théâtre contemporain
Publié le 19/11/2012
Extrait du document
«
Espace / Temps : les marques spatio-temporelles organisent le microcosme de la fiction et
de la structure.
Si l'auteur pose des référents temporels, des codes définis (événements historiques),
on est dans une temporalité définie, sinon temporalité abstraite.
Les textes classiques respectent une unité de temps (tout se passe en 24h) : “Il faut que la
tragédie s'efforce de s'enfermer autant que possible dans le temps d'une seule révolution du soleil ou
de ne le dépasser que de peu.” Ce qui implique un souci de cohérence et la nécessité d'exposer le
hors-scène par le récit d'un personnage (artifices → décalages et invraissanblances dans le récit,
elipses, anachronismes) cf Phèdre.
Dans l'univers baroque, multiplicité des lieux et des temps → esthétique du discontinu, de
l'éclatement.
Topos de la scène du balcon qui permet de jouer avec le dedans et le dehors.
Chez les romantiques , le temps est discontinu, un temps de l'excès.
On prend son temps,
c'est long et indeterminé puisque peu de chose se passe hors-champ (on peut mourir sur scène).
Esthétique du discontinu et de la rupture → prémices du modernisme.
Quant au théâtre de l'absurde, confusion du temps et de l'espace puisque le monde est
absurde (on ne peut pas donner de logique à l'industrie de la mort).
Le monde est fragile et le sujet
est en crise, en déperdition.
Ex.
Cantatrice chauve , Ionesco est une anti-pièce → “un long moment
de silence, anglais.
La pendule anglaise frappe 17 coups anglais -Tiens, il est 9h” → Les didascalies
en collent pas au texte et le temps devient flottant et insaisissable.
La pendule ne joue plus ça
fonction basique du théâtre réalisme mais Ionesco ici souligne la vanité du Temps.
→ incertitude
temporelle.
Cf Beckett également, En attendant Godot : le temps est matérialisé par l'arbre mais
induit par les dialogues.
On peut dire que le temps et l'espace sont très abstraits et nous avons une grande liberté
dramaturgique sur ce point → obsession du présent, déconstruction qui brouille les piste du récit
traditionnel.
Personnage : au départ psychologique puis tend vers l'abstarction (notion des masque).
Si
l'on perd le nom, on perd l'identité.
(Les capulets en peuvent être confondus avce les Montaigus
mais dans les chaises des Ionesco on peut se demander si la vieille est une femme ou une
abstraction).
Plus on avance dans les périodes, plus on va vers l'abstraction (parfois même, seule présence
de voix → plus de nomination, on en sait pas qui parle).
Le degré de réalité du perso diminue et est
réduit à un statut d'énonciation anonyme → notion de figure : se dégage de toute intériorité, perso
ambigu qui relève de l'apparition → remise en question du corps, du langage, d'un espace donné :
crise de la représentation du monde et du sujet qui devient “une somme de signifiants où il faut
définir le signifié” → plus d'individualisme, temps abstraits
Ex, Ubu roi , Jarry (précurseur surréaliste) : pas d'accessoirs, refuse de parler de perso
psychologiques → “abstractions qui marchent”
Pantins/marionnettes → dénoncer son époque, faire rire et réagir le spectateur, donner une
définition de la condition humaine → dimansion prophétique.
Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco : Univers aux marges du social, les rapports humains
hantés par l'obsession du deal.
Il essaye de créer une fable, des conflits mais + un théâtre
métaphysique que sociologique → Pretexte pour réflechir sur le monde.
Serial Killer qui continue
sa marche vers la muerte..
»
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