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Les pésocratique

Publié le 29/11/2013

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présocratique, n.m. et adj., terme désignant les philosophes, les courants de pensée et les oeuvres créés avant l'avènement de Socrate. Héraclite d'Éphèse (vers 540-480 avant J.-C.) considérait le feu comme élément primitif et le changement perpétuel comme étant au coeur de toute chose. Parménide d'Élée (vers 515-460) rédigea un magnifique poème, De la nature , dans lequel l'univers apparaît éternel, continu, immobile. Quant à Empédocle (vers 490-vers 430), médecin, poète, philosophe et chef du parti démocratique, il conçut une cosmogonie fondée sur les quatre éléments (terre, eau, air, feu) et régie par Éros et Polemos, les dieux de l'amour et de la haine.

« "'!iiM..l!j;:lllill)PJ1$1MililiiJ.1iiill!Jl!lllil@ldl!IJ\IHl1!1,,P"""·"""-,~·-··,,,,,,, LES PRÉSOCRATIQUES Le terme présocratiques regroupe un ensemble de penseurs qui, bien que fort dif­ férents les uns des autres, ont eu le commun destin de préparer le discours argumentatif et démonstratif de la philosophie -qui se développera oralement d'abord avec Socrate-, et donc de rompre avec un type d'explication du monde qui relevait du mythe.

En cela, leur apport est décisif.

8 Originaires du littoral asiatique de la mer Égée, les présocratiques sont les précurseurs de l'exigence rationnelle de penser ; avec eux, le merveilleux cède la place au « logos » et les dieux se font discrets.

Dans leur enquête sur le monde, ils cherchent le principe unificateur et explicatif de la diversité des phénomènes observés.

Ces phy­ siologues, qui dévoilent l'ordre sous-jacent à la nature (phusis), sont aussi des sages qui inscrivent la conduite des hommes dans une certaine discipline.

1.

A.

Philosophe et savant • Philosophe et mathématicien grec, « ami de la sagesse », il a fondé des commu­ nautés religieuses et philosophiques dérivées de la religion dionysiaque.

Né à Samos au vrc siècle avant Jésus-Christ, il aurait vécu à Crotone, en Italie, et y aurait fondé ces communautés qui recrutaient après épreuves initiatiques.

Dans cette société d'élus, les femmes étaient admises.

À partir de Platon déjà, la figure historique de Pythagore avait disparu.

Aristote n'en connut que la légende : thaumaturge, il se dépla­ çait instantanément et se souvenait de ses vies antérieures.

t Les pythagoriciens étaient préoccupés par les propriétés des nombres et de cer­ taines séries de nombres.

On leur doit le célèbre théorème qui porte le nom de Pythagore et la découverte (par Hippasos de Métaponte, chassé de l'école pour avoir révélé le secret) des irrationnels à partir du triangle rectangle isocèle de côté 1 (cathète).

t Pythagore n'a laissé aucun écrit.

C'est donc sur la tradition que nous nous appuierons pour connaître sa philosophie : les Vers dorés pour la morale (Garnier-Flammarion) et les écrits d'Aristote pour les mathématiques (Physique et Métaphysique).

B.

La vie morale parfaite t Respect et devoir.

Il faut vénérer les dieux, honorer les héros, ses parents ; surtout, se respecter soi-même en honorant sa parole.

Choisir ses amis pour leur vertu.

Il faut pra­ tiquer un examen de conscience journalier pour savoir si ces devoirs quotidiens envers soi-même et envers les autres ont été correctement accomplis.

Le blâme ou la joie suit cette réflexion.

t La domination de soi élève jusqu'aux dieux.

Savoir maîtriser sa colère, sa peur de la mort et, d'une façon générale, ses passions nous détache des biens matériels et des tribulations de l'existence.. »

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