Devoir de Philosophie

Dogon - anthropologie.

Publié le 19/05/2013

Extrait du document

Dogon - anthropologie. 1 PRÉSENTATION Dogon, peuple du Mali, vivant dans les falaises de Bandiagara, au sud-ouest de la boucle du Niger. Les Dogon constituent une population estimée à environ 600 000 personnes en 2000. En raison de la richesse et de la vivacité de leur culture (en particulier leur vie religieuse et symbolique), les Dogon ont constitué un objet de fascination au moment de leur découverte, en 1931, par l'ethnologue français Marcel Griaule, dans le cadre d'une expédition organisée par le musée d'Ethnographie du Trocadéro -- cette mission marque l'avènement de l'enquête ethnologique de terrain. Dès son arrivée en pays dogon, l'écrivain et ethnologue Michel Leiris, qui tient le journal de la mission, rend compte de l'omniprésence du sacré dans cette société aux conceptions animistes très élaborées : « Formidable religiosité. Le sacré nage dans tous les coins. Tout semble sage et grave. « Cette fascination a abouti à la création de ce que les « antigriauliens « considère aujourd'hui comme un « mythe ethnographique «, où les Dogon ont incarné le symbole d'une Afrique primordiale et pure. Elle a aussi indirectement contribué à faire du pays dogon (classé au Patrimoine mondial de l'Unesco) une destination touristique prisée, non sans compromettre l'authenticité de ses traditions. 2 HISTOIRE D'après la tradition orale, les Dogon sont des descendants des Mandé de l'empire du Mali. Ils parlent toutefois une langue appartenant au groupe voltaïque de la famille nigéro-congolaise. Les nombreux dialectes, non totalement compréhensibles entre eux, ne semblent pas en outre in...

« 5 ART ET ARTISANAT L’artisanat dogon n’a pas seulement une vocation utilitaire ; il est aussi porteur d’une signification rituelle et, comme tel, est un transmetteur de culture et de savoir sous la forme de symboles compris par les individus selon leur degré d’initiation. Ainsi, le tissage de longues et étroites bandes de coton, pratiqué sur des métiers à tisser élémentaires, est considéré comme le premier art à avoir été enseigné à l’humanité.

Les allers et retours incessants de la navette symbolisent la combinaison des contraires : mâle et femelle, terre et eau, mais aussi la parole transmise par Nommo aux premiers humains (les plus anciens vestiges de tissus teints africains ont été trouvés dans les sépultures tellem de la falaise de Bandiagara). Les statuettes et masques dogon, par lesquels l’Occident a découvert ce peuple, sont d’abord des objets religieux : les premières sont placées dans les sanctuaires familiaux pour honorer les êtres primordiaux et les ancêtres fondateurs ; les seconds sont portés par les danseurs lors des cérémonies religieuses publiques et secrètes ( voir art d’Afrique noire).

Cette civilisation matérielle célèbre pour ses masques a de plus en plus de mal à résister à la conjonction de la pression islamiste et des marchands d’art qui visent à déposséder les Dogon de leurs objets cultuels. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles