange et pén&...

« Incipit d'Aurélia, Le rêve est une seconde vie.

Je n’ai pu percer sans frémir ces portes d’ivoire ou de corne qui nous séparent du monde invisible.

Les premiers instants du sommeil sont l’image de la mort ; un engourdissement nébuleux saisit notre pensée, et nous ne pouvons déterminer l’instant précis où le moi , sous une autre forme, continue l’œuvre de l’existence.

C’est un souterrain vague qui s’éclaire peu à peu, et où se dégagent de l’ombre et de la nuit les pâles figures gravement immobiles qui habitent le séjour des limbes.

Puis le tableau se forme, une clarté nouvelle illumine et fait jouer ces apparitions bizarres : - le monde des Esprits s’ouvre pour nous. Gérard de Nerval.

- Aurélia.. »

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