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CLASSER LES TEXTES ET LES ECRITS Hatier Tome 1 - Chapitre

Publié le 05/04/2015

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CLASSER LES TEXTES ET LES ECRITS Hatier Tome 1 - Chapitre 8 Des classifications diverses pour divers usages ? Selon le support : on distingue les extraits de livres, de dictionnaires, d'encyclopédies, d'un catalogue d'éditeur, d'un manuel scolaire, d'un album ou d'un album de bande dessinée, d'un calendrier. Il peut aussi s'agir de photocopie d'affiche, d'une notice d'emploi ou d'un emballage de disque ? telle classification utile à une bibliothécaire ou pour le fonctionnement d'une BCD. ? Selon les destinataires : Le public visé peut être différent. Une réflexion sur les destinataires visés par un texte est particulièrement importante avant d'aborder la lecture ou l'écriture d'un texte. ? Selon la visée et le pacte de lecture passé avec le lecteur : Distinction des écrits documentaires et des textes littéraires ? distinction pertinente avec de jeunes enfants qui ont souvent du mal à distinguer le réel de l'imaginaire. ? Selon le contenu : soit informatif soit que les textes jouent avant tout avec le langage. Le principe de classification est alors constitué par les fonctions du langage, proposées par Jakobson. ? Selon le type d'écrit ou genre social : autant de catégories que d'écrits ? dos de couverture, devinette, nouvelle, articles d'encyclopédie ou de dictionnaires...... ? Selon le genre littéraire : Cette classification permettrait d'opposer par ex. le conte aux récits d'aventure ou d'anticipation. Des classifications binaires On peut aussi utiliser un principe de classification binaire tel que la : ? Présence ou l'absence de schémas ce qui recoupe la classification par visée ? Ex dans un texte scientifique. Importance de la prise de conscience par les enfants qu'un schéma ou un tableau rende compte d'un résultat plus clairement qu'un texte continu. ? La typographie (écrit gros ou petit) peut fournir des principes de classification : elle peut dépendre de la nature des destinataires, des supports et des domaines. La première vision globale du texte, sa silhouette, fournit des informations qui guideront ensuite la lecture. Une classification énonciative D'un point de vue linguistique, le classement peut aussi s'opérer selon le mode d'énonciation ? opposition entre des textes à la 1ère personne ou centrés sur le destinataire ou à la 3ème personne en système de temps du discours (présent et passé composé) ou en système de temps du récit (passé simple et imparfait). Une classification par types de séquences textuelles La classification la plus reconnue est celle que propose Jean-Michel Adam par types de séquences textuelles, elle distingue les séquences : - narratives, descriptives, explicatives, injonctives, argumentatives. Chaque catégorie se caractérise par des invariants et des variations. L'hétérogénéité des textes Certains textes sont dits hétérogènes lorsqu'ils comportent plusieurs séquences textuelles. Bien d'autres classifications seraient possibles selon qu'il s'agit d'écrits complets ou d'extraits. Il faut veiller à ce que chacun des classements proposés mette en oeuvre un seul principe de classification et qu'il soit donc homogène. Les textes peuvent être classés de points de vue très différents. Il existe plus de 800 termes d'usage courants pour catégoriser les textes. Quelles typologies pour un usage didactique ? Problèmes spécifiques posés par la classification d'écrits Le linguiste, par ex, essaie d'inventorier les marqueurs caractéristiques des divers types de discours. Les principes de classification peuvent être va...

« Une classification par types de séquences textuelles La classification la plus reconnue est celle que propose Jean-Michel Adam par types de séquences textuelles, elle distingue les séquences : - narratives, - descriptives, - explicatives, - injonctives, - argumentatives. Chaque catégorie se caractérise par des invariants et des variations. L’hétérogénéité des textes Certains textes sont dits hétérogènes lorsqu’ils comportent plusieurs séquences textuelles. Bien d’autres classifications seraient possibles selon qu’il s’agit d’écrits complets ou d’extraits. Il faut veiller à ce que chacun des classements proposés mette en œ uvre un seul principe de classification et qu’il soit donc homogène. Les textes peuvent être classés de points de vue très différents.

Il existe plus de 800 termes d’usage courants pour catégoriser les textes. Quelles typologies pour un usage didactique ? Problèmes spécifiques posés par la classification d’écrits Le linguiste, par ex, essaie d’inventorier les marqueurs caractéristiques des divers types de discours.

Les principes de classification peuvent être variés. « Chaque texte est unique dans sa différence, quoiqu’il soit traversé de répétitions, de codes culturels et symboliques » Roland Barthes. La classification s’efforce cependant de repérer des propriétés communes. A quelles caractéristiques doivent répondre des typologies pour être utilisables dans l’enseignement ? Il existe de multiples classifications et on n’en relève pas moins de 22 utiles pour l’enseignement dont la plupart sont issues de la linguistique.

Elles se fondent sur des critères variés : contenu thématique, nature du destinataire, mode énonciatif, organisation globale… Pour être utiles à des fins d’enseignement, ces classifications doivent présenter certaines propriétés : - proposer un nombre limité de catégories, - être opératoires (perceptibles par des enfants d’école primaire), - le principe de classification doit être homogène.. »

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