Nature & Culture (Terminales technologiques)
Publié le 24/10/2013
Extrait du document

La notion de progr�s
• Au 17e si�cle, les peuples étaient classés hiérarchiquement : au plus bas niveau les sauvages, venaient ensuite les barbares et en haut de l'échelle les peuples civilisés.
• Au 18e si�cle, les grands voyageurs tels La Pérouse, Bougainville, Cook emmenaient avec eux des savants chargés de collecter et de décrire tout ce qu'ils rencontraient dans ces lointaines expéditions. L'idée de progr�s naquit donc avec l'exploration .

«
État de nature
État
de bonheur
MAIS
Homme
Arùmal solitaire
(ni raison, ni parole,
ni conscience)
État civil
Asservissement
de l'homme
par l'homme
MAIS
Civilisation
Possibilité de
développer raison,
langage et
conscience morale
Il faut donc nécessairement passer par l'état social pour se découvrir humain.
Il n'y a donc d'homme que civilisé, c'est-à-dire vivant en société.
~La notion de progrès
• Au 17< siècle, les peuples étaient classés hiérarchiquement : au plus bas
niveau les sauvages, venaient ensuite les barbares et en haut de l'échelle
les peuples civilisés.
• Au 18< siècle, les grands voyageurs tels La Pérouse, Bougainville, Cook
emmenaient avec eux des savants chargés de collecter et de décrire tout ce
qu'ils rencontraient dans ces lointaines expéditions.
L'idée de progrès naquit
donc avec l'exploration .
.....
L'e thn ocen trisme
Les savants cherchaient à trouver dans les diversités culturelles qu'ils
côtoyaient
une permanence qui rende chaque « sauvage » capable de deve
nir civilisé.
Les Européens devaient aider ces « sauvages » à sortir de leur
« sauvagerie ».
La colonisation et tous les méfaits sont liés à cette croyance
en une nature humaine permanente.
Cette croyance implique le rejet de
la diversité culturelle et aboutit à !'ethnocentrisme.
Il n'y a ni civilisés ni sauvages, mais différe ntes civilisatio ns.
Car, que l'on
vive en sauvage ou en civilisé, on vit toujours parmi d'autres hommes, donc
dans une société qui est notre culture.
L'homme est toujours déjà civilisé.
• En 1930, l'historien Lucien Febvre appelait civilisation : «Évolution d'un
mot
et d'un groupe d'idées.
»
Il n'est donc plus question désormais d'une nature humaine universelle,
identique, permanente..
»
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