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LES HABITATS DU MONDE

Publié le 28/01/2019

Extrait du document

Le continent américain

 

Dans l'Arctique, les igloos sont fabriqués avec des blocs de glace. Ils sont utilisés uniquement comme abris temporaires pendant les expéditions de chasse. Ils sont abandonnés dès qu'ils deviennent inutiles et fondent dès les premiers radoucissements de la température.

 

La forme la plus célèbre d'habitation temporaire est probablement le tipi, utilisé par les Indiens dans les plaines d'Amérique du Nord. Des peaux de bison enveloppaient des piquets en bois. Le tipi comptait deux rabats, l'un au sommet pour le passage de la fumée, et un autre sur le côté, servant de «porte» d'accès.

 

Plus au sud, les Anasazis mènent une vie sédentaire dans des habitations construites dans les rochers, tandis que les Taos et divers groupes Pueblos édifient des maisons de boue ou d'adobe, selon une méthode tout à fait similaire à celle employée au Moyen-Orient ou en Afrique.

Dans les régions côtières du nord-ouest des Etats-Unis et de l'ouest du Canada, les Indiens étaient célèbres pour leurs sculptures sur bois. Un art qui se reflétait dans leur habitat, fait de bois décoré. Les plus grandes d'entre elles permettaient de loger un nombre important d'habitants selon un groupe de parenté strictement défini. On a également retrouvé des maisons communes (en écorce) dans l'est des États-Unis.

 

En Amérique du Sud, les tribus qui vivaient près des lacs, tels les Aymaras du Pérou, utilisaient l es matériaux à leur disposition, essentiellement des roseaux. Leurs maisons construites de fagots de bambou liés ensemble étaient édifiées sur des plates-formes également en bambou. En Colombie, les Kogis bâtissaient des maisons coniques en herbe. Celles-ci servaient de lieux d'habitation et de cérémonies.

 

L'Europe

 

Encore aujourd'hui, on trouve en Europe des exemples d'habitations isolées, construites selon des méthodes traditionnelles. C'est notamment

 

le cas des cottages écossais aux murs de pierre et au toit de chaume des petits fermiers. Il en existe également dans l'ouest de l'Irlande. De fait, l'extraordinaire diversité des habitations disséminées dans le monde témoigne de l'habileté de l'homme à faire un usage maximal des matériaux à sa disposition, indépendamment du terrain.

« Les habitats du monde l' habitat et, par voie de conséquence, les édifices créés à des fins sociales ou religieuses, reflète les efforts de l'homme pour améli orer ses conditions de vie en utili sant les matériaux à sa disposition.

Les développement s les plus signifi catifs en matièr e de construction d'habitats sédentair es ont proba blement été remarqués au Moyen­ Orient.

Dans les régions sèches, les roches sédi­ mentair es fournirent la pier re, tandis que, dans les vallées fluviales, on utili sa des roseaux recou­ verts de boue.

Souvent, on façonnait une hutte avec de la boue séchée au soleil que l'on étalait en couches successives.

La technique employée pour tasser la boue est connue sous le nom de pisé.

À l'aide d'un mortier de boue, on pouvait aussi encastrer des mottes de terre dans le mur .

c � Boue, pierre et brique � � Cette tente touareg au Sahel (Niger) a été construite à l'aide de matériaux traditi onnels.

On a utilisé des peaux de bête pour réaliser le toit.

Elles sont cousues ensemble, puis attachées à des supports de bois.

Ces tentes •d émontables • sont parfaitement adaptées à la vie itinérante des populations nomades.

ponible qui prédominait pour la construction fut le bois.

Dans l'Europe du Nord, le sud de l'Asie et l'H imalaya, les maisons étaient bâties à l'aide de rondins, dont les interstices étaient bouchés avec de la mousse ou de la boue.

Le développement de la menu iserie favorisa l'éd ification de maisons à ossature en bois, tech­ nique d'une importance majeure dans les régions où les arbres étaient rares et où s'accélér a la déforesta tion.

Finalement, les habitations entiè­ rement en pierre commenc èrent à remplacer les édi fices en bois de charpente.

De fait, la diffusion des techniques de construction autorisa l'édifica­ tion de maisons à l'aide de matériaux très diffé­ rents, et selon des méthodes très diverses.

Aujour d'hui, le commer ce international, les échang es cultur els et la disponibilité des maté­ riaux modernes et des techniques de construc­ tion ont entraîné des simil itudes entre les habi ta­ tions de la plupart des villes du monde.

Dans des � Dans la construction de cette autre tente toua reg, les matériaux traditionnels ont été remplacés par des éléments équivalents plus modernes : le toit n'est pas fait de peaux de bête, mais de toile et de tapis de raphia.

Dans de nombreuses communautés tradit ionnelles, le contact avec le monde moderne a souvent entraîné l'ut ilisation de nouveaux matériaux pour la construction des habitats traditionnels.

L'étape la plus signifi cative fut le formatage de la i boue dans un moule pour fabriquer des briques � de forme régulière.

Cette technique, qui fut utili- .c sée en Anatolie dès le VI• millénair e ava nt J.-C., j L,_ ;:,.;,;,..;., ,.;:.;:....; ��.,_ ....;;: _� �L L-..; ��:3�ilil � ;.:: est encore employée aujour d'hui dans certaines régions d'Afrique.

Une fois dressée avec ce type de briques, l'habitation est ensuite plâtrée pour la protéger de la pluie.

Les Égyptiens consolidaient de tels bâtiments en édifiant certaines parties en pierre.

Mais c' est en Mésopotamie que cette tech­ nique connut une évolution décisive avec la cu is- 1782 son des briques.

Les Mésopotamiens façonnèrent les premièr es briques, résistantes à J'eau, qui constituent encore aujourd'hui la base de la construction moderne.

Après la période glaciaire, des forêts recouvr aient la majeur e partie de l'hé­ misphèr e Nord, par conséquent le matériau dis-régions plus reculées, en reva nche, les modes de construction traditionnels n'ont pas disparu.

L'Afrique Plusieur s types de construction sont réunis dans le Sahara.

Dans les zones arides de l'Afrique aus­ trale, les simples huttes façonn ées avec de l'herbe resse mblaient à des ruches et leur édification était très rapide.

Un réseau de branche s en constituait J'ossature, et le car actère dénudé de l'extérieur était contrebalancé par la prése nce de tapis colorés à l'intérieur .

La forme en ruche est également utilisée pour les huttes de pierre, dans le centre de l'Afrique orientale.

Employant une technique appelée en encorbellement, on fait se chevaucher des couches de pierre horizon­ tales vers l'intérieur .

Au fur et à mesure de son élé­ vation, la construction se rétr écit pour finalement se réduir e à une minuscule ouverture, sur laquelle on pose une large pierre.

Ces habitations sont tou­ jour s de dimensions réduites pour assurer leur stabilité.

L'encorbellement est également un pro- � Maisons et greniers, à proximité d'lr inga, dans le sud de la Tanzanie.

Les murs des habitations sont d'une construction plutôt lâche pour faciliter l'aération, tandis qu'un épais mur de boue protège le contenu du gre nier contre les détériorations naturelles.. »

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