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L'enseignement en Egypte

Publié le 04/01/2015

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egypte
génération de traduc¬teurs, et l'école de sages-femmes. Il n'y a pas encore de jeunes filles candidates ? Qu'importe ! Le vice-roi four¬nit dans la foulée les dix pre¬mières élèves, des esclaves abyssines de son palais ! Peu à peu, des écoles primaires voient le jour dans les pro-vinces et tentent de concur-rencer les kuttâb. Pour ensei-gner l'arabe et les matières littéraires dans les nouvelles écoles, il faut cependant re-courir aux professeurs d'el-Azhar, même si la majorité d'entre eux ne montrent que mépris pour le nouveau systè¬me. C'est en 1872 que, au sein de la vénérabletravers le pays dans les kut-tâb, les écoles coraniques des villes et des villages, est uni¬quement religieux. Les ulé-mas peuvent devenir juges, muftis, imams ou professeurs, mais aussi commerçants ou grands propriétaires, comme c'est le cas au Caire parmi ceux qui fréquentent l'élite dirigeante. Lorsqu'il arrive en Égypte, en 1798, Bonaparte, qui les con-sidère comme les « dirigeants naturels de la population égyptienne », offre aux ulé-mas de nombreuses respon-sabilités. Après le départ des Français, c'est grâce à leur soutien que Méhémet Ali ac-cède au pouvoir, en 1805, mais leurs relations vont rapi¬dement se détériorer. En ef¬fet, le vice-roi ne les consulte pas, abolit nombre de leurs privilèges, exile les oppo¬sants. Et, en matière d'éduca¬tion, il a des idées qui ne sau¬raient les réjouir.
egypte

« travers le pays dans les kut­ tâb, les écoles coraniques des villes et des villages, est uni­ quement religieux.

Les ulé­ mas peuvent devenir juges, muftis, imams ou professeurs, mais aussi commerçants ou grands propriétaires, comme c'est le cas au Caire parmi ceux qui fréquentent l'élite dirigeante.

Lorsqu'il arrive en Égypte, en 1798, Bonaparte, qui les con­ sidère comme les « dirigeants naturels de la population égyptienne », offre aux ulé­ mas de nombreuses respon­ sabilités.

Après le départ des Français, c'est grâce à leur soutien que Méhémet Ali ac­ cède au pouvoir, en 1805, mais leurs relations vont rapi­ dement se détériorer.

En ef­ fet, le vice-roi ne les consulte pas, abolit nombre de leurs privilèges, exile les oppo­ sants.

Et, en matière d'éduca­ tion, il a des idées qui ne sau ­ raient les réjouir .

Méhémet Ali promoteur de l'école laïque E n effet, pour faire de son pays un e nation puissante, c'est vers l'Europe que Méhé ­ met Ali tourne ses regards .

Il lui faut des techniciens, des ingénieurs, des officiers, des médecins, des pharmaciens ...

Et ce n'est évidemment pas el-Azhar qui les lui fournira ! Entre 1824 et 1829, le vice-roi fonde des écoles techniques et des écoles militaires et, bien­ tôt, envoie des missions scien­ tifiques en Europe, essentiel­ lement en France.

En 1836 sont fondées au Caire la ma­ drasa el-A lsoum, l'école des langues, d'où sortira la pre- mière génération de traduc­ teurs, et l'école de sages­ femmes.

I l n'y a pas encore de jeunes filles candidates? Qu'importe ! Le vice-roi four­ nit dans la foulée les dix pre­ mières élèves, des esclaves abyssines de son palais ! Peu à peu, des écoles primaires voient le jour dans les pro­ vinces et tentent de concur­ rencer les kuttâb .

Pour ensei­ gner l'arabe et les matières littér aires dans les nouvelles éco le s, il faut cependant re­ courir aux professeurs d'el­ Azhar, même si la majorité d'entre eux ne montrent que mépris pour le nouveau systè­ me .

C'est en 1872 que, au sein de la vénérable mos­ quée, sera créée Dâr al-Ulûm, une école normale moderne formant des maîtres du pri­ maire et du secondaire .

La nouvelle école ne fait pas l'unanimité L es successeurs de Méhé­ met Ali auront à cœur de poursuivre la réforme entre­ prise.

En 1875, l'État entre­ tient trente-huit écoles civi­ les, qui rassemblent 5000 élèves, contre 112 000 pour. »

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