australopithèque - anthropologie.
Publié le 19/05/2013
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Crâne d'Australopithecus afarensis
Ce crâne d'Australopithecus afarensis, une des plus anciennes espèces d'hominidés, est âgé d'environ quatre millions d'années.
Les portions de couleur claire représentent les fragments d'osréellement retrouvés tandis que les secteurs de couleur foncée sont une reconstitution des morceaux manquants.F.
Schneidermeyer/Oxford Scientific Films
Les fossiles d’australopithèques les plus anciens et présentant suffisamment de détails anatomiques pour en permettre la classification par espèce remontent à plus de 4 millions d’années.
Les espèces ayant existé jusqu’à des époques plus récentes se
sont éteintes il y a approximativement 1 million d’années, mais la raison de cette extinction demeure inconnue.
Empreintes de pas d'australopithèques
Ces traces de pas, découvertes en 1978 par l'équipe l'anthropologiste Mary Leakey à Laetoli, en Tanzanie, ont été laissées par deux Australopithecus afarensis il y a environ 3,6 millions d'années.John Reader/Photo Researchers, Inc.
Les australopithèques partageaient avec les singes un certain nombre de caractéristiques : un cerveau de petite taille, d’énormes canines, les proportions des diverses parties du corps, ou encore la courbure du squelette des mains et des pieds.
Le
bassin et les jambes, en revanche, étaient clairement adaptés à la bipédie (on pense que ce sont les premiers hominidés à avoir utilisé la marche sur deux pieds).
Leur dentition permet de supposer que leur régime alimentaire s’apparentait à celui des
singes actuels (essentiellement des fruits et des légumes).
Ils devaient toutefois, en raison de leur bipédie, cueillir les aliments de manière différente.
À l’instar des singes actuels, la taille des australopithèques mâles était plus grande que celle des
femelles.
Les espèces les plus anciennes possédaient plus de traits communs avec les singes que les espèces postérieures, notamment au niveau de la dentition, mais, avec le temps, les canines sont devenues plus petites et les molaires plus grandes.
4 DIFFÉRENTES ESPÈCES ET ÉVOLUTION
Les différences entre les espèces différentes espèces identifiées d’australopithèques affectent principalement les caractéristiques anatomiques du crâne, du visage, de la mâchoire, ainsi que la dentition.
Ces différences reflètent l’évolution et
l’adaptation à divers environnements et modes d’alimentation..
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