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Les céréales, au coeur de la cuisine orientale

Publié le 09/01/2015

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tion, que les anciens Égyp-tiens connaissaient très bien. D'autres céréales telles que le millet ou l'orge sont aussi an¬ciennes dans la région. Dans une alimentation où la vian¬de n'est pas l'ordinaire de la majeure partie de la popula¬tion, les céréales, souvent combinées avec les légumi¬neuses, constituent l'apport nutritif de base. Cette association judicieuse -elle permet à l'organisme d'assimiler des protéines com¬plètes, ce qui ne serait pas le cas avec des légumineuses ou des céréales seules, chacune manquant d'un acide aminé qui existe chez l'autre - est traditionnelle à travers le monde : blé et pois chiches ou fèves au Moyen-Orient, riz et soja en Extrême-Orient, maïs et haricots en Amérique lati¬ne, blé ou seigle (pain) et len¬tilles ou pois cassés en Europe occidentale, etc Apparue à l'aube de l'histoire, la culture des céréales est un élément fondamental des civili¬sations méditerranéen¬nes et orientales. Depuis les antiques bouillies de grains jusqu'à nos pâtes modernes, en passant par le pain et le cous¬cous, le blé demeure le roi incontesté de la cuisi¬ne arabe.

« dès la pl us haute Antiquité, mais quand Marco Polo ramè­ ne en Ita lie les pâtes chi­ noises, il ne s'agit pas pour le monde méditerranéen d'une révo l ut ion.

Elles sont attes­ tées au XIII" siècle dans le mon de arabe : on les appelle entre autres fidaws (vermi­ celles) ou ittriya (macaronis), et sont problablement con - nues depuis au moins trois siè ­ cles en Méditerranée orienta­ le, où on les obtient à partir de semoule pétrie avec de l'eau et « bien levée », qu'on laisse sécher au soleil après lui avoir donné la forme souhai­ tée.

« I l en existe trois sortes : !'allongée comme des grains de blé, la ronde à forme de grain de coriandre..

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mais la plus fine en fait de finesse est comme du papier, vraie nour­ riture de femmes ; on les cui­ sine avec de la courge, des aromates et de la bonne graisse.

» Les pâtes étaient servies avec des ragoûts de viande, dans lesquels elles cuisaient.

Au­ jourd'hui, les Égyptiens con­ somment beaucoup de maca ­ ronis et de vermicelles, n'hési ­ tant pas à les mélanger au riz, comme dans le kochery .. »

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