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Philosophie: Le XIXe siècle

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« Le XIXe siècle xrxe C'est sa complexité qui caractérise le siècle.

Fait d'antagonismes et de contradictions, il est le siècle des grands systèmes totalisants pensant l'Histoire et son sens, mais aussi celui du romantisme qui exalte le moi individuel, ou encore le siècle du désenchantement et de la perte des valeurs et idéaux, siècle qui se clôt sur la « mort de Dieu » que déclame Nietzsche et le soupçon qu'inaugure la philosophie à coup de marteau. Idéalisme et romantisme • Le romantisme Contre le rationalisme des Lumières, le romantisme qui naît à la fin du XVIII" siècle et se développe au XIXe réhabilite la sensibilité, l' intuition et l'imagination.

La froide raison est inapte à rendre compte de l'identité de la nature et de lèsprit - identité absolument rejetée par lèsprit des Lumières et affirmée par Schelling (1775 - 1854) - qui se découvre au travers du sentiment mystique et de lœuvre du génie en art.

Loin des normes en vigueur, l'art se libère pour devenir lieu dèxpression de la singularité du sujet. Nostalgique, l'âme romantique est en quête de l'unité du moi et de l'univers.

Si le romantisme exalte le moi, l'individualité libre s'opposant à l'universalisme réducteur de la raison, il est aussi en quête d'absolu, et voit en l'homme et la nature la manifestation de la grandeur di­ vine : le romantisme contribue à un retour de la fidélité aux principes de la religion chrétienne. Dans un contexte historique parti­ culier, alors quèn France la Terreur s'installe, on assiste à la montée du sentiment national contre la revendication du cosmopolitisme des lumières.

On sènthousiasme, avec Fichte (1762 - 1814), pour l'État-nation, revendiquant tradi­ tion nationale et culture propre à lèsprit d'un peuple. • l'idéalisme allemand L'idéalisme se développe en Allemagne dans la première moitié du XIX" siècle.

Les systèmes créés par les successeurs de Kant ont pour but de penser le réel en surmontant l'opposition kantienne de la chose et de lèsprit.

ridée d'une « chose en soi » inconnaissable est rejetée.

Il s'agit de rendre intelligible le réel et de dévoiler son unité. Hegel (1770 - 1831) élabore un système totalisant qui pense l'Histoire universelle et identifie l'Esprit et le réel.

Son idéalisme absolu constitue la pensée majeure du XIXe siècle : tout philosophe succédant à Hegel n'aura de cesse de développer ou de combattre le système hégélien. Entre optimisme et désenchantement • Sciences et techniques au fondement de l'optimisme La croyance en un progrès illimité des sciences et des techniques perdure et s'accroît.

Le siècle des Lumières avait mis en avant l'im­ portance de l'expérimentation et de lobservation en science.

Le xœ siècle confirme cette tendance : Claude Bernard développe la mé­ thode expérimentale et découvre la fonction glycogénique du foie ; Charles Darwin (1809 - 1882) expose sa théorie de lt!volution dans De l'Origine des espèces (1859); Pasteur (1822 - 1895) fait des découvertes capitales qui font avancer la médecine. On assiste également à la nais­ sance de la sociologie et de la psy­ chologie expérimentale.

I:histoire, la linguistique et l'économie sont en plein essor.

On s'interroge sur les fondements des mathé­ matiques (Boole, Frege, Hilbert) et de nouvelles géométries, non euclidiennes, sont élaborées par Lobatchevski puis Riemann. • Positiuisme et scientisme Ce formidable progrès des sciences et des techniques ouvre la voie au positivisme dont Auguste Comte (1798 - 1857} est l'un des princi­ paux représentants.

La démarche scientifique est alors considérée comme l'unique modèle à suivre afin de développer la connaissance. Mais le positivisme tend, à partir de la seconde moitié du XIX" siècle, à se transformer en scientisme : la foi en la science est telle que, pour certains, seule elle.... »

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