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CM Histoire de la France urbaine ou rurale

Publié le 28/02/2016

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CM Histoire de la France urbaine ou rurale De la Révolution de l’empire carolingien à la révolution industrielle (Fin du IX�me si�cle – début du XX�me si�cle) La lente reconstitution d’un cadre urbain dans un monde rural (IX�me – XII si�cle) Introduction : Charlemagne (IX si�cle) : La France n’existe pas. Comment définir la France ? Empire qui s‘étend à partir des Pyrénées (Catalogne actuelle) jusqu’au pays des Saxons (la Weser) en Allemagne Mort de Charlemagne en 814 843 : Empire Carolingien est divisé en 3 domaines distincts : Un des petits fils de Lothaire : Lotharingie -> Lorraine Louis X le Germanique (partie orientale) : Francie Orientale Charles le Chauve (partie occidentale) : Francie Occidentale 9i�me si�cle : étude du devenir de cette Francie Occidentale qui deviendra le royaume des Francs Avec des rep�res de la géographie actuelle Définition des villes et campagnes ? Campagne : Territoire qui se définit par l’activité agricole, travail des champs. Deuxi�me définition : c’est un espace ouvert, relativement plat ou vallonné qui s’oppose aux espaces cloisonnés (ex : espace Montagnier) Ville : lieu où il n’y a pas de travaux agricoles. Agglomération qui regroupe des habitants supérieure à 2 000 habitants qui se caractérise par la continuité du bâti, pas d’interruption dans le tissu urbain. Ce sont des définitions contemporaines. Montrer, voir que les villes et campagnes sont différentes aux époques antérieures. Les grandes migrations (mouvements d’est en ouest, huns) avec des conditions de vie difficiles, poussés à partir pour une vie favorable et qui se terminent au 9i�me si�cle On passe alors d’un monde romain à autre chose : monde médiéval Problématique : Comment sous l’impact des derni�res migrations sous l’effet d’un nouvel essor économique, s’organisent les monde urbain et rural au début du Moyen-Age ? La désagrégation du cadre politique La fin des grandes migrations et le basculement au nord de l’économie Le phénom�ne visible 800 – 888 : période carolingienne. (Couronnement Charlemagne – disparition) Deux phénom�nes distincts qui ont une influence cruciale sur les dynamismes de la ville et la campagne : Les grandes migrations : fin 3i�me si�cle au début du 4i�me si�cle apr�s J-C avec installation de nouveaux peuples à l’intérieur de l’empire romain Il y avait un pacte (Foedus) traité entre le peuple (barbare) et l’autorité romaine, qui accordait le droit de résider dans un endroit de l’empire romain, à charge d’assurer la sécurité de ces terres face aux ennemis de l’empire. Fin 9i�me si�cle : Vikings, Hongrois, Arabo-musulmans (Sarrasins) qui s’en prend à l’espace occidental. Impact assez minime : Hongrois, Magyares ne dépassent pas la Bourgogne actuelle. Sont rapidement battus en 955 à la bataille du Lechfeld par Otton. Sarrasins, Arabo-Musulmans ont une qu’une faible présence. Présents en 880 jusqu’en 973, campement sarrasin dans la région de l’actuelle Saint-Tropez «  FRAXINETUM », qui devient la Garde-Freinet. Leur but n’est pas d’envahir, mais mener des r�gles de pillage sur mer que sur Terre : ils attaquent les convois commerciaux. Leur rôle est de nuisance qui tend à rompre les communications au sein de ce fragment de l’empire carolingien Vikings : Rôle beaucoup plus important sur les campagnes et villes. Capacité de remonter les grands fleuves avec leurs KNARR. Ils touchent les littoraux et l’intérieur des terres. Ligne bleu = limite d’invasion des vikings. Ils ont eu un rôle direct sur les fortifications de certaines villes romaines. Ils partent de Norv�ge et du Danemark prennent la route de l’ouest, Danois se dirigent vers le sud (Espagne). Ils sont désignés comme NORMANNI. Début 9i�me si�cle jusqu’au début du 10i�me : grand nombre de raids de pillage sur tous les littoraux puis jusqu’à l’intérieur des terres en remontant les fleuves. Seuls capables de témoigner, lire : moines qui sont les principaux centres de richesse, les vikings s’en prendront donc à eux. On ne sait pas les circonstances précises. Les incursions vikings ont contribué à désorganiser l’espace Franc et les pouvoirs politiques issus du monde carolingien. Les dégâts de ces normands sont avant tout politiques, puis économiques et spatiaux. Les raids vikings s’arrêtent en 911 avec le traité de Saint-Clair sur Epte met un terme à cela puisque à l’issue de ce traité, Charles III dit le Simple, Roi des Francs, et un chef normand au nom de Rollon : Charles III conc�de un territoire qui correspond au Dioc�se de Rouen et à l’estuaire de la Seine. En échange, les Vikings s’engagent à défendre ce territoire face aux ennemis Francs. Cela arrangeait Rollon car il avait subi deux défaites : raid contre Paris, devant Chartres. Le lent basculement de l’économie européenne du bassin méditerranéen vers le Nord-ouest de l’Europe : Constat sur la provenance des marchandises, les commerces longent la Manche. On ne sait pas comment cela s’est produit. Sous l’effet de ces phénom�nes, le cadre politique et économique de la Francie Occidentale évolue. La disparition d’une autorité centrale et l’apparition des aristocrates Dislocation de L’empire carolingien à partir du 9i�me si�cle, sous l’impact de ces raids barbares, Mais également aux successeurs des Francs. Division de l’héritage de mani�re égale entre les différents héritiers et ici le domaine royal. A partir du milieu Ixi�me si�cle tout un partage est effectué 1er : 843 Traité de Verdun loteur hérite la lothargie 2�me : 870, Traité de Meersen. Charles le Chauve : la Francie Occidentale s’agrandit vers l’Ouest. L’ancienne Lotharingie a disparu Tout cela constitue à faire disparaitre l’empire carolingien. 888 : La dignité impériale disparait. Charles le Gros est le dernier empereur Carolingien Apparition d’un roi des Francs, noble et aristocrate, élu et désigné par ses pairs (autres aristocrates de Francie Occidentale). Cela est honorifique, jute chargé de coordonner les différents aristocrates entre eux, capacité arbitraire, peu de pouvoir lui appartient. Ceux qui ont le plein pouvoir : les grands aristocrates. L’empereur carolingien a eu pour mode de gouvernement à confier le pouvoir à des comtes (pouvoirs de justice, pouvoirs militaires) Ces comtes représentent l’empereur dans le comté qui leur était attribué. Nommés par l’empereur et virés également. Malgré la charge, tr�s rapidement des dynasties comtables naissent, se mettent en place et s’enracinent dans un territoire donné. Exemple : les Robertiens. Robert le Fort est désigné comte de Tours et d’Angers au milieu du 9i�me si�cle. Ces Robertiens vont s’illustrer à la défense de Paris face aux Vikings vers la fin du 9i�me si�cle. Ils poss�dent d’importants espaces ruraux, plus puissants que les rois qu’ils désignent. La mutation des campagnes Le grand domaine rural : apparition ou mutation ? On dispose de tr�s peu de sources. Les seules sources dont on a disposé : les Polyptyques. Ce sont des sources qui décrivent des grands domaines ruraux, composés de plusieurs listes. Ils décrivent les tenures (parcelles agricoles) mais également les tenanciers et l’ensemble des services du par les tenanciers au maitre. A la lecture de ces polyptyques, le cadre privilégie de la production agricole (9�me – 11�me si�cle), c’est une structure d’exploitation issue directement de la villa romaine. Dans le cadre de ce villas (domaines ruraux), il n’y a pas de villages mais simplement un habitat dispersé avec au mieux quelques hameaux qu’on trouve à l’intérieur du domaine, et ce domaine est quasiment autarcique : il produit suffisamment à lui-même sans dépendre d’autrui. Leur production est essentiellement agricole et on trouve rarement secondairement une production artisanale. Néanmoins, sous l’effet de la lente croissance démographique, on a des nouvelles installations (fours, pressoirs, ..) et la densité augmente, les hameaux s’étendent davantage. A partir du 10/11i�me si�cle apparaissent les premiers villages. Tout cela permet de dire que du 9i�me au 11i�me si�cle, l’immense majorité de l’économie a lieu du cadre de l’économie domaniale Les différents statuts des ruraux Statut essentiellement juridique. Qui trouve-t-on ? On trouve d’abord le maître (dominous) qui est propriétaire du grand domaine rural et qui exerce son pouvoir sur les tenanciers par l’intermédiaire de corvées (services) et de taxes. Ce dominous est un aristocrate de telle sorte qu’il détient le droit de justice sur les terres des domaines et un pouvoir fiscal (il prél�ve les impôts qu’il dél�gue au pouvoir). A partir de la fin 9�me au 11�me si�cle, les maitres ont tendance à demander aux tenanciers, les taxes que les corvées. Les tenanciers. Leur statut juridique dépend de la terre à laquelle ils sont rattachés. Il faut connaitre donc le statut des parcelles (MANSES) : Manses ingénuiles = libres dont les tenanciers sont libres, Manses servilles. Les tenanciers ne sont donc pas libres et sont alors des servous, esclaves ou cerfs Ces statuts désignent au moins des états abstraits ou absolus qu’une dépendance plus au moins accrue à l’égard du maître. La preuve est que les ministériaux, c’est-à-dire les personnes chargées d’administrer les biens du dominous, sont recrutées par les Servilles car ils dépendent plus ou moins du maitre, ils ont moins la possibilité de le tromper, faire tomber. Les futurs nobles du 12�me/ 13�me si�cle sont issus des « minus » Déclin et mutation du monde urbain La mutation de cités En termes d’armature urbain, l’héritage principal de la période moderne, c’est la cité. «  CIVITAS » ça désigne deux réalités qui se recoupent, d’une part c’est le chef-lieu d’un territoire mais par métonymie, désigne tout le territoire qui dépend de ce chef-lieu. Avec la christianisation progressive de l’empire romain, les cités sont également les lieux de résidence des évêques. Avec le déclin de cette autorité, la seule autorité politique qui se maintient dans les villes : c’est l’autorité de l’évêque. La cité romaine est assurée par l’évêque mais également .Dans ce passage (fin antiquité) , les évêques jouent un rôle fondamental dans le maintien d’une armature urbaine, car la ville est maintenue ou elle était. Saint-Lizier de Cuserans qui se maintient en bille principale il y avait un évêque. Inversement l’évêque de Cimiez décide de quitter cette ville pour s’installer à Nice, Cimez a disparu. C’est l’existence de murailles, remises en état sous la pression de r�gnes vikings, qui constituent de protections relatives aux attaques. Du fait du peuplement géographique général au 9�me si�cle, les cités se dépeuplent et l’espace entouré des cités se vide partiellement. On va avoir des zones consacrées au pâturage des vaches par exemple. Les cimeti�res sont relocalisés à l’intérieur des murailles et des sanctuaires. Etre enterré pr�s d’un lieu saint, c’est d’aller au paradis plus facilement. L’espace urbain n’est pas forcément densément peuplé. Ici, même si ces villes se dépeuplent avec une taille modeste, elles ne jouent pas moins une fonction de commandement importante sur l’espace qui les entoure. Exemple : Fonction de commandement liée aux murailles pour se protéger. Service : QUINTA. Une population se trouvant à l’intérieur d’un rayon de 5 lieux (20km) définis, doit travailler au maintien des murailles de la cité. L’apparition de nouvelles formes urbaines Période d’apparition de nouvelles formes urbaines. A quoi sont-elles dues ? Lent essor économique qui s’esquisse avec le 10i�me si�cle : retour de prospérité qui permettra l’apparition de bourgs. Bourg : agglomération d’habitants au départ dénués de fonctions de commandement politique mais en revanche qui recouvrent des réalités sociales, économiques, géographiques différentes Premi�re forme de bourg : les bourgs ruraux et bourgs castraux Ce sont des bourgs qui apparaissent à la campagne. Bourg rural : bourg crée par un seigneur, maitre domanial sur son domaine pour y fixer une population d’artisans. Cette population s’installe pour une production économique qui ne sera plus agricole. Exemples : forgerons, charron, tonnelier. Bourg castral : ressemble beaucoup au bourg rural. Il est installé moins de le cadre rural, à proximité d’un château. Toujours pour fixer une population d’artisans. Bourg fondé par des monast�res : remplissent les mêmes fonctions. Ils ont le statut juridique de seigneur. Les monast�res étant des acteurs économiques et politiques de premier ordre, ils ont besoin d’une population artisane. Exemple : Moissac. Bourg qui apparaissent le long des axes économiques, commerciaux : rôle de distribution, d’échange de biens. Soit ce sont des places de marché, soit de lieux d’étapes le long d’une route commerciale. Exemple : Verdun, Quentovic. 9i�me si�cle : Verdun est une grande place d’esclavage, se développent des bourgs enti�rement liés au commerce d’esclaves, à longue distance donc beaucoup de richesse. Ainsi, la ville se développe. Quentovic (port sur la côte de la Picardie actuelle) : port de commerce important. Epoque carolingienne, le grand port de richesse est au Nord, celui de Quentovic se développe car il permet d’acc&eacu...
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« I- La désagrégation du cadre politique 1) La fin des grandes migrations et le basculement au nord de l’économie a) Le phénomène visible 800 – 888 : période carolingienne.

(Couronnement Charlemagne – disparition) Deux phénomènes distincts qui ont une influence cruciale sur les dynamismes de la ville et la campagne : - Les grandes migrations : fin 3 ième siècle au début du 4 ième siècle après J-C avec installation de nouveaux peuples à l’intérieur de l’empire romain Il y avait un pacte (Foedus) traité entre le peuple (barbare) et l’autorité romaine, qui accordait le droit de résider dans un endroit de l’empire romain, à charge d’assurer la sécurité de ces terres face aux ennemis de l’empire.

Fin 9 ième siècle : Vikings, Hongrois, Arabo-musulmans (Sarrasins) qui s’en prend à l’espace occidental.

Impact assez minime : Hongrois, Magyares ne dépassent pas la Bourgogne actuelle.

Sont rapidement battus en 955 à la bataille du Lechfeld par Otton. Sarrasins, Arabo-Musulmans ont une qu’une faible présence.

Présents en 880 jusqu’en 973, campement sarrasin dans la région de l’actuelle Saint-Tropez « FRAXINETUM », qui devient la Garde-Freinet.

Leur but n’est pas d’envahir, mais mener des règles de pillage sur mer que sur Terre : ils attaquent les convois commerciaux.

Leur rôle est de nuisance qui tend à rompre les communications au sein de ce fragment de l’empire carolingien Vikings : Rôle beaucoup plus important sur les campagnes et villes.

Capacité de remonter les grands fleuves avec leurs KNARR.

Ils touchent les littoraux et l’intérieur des terres.

Ligne bleu = limite d’invasion des vikings.

Ils ont eu un rôle direct sur les fortifications de certaines villes romaines.

Ils partent de Norvège et du Danemark prennent la route de l’ouest, Danois se dirigent vers le sud (Espagne).

Ils sont désignés comme NORMANNI.

Début 9 ième siècle jusqu’au début du 10 ième : grand nombre de raids de pillage sur tous les littoraux puis jusqu’à l’intérieur des terres en remontant les fleuves.

Seuls capables de témoigner, lire : moines qui sont les principaux centres de richesse, les vikings s’en prendront donc à eux.

On ne sait pas les circonstances précises.

Les incursions vikings ont contribué à désorganiser l’espace Franc et les pouvoirs politiques issus du monde carolingien.

Les dégâts de ces normands sont avant tout politiques, puis économiques et spatiaux.

Les raids vikings s’arrêtent en 911 avec le traité de Saint-Clair sur Epte met un terme à cela puisque à l’issue de ce traité, Charles III dit le Simple, Roi des Francs, et un chef normand au nom de Rollon : Charles III concède un territoire qui correspond au Diocèse de Rouen et à l’estuaire de la Seine.

En échange, les Vikings s’engagent à défendre ce territoire face aux ennemis Francs.

Cela arrangeait Rollon car il avait subi deux défaites : raid contre Paris, devant Chartres.. »

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