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Les mutations de la production vestimentaire au service d'une société nouvelle

Publié le 07/09/2012

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En réalité, c'est essentiellement l'image que l'on rattache à la mode qui va la rendre populaire. La presse joue un grand rôle dans cette nouvelle vision de la mode qui devient un réel lobbies. La presse lui consacre beaucoup d'importance quant à l'arrivée de chaque nouvelle collection. Les journaux commencent à cette époque à mettre en avant les mannequins ou les stylistes qui deviennent des célébrités, citons évidemment l'égérie Brigitte Bardot. Les stylistes sont d'ailleurs de nouveaux acteurs dans le monde de la mode. Ces stylistes, comme Emmanuelle Khanh ou Christine Bailly, ont un rôle de sondage et de détecteur des futures tendances, non plus en prenant comme modèle la Haute Couture mais en essayant de déterminer les goûts notamment des jeunes. Elles incarnent le nouveau système de production plus à l'écoute du marché. De nouvelles icônes de la mode telles que Courrèges, Cardin ou Yves Saint Laurent lancent un compromis entre Haute Couture et prêt-à-porter (mot nouvellement employé dans les années cinquante pour « confection «). Ils créent le prêt-à-porter de luxe qui conserve le système de standardisation de la confection tout en gardant une exigence sur la qualité. Ces créateurs se veulent « jeunes « et par conséquent n'hésitent pas à mécaniser leur production en vue de délais de fabrication plus courts. Enfin, une nouvelle méthode pour attirer les jeunes est née : la boutique. « Il faut descendre dans la rue ! « déclare Yves Saint Laurent dans un élan de jeunesse. Les boutiques remplacent les petits ateliers où l'on passe sa commande. Et surtout elles proposent des modèles standardisés créés pour satisfaire les besoins d'une grande part de la clientèle. 

« En réalité, c'est essentiellement l'image que l'on rattache à la mode qui va la rendre populaire.

La presse joue un grand rôle dans cette nouvelle vision de la mode quidevient un réel lobbies.

La presse lui consacre beaucoup d'importance quant à l'arrivée de chaque nouvelle collection.

Les journaux commencent à cette époque àmettre en avant les mannequins ou les stylistes qui deviennent des célébrités, citons évidemment l'égérie Brigitte Bardot.

Les stylistes sont d'ailleurs de nouveauxacteurs dans le monde de la mode.

Ces stylistes, comme Emmanuelle Khanh ou Christine Bailly, ont un rôle de sondage et de détecteur des futures tendances, nonplus en prenant comme modèle la Haute Couture mais en essayant de déterminer les goûts notamment des jeunes.

Elles incarnent le nouveau système de productionplus à l'écoute du marché.

De nouvelles icônes de la mode telles que Courrèges, Cardin ou Yves Saint Laurent lancent un compromis entre Haute Couture et prêt-à-porter (mot nouvellement employé dans les années cinquante pour « confection »).

Ils créent le prêt-à-porter de luxe qui conserve le système de standardisation de laconfection tout en gardant une exigence sur la qualité.

Ces créateurs se veulent « jeunes » et par conséquent n'hésitent pas à mécaniser leur production en vue dedélais de fabrication plus courts.

Enfin, une nouvelle méthode pour attirer les jeunes est née : la boutique.

« Il faut descendre dans la rue ! » déclare Yves SaintLaurent dans un élan de jeunesse.

Les boutiques remplacent les petits ateliers où l'on passe sa commande.

Et surtout elles proposent des modèles standardisés crééspour satisfaire les besoins d'une grande part de la clientèle. Il s'agit alors d'une réelle quête d'uniformisation des systèmes de production vestimentaire.

Et par conséquent, la distinction entre classes qui existait entre vêtementsde Haute Couture et couturières tend à se dissiper.

La confection des vêtements se base désormais sur la distinction entre âges ou entre comportements qui serontévoqués dans les deux parties suivantes.. »

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