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MORALE SOCIALE

Publié le 05/06/2012

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morale

LA MORALE ET LA QUESTION SOCIALE

On entend par qrcestion sociale la question des rapports du capital et du travail. On pourrait la poser en ces termes : Etant donné que le capital et le travail sont les deux facteurs de la production, comment assurer au travail la part qui lui revient de droit dans la répartition de la richesse? Or, cette question s'impose à la vue des inégalités, qui ne sont pas toujours justes, et des répartitions entre le capital et le travail, qui ne sont pas toujours équitables....

morale

« 10 MORALE PRATIQUE ce qu'elle est de nature à étouffer dans sa libre expansion l'ini­ tiative individuelle.

La conclusion des partisans de cette école est qu'il n'y a pas de question sociale.

Laisser faire et laisser passer, telle est leur devise et telle doit être la politiqu~ de l'Etat.

- Solution vrai­ ment trop simpliste.

« Le plus grave reproche qu'on puisse faire à cette doctrine, dit Gide, c'est une tendance trop marquée à l'optimisme, tendance qui parait inspirée beaucoup moins par un esprit vraiment scientifique que par le parti pris de jtistifier l'ordre des choses existant.

,, 2° Solution so.cialtiste (Collectivisme).

- Ainsi que nous l'avons dit (p.

393), le collectivisme est la forme moderne et savante du ''socialisme.

Son but est la destruction du régime capitaliste.

Voici quel est en substance son programme : rem­ placement des capitaux privés, c'est-à-dire d'un mode de pro­ duction qui n'a d'autre règle que la loi tyrannique de la concurrence, par un capital unique, c'est-à-dire par un mode de production qui, fondé sur la possession collective de tous les moyens de production, créerait une organisation plus unifiée du travail national.

Conséquences : Il n'y aurait plus ni entreprises privées, ni actions, ni titres de rente, ni hypothèques, ni fermage, ni louage, ni concurrence commerciale, ni héritage.

La collectivité (ou l'Etat qui la représenterait), seule propriétaire des moyens de production, terre, mines, usines, outillage, etc., prélèverait sur le montant du travail collectif les sommes nécessaires à l'entretien des institutions d'utilité puhlique, et répartirait tous les autres moyens de consommation entre les producteurs au prorata du travail de chacun.

(ScHAEFFLE, La quintessence du socialisme.) Le socialisme prétend réaliser un état social sans inégali­ tés, sans pauvres, véritable Salente idéale, où tout le monde se­ rait heureux sous la tutelle de l'Etat.

En réalité, il aboutirait, s'il était réalisé, aux conséquences les plus désastreuses : dé­ chéance physique et morale de l'individu, de la famille ; rui­ nes économiques et sociales, conséquences fatales de la suppres­ sion de la propriété et de l'héritage.

(Cf.

p.

395.) 3° Coopératisme, mutualisme, etc.

- Combien plus sage et plus efficace est le régime de la coopération fondée sur l'associa­ tion professionnelle et le groupement des métiers, prenant comme objectif le Trade-Unionisme anglais ! Un grand mouvement se •. »

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