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Durant la période du XVIIIème siècle, le néoclassicisme fait place à un nouveau mouvement littéralement opposé à celui-ci : le romantisme.

Publié le 20/08/2013

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Durant la période du XVIIIème siècle, le néoclassicisme fait place à un nouveau mouvement littéralement opposé à celui-ci : le romantisme. Les auteurs romantiques excluent la tradition classique du XVIIème siècle fondée sur la raison et la mesure, et privilégient le lyrisme et les émotions du moi c'est à dire l'expression des sentiments. Le personnage romanesque n'est donc autre qu'un être de papier qui est isolé, malheureux, incompris et dont l'auteur a pour but de le rendre le plus réel possible afin qu'il reflète les malaises d'un milieu, d'une société, d'une époque. Le héros romanesque du romantisme est caractérisé par ses tourments, ses souffrances et ses sentiments amoureux. Par conséquent, on peut se demander si le personnage de roman peut se concevoir sans souffrance ni désillusion. Le personnage peut-il imaginer mettre de côté son infortune ou est-il obligé d'endurer ses tourments. Pour cela, nous verrons dans un premier temps que le personnage de roman peut percevoir l'idée d'échapper à la malchance, puis dans un second temps que généralement le personnage est mis face à la souffrance et dans un dernier temps, nous exposerons les différents aspect du personnage romanesque ainsi que sa capacité à captiver le lecteur. Pour commencer, le personnage de roman a la possibilité d'échapper au malheur de par son insensibilité et son impassibilité. En effet bien avant le mouvement du romantisme, dans la période du Moyen-Âge, les

« Thénardier qui tiennent une auberge, n’hésitent en aucun cas à mentir, être fourbe ainsi que brutaliser la jolie petite Cosette par jalousie, dont ils en font même leur servante.

On constate donc que cette affreuse famille n’éprouve ni souffrance ni désillusion et ne manifeste aucun remords à faire du mal à autrui. Nous avons pu voir précédemment que durant certaines périodes de l’histoire, le personnage de roman a été conçu sans souffrance ni désillusion.

Cependant on constate que ce dernier a plus souvent été confronté à la douleur et au chagrin, à la déception et aux déboires. Le personnage de roman est la plupart du temps confronté à la souffrance malgré ses efforts pour y échapper.

Les sentiments malheureux qu’il ressent peuvent avoir plusieurs causes : l’affliction physique et/ou moral, l’amour impossible et la désillusion.

En effet la souffrance du personnage romanesque peut être dû à un mal physique, par exemple la faim et l’alcool comme l’illustre Emile Zola dans L'Assommoir.

À la fin du roman, après la mort de son mari, Gervaise devenu alcoolique souffre de la faim ; complètement démunie, elle en vient à se prostituer pour survivre.

L’histoire de cette femme nous montre que sa douleur physique l’amène à faire des choix afin de subsister dans ces temps difficiles.

Mais malgré sa volonté cela n’arrangera pas sa situation financière.

Gervaise se retrouve à la rue elle meurt victime de la faim et de la misère.

Personne ne s’inquiète de sa disparition, c’est grâce à l’odeur qui se dégage de son corps que les voisins la trouvent.

Ce mal physique qu’est la faim et l’alcool mène progressivement la protagoniste du désenchantement, à la résignation, la déchéance puis la mort.

La douleur peut -être aussi morale, liée au deuil, à la jalousie ou à un amour impossible comme c’est le cas dans le roman de Madame de la Fayette : La Princesse de Clèves.

Mlle de Chartres, très jeune, est mariée de raison au Prince de Clèves.

Plus tard, à la cour, Mme de Clèves rencontre M.

de Nemours d’où naît une passion immédiate.

Mme de Clèves est partagée entre ses sentiments contradictoires : d’un côté son honneur, être fidèle à son mari et de l‘autre son amour passionné pour M.

de Nemours.

Ainsi tout au long de sa vie elle essaye de lutter contre cet amour en fuyant mais elle sera toujours rattrapée par celui-ci.

Malgré cela Mme de Clèves restera fidèle même après la mort de son mari.

On constate que ce personnage de haut rang social est confronté à un dilemme qui la tourmentera et la consumera moralement tout au long de sa vie. Le sentiment malheureux peut être également dû à un phénomène de désillusion, une déception marquante. »

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