Devoir de Philosophie

LE MARIAGE

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

mariage

La dimension religieuse du mariage

 

Par le caractère unique de l’engagement qu’il implique entre deux êtres, le mariage revêt une dimension sacrée, même quand il est le fait de laïcs. On voit donc le mariage religieux doubler le mariage civil. Dans le mariage chrétien, ce n’est pas l’Eglise qui préside à la cérémonie, mais les époux eux-mêmes qui échangent leur consentement. Le prêtre se contente d’être le témoin de l’union du couple et de la bénir. Mais le mariage est avant tout aux yeux de l’Église un sacrement. Contrairement à ce qui est de règle dans le mariage civil, on ne peut se marier qu’une fois à l’Église. Le refus du pape d’accorder le divorce au roi Henry VIII d’Angleterre contribua à provoquer la crise qui aboutit au xvie siècle à la naissance de l’Église anglicane.

 

Pour le judaïsme, le mariage revêt une signification particulière. De nos jours, il est encore tributaire du précepte de la Bible: «Croissez et multipliez.» Én vertu de cette loi le célibat est inconcevable. La notion de purification des corps

Un mariage dans un petit village, en Erythrée. Comme dans de nombreuses sociétés rurales musulmanes, la cérémonie consiste à conduire la mariée de la maison de ses parents à celle de son époux. La fiancée change de coiffe à mi-parcours, pour indiquer son passage du statut de fille à celui d'épouse.

Un mariage en Chine, où la cérémonie, malgré le communisme, reste toujours marquée par la tradition.

occupe une place importante dans le mariage judaïque. Pour les juifs orientaux (Séfarades), la première étape de la cérémonie du mariage consiste à immerger la femme dans un bain purificateur. Puis des rituels sont accomplis pour porter bonheur au futur couple. La cérémonie a lieu sous la huppa, drap nuptial qui symbolise l’habitation des époux. C’est sous la huppa qu’est lu le contrat de mariage. Puis les mariés boivent du vin dans des coupes. Le mari brise alors une des coupes. Cette étape est suivie d’une grande fête, où la danse permet de célébrer Dieu.

 

Les nouvelles formes d’union

 

Les temps modernes ont entraîné des mutations fondamentales dans les conceptions du mariage.

 

▼ Cérémonie nuptiale dans un village de l’Andhra Pradesh, une province méridionale de l’Inde. Dans les communautés rurales traditionnelles, le mariage fournit à tous les membres du village l’occasion de se réunir.

De nouvelles pratiques émergent, comme le concubinage ou union libre. Le mariage est au centre de nombreux débats de société. En France, un projet de loi est à l’étude concernant le mariage des homosexuels. Au sein de l’Église catholique, les années 1980 furent agitées par des débats passionnés sur la question du mariage des prêtres. Le phénomène le plus significatif des vingt dernières années est sans doute celui de l’union libre. On recensait en 1985 en France plus d’un million de couples vivant sous ce statut. Parallèlement à cette progression, le nombre de mariages connaît une forte diminution. De nombreux jeunes couples interrogés dans les années 1980 tenaient le mariage comme la survivance d’un lien social dépassé.

mariage

« Le mariage i Une jeune famille malaise à Kuala Lumpur.

a Même dans les pays les moins développés, la famille nucléaire est devenue la règle dans les villes modernes.

mariage représente parfois l'abandon du milieu familial pour un nouvel environnement.

Il corres­ pond pour les époux à l'entrée dans une nou­ velle vie, et représente souvent l'un des rites de passage des plus importants.

Les mariages dans le monde Chez les Incas, la société reposait en grande par­ tie sur le mythe d'un couple fondateur.

Le pre­ mier Inca était le fils du Soleil.

Il devait épouser sa sœur.

Ainsi les rois incas épousaient-ils leur sœur ou à défaut une parente proche afin de pré­ server le plus possible la pureté de la lignée.

Dans le but d'appliquer les mêmes principes à l'en­ semble de la population, c'est l'Inca lui-même qui formait les couples dans la noblesse.

L.:idée de pureté de la lignée était si forte que les pay­ sans eux-mêmes ne choisissaient leur conjoint qu'à l'intérieur de leur communauté.

La monogamie (une femme pour un homme) est de règle dans la plupart des sociétés.

Elle peut s'expliquer tout d'abord par le nombre à peu près égal dans de nombreux groupes sociaux d'individus mâles et femelles.

La polygamie consiste pour un homme à prendre plusieurs femmes (polygynie), ou pour une femme, ce qui est beaucoup plus rare, à prendre plusieurs époux (polyan drie).

Elle est la base du système matrimonial dans de nombreuses cultures.

Dans Cérémonie de mariage dans une communauté .....

sikhe.

Le sikhisme est l'une des grandes religions de l'Inde.

Les communautés sikhes disséminées un peu partout dans le monde - notamment en Angleterre -, ont su préserver leurs coutumes et leurs rites traditionnels.

certaines sociétés africaines, le même homme peut épouser plusieurs femmes qui élèveront les enfants nés dè cette union sans vivre dans la même maison.

Plus un chef possède de femmes, plus grand est son prestige.

Dans les sociétés musulmanes en revanche, le mari, les femmes et les enfants vivent sous le même toit et constituent une seule famille.

Chez les Toda de l'Inde, c'est la polyandrie qui prévaut.

Cette situation s'explique en partie par la pratique qui consistait à éliminer massi­ vement les nouveau-nés de sexe féminin.

Le déséquilibre démographique a abouti à la nécessité pour une femme d'avoir plusieurs maris.

Celui d'entre eux qui reconna ît un enfant à sa naissance est considéré comme son père légal.

En outre, les Toda pratiquent des activités semi-nomades qui les entraînent sou­ vent loin de chez eux.

Il est nécessaire que les maris puissent assurer à tour de rôle la tenue du foyer.

Dans la Chine ancienne, le mari a une épouse principale et plusieurs concubines considérées comme des épouses secondaires.

De nombreuses sociétés appliquent encore le principe du lévirat, dans lequel une jeune fille est tenue d'épouser un frère du mari défunt.

Cette � pratique est courante dans un contexte d'échan­ � ge.

Deux familles rattachées par le mariage de � leurs enfants ne peuvent voir cette relation remise � en cause par la mort de l'époux.

La situation � inverse (obligation pour le veuf d'épouser la sœur B de la défunte) s'appelle le sororat.

Une grande variété de rituels S'il existe de nombreuses analogies entre les rites qui accompagnent le mariage dans la plupart des groupes humains, on peut aussi y relever des différences importantes.

Chez les Bhotias, population de Sikkim, du Bhoutan et du Népal, les fiançailles peuvent pré­ céder de trois ans le mariage proprement dit.

Le rituel obéit à des règles strictes.

On fait tout d'abord appel au magicien qui détermine si le mariage est placé sous de bons auspices.

La main de la jeune fille est ensuite demandée par les oncles du jeune homme, qui apportent des cadeaux et proposent le montant de la dot.

Après un premier repas rituel, il faut attendre un an pour que la dot soit payée au cours d'un second LE MARIAGE EN INDE • En Inde, la tradition reconnaît plusieurs formes de mariage.

Les cinq premiers sont considérés comme honorables: Mariage Brahmâ: union entre une jeune fille et un brâhmane (caste la plus élevée).

Mariage Deva: union entre une jeune fille et un prêtre.

Mariage Arsha: le père échange sa fille contre un don en nature.

Mariage Prajâpatya: le père offre sa fille en mariage à un homme pour l'honorer.

Mariage Asura: le fiancé doit faire de nom­ breux cadeaux à la famille de la fiancée.

• Les autres mariages sont considérés comme impurs: Mariage Gandharva: mariage par choix et consentement mutuel des époux.

Mariage Râkshasa: régularisation après un enlèvement par la force.

Mariage Paishâcha: régularisation après le viol d'une jeune fille inconsciente.

• Dans le cadre de la politique de contrôle des naissances, l'âge légal du mariage est actuel­ lement de 18 ans pour les filles et 21 ans pour les garçons.

Le divorce est reconnu par la loi mais très mal considéré soclatanent.

repas qui rassemble les deux familles.

Un an plus tard, le magicien détermine le moment le plus favorable au départ de la jeune fille chez son époux.

Puis de faux voleurs simulent l'enlève­ ment de la jeune fille.

Après avoir empêché l'en­ lèvement, les deux familles se réunissent pour une nouvelle fête.

C'est seulement un an après que le mariage est effectivement conclu, et que la jeu_ne fille se rend chez son époux.

A d'autres endroits du monde, il est possible de se marier à Las Vegas aux États-Unis en moins d'une heure, sans même descendre de voiture! Le mariage en Occident Il paraît aujourd'hui généralement admis que le mariage est le fait d'un choix entre deux per­ sonnes qui s'aiment.

Contrairement à une idée reçue, cette notion est relativement récente.

Les. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles