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nomadisme - anthropologie.

Publié le 19/05/2013

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nomadisme - anthropologie. 1 PRÉSENTATION Enfants roms jouant de la musique La musique traditionnelle des Roms, peuple nomade, a inspiré bon nombre de grands compositeurs européens. ORF Enterprise Ges.m.b.H - anthropologie. nomadisme, mode de vie des populations non sédentaires, caractérisé par des déplacements cycliques ou périodiques afin d'assurer leur subsistance. Le terme de « nomade « -- du grec nemein, « faire paître « -- recouvre des réalités anthropologiques variées sur le plan historique, géographique, économique et culturel. Outre la communauté dispersée des Tsiganes (ou Rom) renvoyant à un contexte historique bien spécifique, les anthropologues distinguent deux grands types de nomadisme : d'une part, les sociétés de déprédateurs (chasseurs-cueilleurs-pêcheurs) aujourd'hui minoritaires ; d'autre part, les sociétés de pasteurs, dont la figure type, le Bédouin, s'est élaborée au Proche-Orient au cours du Ier millénaire avant notre ère. 2 NOMADISME DES DÉPRÉDATEURS Étroitement lié aux oscillations saisonnières, le nomadisme des chasseurs-cueilleurs-pêcheurs ne s'est maintenu que dans les environnements particulièrement hostiles à l'Homme (déserts, hautes montagnes, forêts équatoriales ou régions polaires). Fluctuations de l'hydrométrie, variations thermiques, mouvements migratoires de la ...

« C’est la domestication d’un autre animal, le renne, qui, dans la zone des toundras subpolaires de l’Eurasie, depuis le III e millénaire avant notre ère, a conduit les Lapons ( voir Laponie) de la Scandinavie septentrionale et les Tchouktches du nord-est de la Sibérie à organiser leurs déplacements entre la forêt (hiver) et la montagne ou la toundra (été).

Mais c’est à partir de la domestication du cheval et du dromadaire (respectivement au II e et au I er millénaire av.

J.-C.

au Proche-Orient) répandue en Égypte, en Afrique du Nord, en Inde du Nord-Est et dans le Turkestan chinois, que le nomadisme de longue distance de type bédouin a pu se développer rapidement.

Là où les nomades des grands déserts migrent depuis les zones arides (saison des pluies) vers des régions plus humides ou mieux irriguées (saison sèche), les montagnards (Touareg du Hoggar, populations des massifs du Taurus turc ou nomades afghans) exploitent pleinement les contrastes thermiques, répartissant leur existence entre les plaines (hiver) et les montagnes (été). Patriarcales et endogames (alliances matrimoniales à l’intérieur du clan, voire plus précisément au sein de la famille), exaltant les vertus viriles (honneur du clan, prix du sang), les sociétés nomades, réputées égalitaires, accordent cependant une place prépondérante à l’homme en général et au chef charismatique en particulier, au détriment des femmes et des mineurs.

Les pasteurs itinérants, notamment les Bédouins des zones désertiques, ont développé, au cours des siècles, un ensemble de stratégies politiques et économiques extrêmement offensives.

Afin d’accroître leurs richesses et de remédier ainsi aux conséquences d’une démographie souvent vigoureuse, ces populations ont organisé des razzias au détriment des clans rivaux, voire, comme ce fut le cas des troupes de Gengis Khan au début du XIII e siècle, des invasions brutales aux dépens des sociétés sédentaires voisines. De nos jours, face aux États constitués soucieux d’appliquer des formes plus rationnelles et plus systématiques d’exploitation, d’administration et de législation, le nomadisme pastoral est en nette régression.

Si inéluctable soit-elle, la sédentarisation des pasteurs nomades devra cependant être progressive — avec la transition du semi-nomadisme en habitats fixes d’été et d’hiver, par exemple — afin d’éviter les traumatismes culturels et les déséquilibres économiques qu’elle est susceptible d’entraîner. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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