Devoir de Philosophie

La violence au sein de la famille

Publié le 08/04/2012

Extrait du document

famille

Depuis toujours, nous avons été confrontés à l' agressivité humaine. L'instinct d'agression ou de destruction existe normalement chez tout être humain . Cet instinct est fixé profondément dans les bases biologiques de la personnalité et est nécessaire à la vie. Chez l'individu normal, elle revêt une forme socialement acceptable: affirmation de soi, dynamisme, ténacité, compétitivité, créativité. Chez les psychopathes cependant, l'instinct agressif prend un caractère anormal; il peut aller jusqu'à la fureur destructive ou l'homicide. Le sadisme, le masochisme et les perversions représentent des états pathologiques de l'agressivité.

famille

« logique existant entre hommes et femmes sur le plan de l'agressivité favorise l'équilibre familial et le bonheur sexuel entre couples.

Par l'agressivité , un enfant sort de sa longue période d'impuissance et de dépendance vis-à­ vis de ses parents et parvient à trouver sa propre identité et sa propre autonomie.

Pour réaliser ses ambitions dans ce monde compétitif, il est donc indispensable de possé­ der une certaine dose d'agressivité.

Existe-t-il un moyen de réduire l'hostilité qui se manifeste entre les êtres et qui est ancrée en eux? Les interdits mo­ raux ou les punitions sévères ne semblent pas porter de fruits.

En fait, l'effet est exactement contraire.

On a pu le constater chez des parents, dans des écoles ou dans des A gauche: La prison es! la solulion que la sociélé a lrouvée pour combal· Ire le crime.

Mais le séjour dans une institulion pénitentiaire à régime sé­ vère n'est pas bénéfique.

Les jeunes délinquanls y apprendront les ficelles que leur dévoileronl les profession­ nels de la criminalilé el recommence­ ront à commellre des délits à leur sor­ lie de prison.

sociétés qui avaient tenté de supprimer ainsi l'agressivité de leurs membres.

Une comparaison entre diverses insti­ tutions - les unes utilisant une discipline sévère et les au­ tres la compréhension -fut très révélatrice à ce sujet.

Les garçons violents, auxquels on imposait un "dur labeur et une discipline sévère" ne changèrent nullement, mais ceux qu'on traitait avec compréhension montraient de nettes améliorations.

Le directeur d'une telle institution devait dire un jour: "La punition enseigne à l'enfant comment punir; la réprimande comment réprimander.

Mais si nous faisons preuve de compréhension, nous lui apprenons à être secourable; en coopérant, nous lui en­ seignons comment coopérer.''. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles