Devoir de Philosophie

Grand oral du bac : Société LES OVNI

Publié le 31/01/2019

Extrait du document

ovni

dernier observa les manœuvres insolites que décrivit une soucoupe volante au-dessus de sa mission, située en pleine forêt. Avec d’autres témoins, William Gill vit le pont supérieur de la soucoupe se mouvoir avant de livrer passage à «quatre hommes en tout... Autre chose étrange, un faisceau de lumière bleutée émanait du centre de l’appareil. Non seulement les hommes étaient éclairés par ce faisceau qui se réfléchissait sur eux, mais une sorte de lueur semblait les baigner, ainsi que l’appareil tout entier».

 

Lorsque le mystérieux vaisseau réapparut la nuit suivante et que son équipage se manifesta à nouveau sur le pont supérieur, William Gill décida d’agiter les bras au-dessus de sa tête, afin de leur souhaiter la bienvenue. À son très grand étonnement, les visiteurs « répondirent en faisant plusieurs gestes de salut, oscillant comme des pendules... Au bout de deux ou trois minutes, les créatures se lassèrent apparemment de nous et disparurent dans l’entrepont».

 

Tout aussi remarquable fut le phénomène qui survint le 24 avril 1964, près de Socorro dans l’État du Nouveau-Mexique. Ce jour-là, le policier Lonnie Zamora s’était lancé à la poursuite de chauffards, lorsqu’il entendit une explosion et vit le ciel s’embraser à moins de deux kilomètres de distance. Il abandonna alors sa course et décida de quitter la route principale pour gravir une crête et se diriger vers le lieu où s’était produit l’impressionnant phénomène. Stupéfait, il découvrit un objet brillant arrêté devant lui. Lorsqu’il descendit de voiture pour s’en approcher, l’appareil décolla dans un vrombissement sourd, éjectant des flammes oranges et bleutées, avant de disparaître au-dessus des crêtes montagneuses à une vitesse vertigineuse.

 

Les raisons d'un mythe

bord des soucoupes volantes. En somme, ces engins et leurs mystérieux occupants nous rassurent, puisque -malgré leur maîtrise scientifique plus avancée que la nôtre - ils nous laissent vivre en paix.

 

La probabilité d’une visite de gentils extraterrestres semble néanmoins bien mince mais cependant non à exclure. En effet, les lois les plus élémentaires de la physique (qui sont valables dans tout l’Univers) font que les voyages interstellaires sont extraordinairement coûteux à la fois en temps et en énergie. Or les soucoupes volantes ne sauraient provenir de notre propre système solaire que nous connaissons désormais suffisamment bien. Toute civilisation avancée est certainement consciente de cet état de fait. Quand bien même l’une d’entre elles entreprendrait un voyage de cette importance, il serait absurde qu’elle joue à cache-cache avec un petit nombre de Terriens au lieu de débarquer «officiellement» et de profiter pleinement des efforts qu’elle a déployés pour arriver jusque sur Terre.

 

Un film récent rend parfaitement compte de toutes ces contradictions : Contact de Robert Zemeckis (1996). Les phénomènes observés n’en restent pas moins aussi troublants qu’inexpliqués.

 

▼ Soucoupe volante photographiée

 

le 16 janvier 1958, au large des côtes du Brésil par un technicien à bord du navire Almirante Saldhana. Cette soucoupe ressemble étrangement à un lever de la planète Saturne au téléobjectif...

ovni

« Les OVNI avion privé, au-dessus d'une chaîne de mon­ tagnes de la côte Pacifique des États-Unis, il entrevit un phénomène singulier qu'il décrivit en ces termes: «une formation d'objets très brillants volant au ras des cimes montagneuses et se déplaçant à une vitesse vertigineuse».

L'aviateur calcula que celle-ci devait friser les 3000km/h, c'est-à-dire trois fois la vitesse du son.

La forme arquée des objets rappelait celle d'un boomerang, mais leur déplacement s'apparen­ tait plutôt à celui d'une soucoupe ricochant sur l'eau: " (ces objets) palpitaient et naviguaient ainsi, inclinant leurs ailes et émettant de vives lueurs bleutées».

Le mystère de Roswell À la suite de ce premier récit, les histoires de sou­ coupes volantes allaient se multiplier.

En l'espa­ ce de deux semaines, de nombreux témoignages similaires furent rapportés du Brésil, du Chili, de Gran5Ie-Bretagne et d'Italie.

Mais c'est à nouveau aux Etats-Unis qu'aurait eu lieu le phénomène le plus mystérieux: «l'incident de Roswell».

Roswell est une ville du Nouveau-Mexique, d'environ quarante mille habitants, située non loin de la frontière du Texas.

Le soir du 2 juillet 1947, peu avant dix heures, Dan Wilmot et son épouse virent soudain un large objet lumines­ cent «semblable à deux soucoupes accolées l'une à l'autre» qui traversait le ciel nocturne.

Le lendemain, un autre habitant de Roswell, Mac Brazel, trouvait une traînée de débris s'étendant sur plus de trois cents mètres de long sur le sol de son ranch.

Il contacta immédiatement l'ar­ mée de l'Air.

Le 8 juillet, un contingent de mili­ taires vint sur les lieux dresser un cordon de sécurité autour du site, avant d'en ôter tous les débris.

Trente ans plus tard, on apprendra de la bouche de l'officier chargé de cette opération, le major Jesse Marcel, qu'il s'agissait là d'une substance «ne ressemblant en rien à ce qui se fait sur Terre>>.

Ce même 8 juillet 1947, l'ingénieur civil Grady Barnett découvrit à cinq kilomètres de là «une sorte d'objet métallique en forme de disque, de sept à dix mètres de large».

Chose bien plus étrange, il déclara avoir retrouvé les corps de l'hypothétique équipage.

La description qu'il en donna plus tard fut celle «d'êtres semblables à ! De nombreux a objets volants non identifiés sont en réalité des phénomènes atmosphériques.

Ainsi, cette boule de feu, photographiée en Norvège en 1983, est en réalité une manifestation particulière de la foudre.

� Cette image ,., fut prise ïl le 11 mai 1950 � au-dessus du village � de McMinnville, l'! dans l'Oregon.

� Il est toujours j" impossible de savoir � s'il s'agit d'un trucage � ou d'une véritable � soucoupe volante.

des humains, mais qui ne l'étaient pas.

Leur tête était ronde, leurs yeux petits, et ils n'avaient pas de cheveux.

Leurs yeux étaient curieusement espacés.

Par rapport à nous, ils étaient de petite taille, et leur tête était proportionnellement plus large que la nôtre>>.

Grady Barnett raconte qu'il a été bientôt rejoint par un groupe d'étudiants en archéologie qui se trouvaient par hasard dans les environs.

Mais, peu de temps après, des militaires de l'ar­ mée américaine vinrent isoler le site et firent pression sur les témoins, pour raison de «sécuri­ té nationale>>.

Toujours ce même 8 juillet, le commandant de la base aérienne de Roswell publia un communiqué annonçant qu'un «disque volant>> avait été retrouvé dans le ranch de Brazel.

Pourtant, lors d'une conférence de presse qui s'est tenue un peu plus tard dans la soirée, les porte-parole de l'armée annoncèrent qu'il s'agissait en réalité des débris d'un ballon météorologiq ue.

Réalité et supercheries Si l'on tente d'expliquer ce phénomène, il est important de noter qu'en 19471'armée américai­ ne était en pleine phase de développement de ses premiers missiles.

Wer nher von Braun, l'ex­ ingénieur en chef du programme de V2, venait de s'installer avec une équipe sur la base militai­ re de White Sands dans l'État du Nouveau­ Mexique, située à cent kilomètres à peine à l'ouest de Roswell.

Ce groupe de recherche, qui travaillait désormais pour le compte de l'armée américaine, tira notamment trois missiles V2 en 1946.

Si aucun V2 ne fut apparemment lancé le 2 juillet 1947, d'autres engins étaient en cours de développement à la même époque, à commen­ cer par l'avion-fusée MX-324, dont la forme rap­ pelle une aile volante.

S'il ne fut jamais éclairci, le mystère de Ros­ well fait néanmoins toujours recette: sa légende fut même restaurée en 1995, près de cinquante ans après les faits.

En effet, un film surgit cette année-là «de l'oub li>>, montrant la prétendue autopsie de l'un des fameux cadavres aperçus. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles