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Classiques de la cuisine égyptienne

Publié le 26/09/2018

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LE FOUL Pour préparer ce plat délicieux, il faut: des grosses fèves, de l 'huile d'olive, du jus de citron frais, du cumin et des piments, doux ou très forts selon les goûts. Le principe de la recette du foui est simplissime, mais demande de la pratique pour révéler toutes ses subtilités. Dans le fond d'une marmite à fond épais (en cuivre si on en possède une), on fait chauffer l'huile d'olive sans la faire brûler, puis on ajoute les fèves et les autres ingrédients, et on les laisse bouillir. Le tout doit mijoter une nuit durant, à feu doux et surtout pas à gros bouillons.  

La gastronomie est un élément essentiel de la culture égyptienne, et l'art du « bien manger » est aussi important chez les plus modestes que dans les catégories sociales plus favorisées. A partir d'ingrédients simples, de véritables festins sont organisés. Riz, féculents et légumes frais sont les rois de la table. La cuisine égyptienne traditionnelle fait aussi la part belle aux viandes savoureuses et... aux fèves. Témoin, le« foui», le plat national, que l'on déguste à toutes les sauces! 

« ves cuites, fait office de pre­ mier repas, mais dans cer­ taines familles on le consom­ me plutôt en fin d'après-mi­ di, à l'heure du goûter.

Dans les foyers où la tradition du petit-déjeuner copieux s'est perpétuée, le foui s'accom­ pagne d'œufs, de tameza, de biscottes, de pain et de fro­ mage blanc salé très épais.

Devant une telle abondance, on comprend que les Égyp­ tiens n'aient guère d'appétit aux alentours de midi et prennent leur déjeuner dans l'après-midi, vers seize heu­ res.

Le repas du soir, servi tard, est le plus léger et se compose généralement d'un simple sandwich et d'un yaourt.

Exception faite des soirs de ramadan où, à la tombée de la nuit, le fameux hiftar réunit d'immenses ta­ blées autour de festins pan­ tagruéliques.

A cette occa­ sion, le repas devient un acte symbolique, et la tradition veut que chacun -riche ou mendiant -puisse s'inviter à la table familiale dressée dans la rue.

Le foui et la tahina, symboles de la gastronomie égyptienne L e foui est sans conteste le plat national égypt ien .

Dans son extrême simpl ic ité (ce n'est autre qu'une purée de légumes), il symbolise cette gastronomie conviviale vouée à être dégustée entre amis autour d'une grande table où tous les mets se cô ­ toient pour le bonheur de chacun.

Les Égyptiens ont pour habi­ tude de consommer ce plat à n'importe quelle heure de la journée.

On peut le manger tel quel, comme un ragoût de légumes, mais il délivre toutes ses saveurs subtiles si on l'accompagne de pain et LA SALADE DE TAHINA Pour 4 personnes, il faut: 1 verre de purée de grains de sésame (tahina), 2 cuillères à soupe de jus de citron, 2 cuillères à soupe de vinaigre, 4 gousses d'ail , 112 verre d'eau, 2 cuillères à soupe de persil haché, se l, poivre .

Faire bouillir l'eau et la mélanger à la tahina afin de l'éclaircir.

Puis ajouter le jus de citron et le vinaigre en battant à l'aide d'un fouet.

Assaisonner et garnir de persil haché.

Servir sur d'épaisses tranches de pain légèrement tiédies .. »

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