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Cyrano

Publié le 28/11/2013

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1-Recherche personnelle avant d'entrer dans l'oeuvre. Hercule Savinien Cyrano, dit Cyrano de Bergerac, est un écrivain français, né à Paris le 6 mars 1619 et mort à Sannois le28 juillet 1655. Il est l'auteur de plusieurs comédies, tragédies et romans philosophiques comme  Le Pédant joué ou Histoire comique des États et Empires de la Lune. L'appellation  « Bergerac » dont il prend le nom est une terre possédée par sa famille, dans la vallée de Chevreuse  en région parisienne. Ce poète et libre-penseur, contemporain de Boileau et Molière, aime à signer ses écrits de noms plus ou moins imaginaires qu'il rattache au sien. C'est de 1638 que daterait l'ajout de « de Bergerac », peut-être lorsqu'il rejoint les cadets de Gascogne. L'intrigue de la pièce se déroule au XVIIe siècle, c'est donc l'époque durant laquelle a vécu le vrai Cyrano de Bergerac. Les quatre premiers actes se passent en 1640, on est encore sous le règne de Louis XII, mais juste avant le début de celui de Louis XIV en 1643. Le cinquième acte est en 1655, c'est la mort de Cyrano de Bergerac dans la pièce, il est assassiné d'une poutre qui lui tombe sur la tête. On remarque que le vrai Cyrano est mort à cette même date et de la même manière, mis à part que celle-ci aurait été un accident, et non un attentat. <...
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« En se moquant de lui-même par le biais de cette longue tirade, Cyrano de Bergerac valorise pleinement ses capacités à s’exprimer, son humour très vif, la spontanéité de ces idées.

Ce nez auquel il fait prendre de nombreuses formes devient non plus la caractéristique physique de Cyrano mais l’image de la richesse de son éloquence et de son art de manier les mots.

Elle est révélatrice d’un être exceptionnel.

L’accumulation d’une vingtaine de comparaisons toutes différentes, accentue l’effet comique voulu par Cyrano.

Il y a une escalade dans l’intensité du comique par l’utilisation des adjectifs introduisant les métaphores.

Ces dernières sont exagérées et inattendues.

Le recours à des registres de langue très variés participe également à la virtuosité de cette tirade et au rire qui en découle.

Par exemple, il passe du registre du pédant avec des mots extrêmement compliqués à celui du campagnard en patois ou bien l’’interjection « Aïe ! » qui relève du registre burlesque (en décalage avec le langage soutenu et la noblesse du vers utilisé.

En termes recherchés, dans le style de Cyrano, le Fâcheux aurait pu dire : « Quel affront ! »).

Cela provoque un effet comique.

D’autre part, les métaphores font passer le lecteur dans des univers complètement différents, Cyrano passe de l’affirmation à l’interrogation « c’est un cap ? », il est tantôt lyrique, tantôt descriptif.

Cyrano utilise des néologisme, par exemple pour souligner l’aspect de l’adjectif pédant, il invente le mot « Hippocampelephantocamélos » qui se compose de plusieurs autres mots : hippocampe (animal mythique mi-cheval, mi-poisson) ; éléphant ; le terme « camélos » renvoie au mot grec kamêlos qui signifie chameau.

Tous ces effets de style confèrent à la tirade de Cyrano un brio incontestable. Les rimes en –asse ont une connotation négative, lourdes, et amplifient la lourdeur de la tirade. Descriptif, gradation des termes et du rythme, qui est haché, saccadé avec des mots courts « pic », « roc », qui s’achève sur « péninsule », on pousse l’absurde à son paroxysme, effet de comique Par des comparaisons, un langage très lié, termes recherchés, effet de verbiage registre mondain (Mon cher), pour aboutir à une hyperbole exagérée. 2 premiers vers légers, positifs, on pense arriver dans qqchose de délicat, perchoir en décalage avec tous les autres mots qui sont Truculent : hyperbole est telle que le ridicule est encore accentué, « pétuner » terme péjoratif, peu élégant Le nez prend des formes différentes, il est rendu ridicule La succession des adj toujours isolées qui amènent a hyperbole toujours plus burlesques et surprenantes les unes que les autres provoquent au fil de la tirade une escalade de la dérision voulue par Cyrano.

Et finalement, en ridiculisant son nez, Cyrano ridiculise le Vicomte à chaque adj, on croit franchir limites du ridicule, une exageration en amene une autre et « En variant le ton » (v.

313) : Cyrano annonce de façon régulière (effet de rythme) le ton envisagé par l’énonciateur fictif, sous la forme d’un adjectif suivi à l’écrit de deux points et de guillemets.

« Agressif », « amical », etc.

revêtent en quelque sorte le statut de didascalies qui fournissent des indications sur le ton à. »

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