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théâtre contemporain

Publié le 19/11/2012

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Théâtre exam le 16 octobre Art ambigue et hétérog�ne puisque au commencement seulement considéré en tant que texte (cf Aristote, la poétique ) 322 av JC : Aristote fait du texte le caract�re esthétique du théâtre, assimilé à la poésie ("poésie tragique"). Même idée retrouvée chez Racine et Corneille (les 3 discours) 1635 : Si l'on en met que de l'importance dans le texte, on perd le partage du sencible (s'il y a texte, il a respect du bien-parler -> l'élite refuse l'acc�s au peuple) cf Chapellin, de la poésie représentative et l'Abbé d'Aubignac, un traité sur la grammaire du théâtre. 1880 : Naissance de la mise en sc�ne moderne avec recrudescence de didascalies, remise en question du texte, écriture sc�nique (Antoine et la théâtre libre) ; Aristote, lui, parlait d'execution de la technique. L'interprétation permet l'interrogation, la création et la traduction -> partage du sencible. Le metteur en sc�ne pense et agence en s'appropriant le texte, en lui trouvant un poésie, une traduction exthétique qui puisse toucher une assemblée. Vrai syst�me de translation entre texte et représentation. La mise en sc�ne est un univers concret, un parti pris, un défi artistique qu'il nous faut comprendre et analyser. L'ecriture sc�nique questionne le texte et le jeu. Théâtre (du grec theatron : l'endroit on l'on voit) -> ref à l'espace où des acteurs jouent un drâme devant un public dans un lieu et temps donnés. Jeu de position : diversité de points de vue intellectuels (cf thé&ac...

« Espace / Temps : les marques spatio-temporelles organisent le microcosme de la fiction et de la structure.

Si l'auteur pose des référents temporels, des codes définis (événements historiques), on est dans une temporalité définie, sinon temporalité abstraite.

Les textes classiques respectent une unité de temps (tout se passe en 24h) : “Il faut que la tragédie s'efforce de s'enfermer autant que possible dans le temps d'une seule révolution du soleil ou de ne le dépasser que de peu.” Ce qui implique un souci de cohérence et la nécessité d'exposer le hors-scène par le récit d'un personnage (artifices → décalages et invraissanblances dans le récit, elipses, anachronismes) cf Phèdre. Dans l'univers baroque, multiplicité des lieux et des temps → esthétique du discontinu, de l'éclatement.

Topos de la scène du balcon qui permet de jouer avec le dedans et le dehors. Chez les romantiques , le temps est discontinu, un temps de l'excès.

On prend son temps, c'est long et indeterminé puisque peu de chose se passe hors-champ (on peut mourir sur scène).

Esthétique du discontinu et de la rupture → prémices du modernisme. Quant au théâtre de l'absurde, confusion du temps et de l'espace puisque le monde est absurde (on ne peut pas donner de logique à l'industrie de la mort).

Le monde est fragile et le sujet est en crise, en déperdition.

Ex.

Cantatrice chauve , Ionesco est une anti-pièce → “un long moment de silence, anglais.

La pendule anglaise frappe 17 coups anglais -Tiens, il est 9h” → Les didascalies en collent pas au texte et le temps devient flottant et insaisissable.

La pendule ne joue plus ça fonction basique du théâtre réalisme mais Ionesco ici souligne la vanité du Temps.

→ incertitude temporelle.

Cf Beckett également, En attendant Godot : le temps est matérialisé par l'arbre mais induit par les dialogues.

On peut dire que le temps et l'espace sont très abstraits et nous avons une grande liberté dramaturgique sur ce point → obsession du présent, déconstruction qui brouille les piste du récit traditionnel. Personnage : au départ psychologique puis tend vers l'abstarction (notion des masque).

Si l'on perd le nom, on perd l'identité.

(Les capulets en peuvent être confondus avce les Montaigus mais dans les chaises des Ionesco on peut se demander si la vieille est une femme ou une abstraction). Plus on avance dans les périodes, plus on va vers l'abstraction (parfois même, seule présence de voix → plus de nomination, on en sait pas qui parle).

Le degré de réalité du perso diminue et est réduit à un statut d'énonciation anonyme → notion de figure : se dégage de toute intériorité, perso ambigu qui relève de l'apparition → remise en question du corps, du langage, d'un espace donné : crise de la représentation du monde et du sujet qui devient “une somme de signifiants où il faut définir le signifié” → plus d'individualisme, temps abstraits Ex, Ubu roi , Jarry (précurseur surréaliste) : pas d'accessoirs, refuse de parler de perso psychologiques → “abstractions qui marchent” Pantins/marionnettes → dénoncer son époque, faire rire et réagir le spectateur, donner une définition de la condition humaine → dimansion prophétique. Bernard-Marie Koltès, Roberto Zucco : Univers aux marges du social, les rapports humains hantés par l'obsession du deal.

Il essaye de créer une fable, des conflits mais + un théâtre métaphysique que sociologique → Pretexte pour réflechir sur le monde.

Serial Killer qui continue sa marche vers la muerte.. »

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