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?Travail de recherche Notation stylisée

Publié le 26/03/2019

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?Travail de recherche Notation stylisée des partitions 8 novembre 2018 Sophie Howard Cours de littérature musicale 501-11L Présenté à Jean-François Guay 17 décembre 2018 Cégep Marie-Victorin Histoire de la notation musicale Bien que l?histoire de la notation musicale soit extrêmement extensive, il est pertinent d?en faire un bref résumé dans le contexte de ce travail afin de mieux comprendre l?interprétation artistique qu?il en est faite. La notation stylisée de la musique peut sembler, aux yeux d?un musicien classique d?aujourd?hui, très excentrique et déconcertante, mais en étudiant l?histoire derrière l?écriture protocolaire de la musique moderne, on peut s?apercevoir que la notation stylisée emprunte beaucoup d?éléments aux formes rudimentaires de l?écriture de la musique. Les premières formes de notations musicales pouvant être retrouvées sont retracées à 2000 av. J.C. et sont en écriture cunéiforme, un système d'écriture complet originaire de la Basse Mésopotamie constitué de signes incisés sur des tablettes d?argile à l?aide d?un calame. Au fil des siècles, la notation se complexifie et se développe dans d?autres civilisations, telles que la Grèce Antique, d?où provient le Seikilos epitaphla, la plus vieille composition complète à ce jour au monde. La période médiévale, quant à elle, pose les bases pour les notations et la théorie qui façonneront la musique occidentale actuelle. Au départ, la musique était transmise oralement, jusqu?à la création des neumes, ancêtres des notes de musique actuelles, qui se développent au VIIIe siècle et sont une avancée notable de la notation de la musique, puisqu?ils sont la première façon d?exprimer le rythme ainsi que la hauteur des notes. Les neumes sont pourtant très approximatifs puisqu?ils n?indiquent ni la note de départ, ni le rythme, ni la note de départ, ni la hauteur exacte des notes. Les portées se développent donc peu à peu, d?abord avec uniquement deux lignes, parfois de couleurs différentes, puis avec 4 lignes, système attribué à Guy d?Arezzo. Ces partitions neumatiques sont notée à la main et conservée dans des manuscrits à partir de l?époque médiévale (Ve siècle au XVe siècle). Pour reproduire les partitions, le clergé devait alors engager un copiste, qui entamait alors un processus long et souvent inexact de recopiage. Au XVe siècle, l?...
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« Histoire de la notation musicale Bien que l’histoire de la notation musicale soit extrêmement extensive, il est pertinent d’en faire un bref résumé dans le contexte de ce travail afin de mieux comprendre l’interprétation artistique qu’il en est faite.

La notation stylisée de la musique peut sembler, aux yeux d’un musicien classique d’aujourd’hui, très excentrique et déconcertante, mais en étudiant l’histoire derrière l’écriture protocolaire de la musique moderne, on peut s’apercevoir que la notation stylisée emprunte beaucoup d’éléments aux formes rudimentaires de l’écriture de la musique. Les premières formes de notations musicales pouvant être retrouvées sont retracées à 2000 av.

J.C.

et sont en écriture cunéiforme, un système d'écriture complet originaire de la Basse Mésopotamie constitué de signes incisés sur des tablettes d’argile à l’aide d’un calame.

Au fil des siècles, la notation se complexifie et se développe dans d’autres civilisations, telles que la Grèce Antique, d’où provient le Seikilos epitaphla , la plus vieille composition complète à ce jour au monde.

La période médiévale, quant à elle, pose les bases pour les notations et la théorie qui façonneront la musique occidentale actuelle.

Au départ, la musique était transmise oralement, jusqu’à la création des neumes, ancêtres des notes de musique actuelles, qui se développent au VIIIe siècle et sont une avancée notable de la notation de la musique, puisqu’ils sont la première façon d’exprimer le rythme ainsi que la hauteur des notes.

Les neumes sont pourtant très approximatifs puisqu’ils n’indiquent ni la note de départ, ni le rythme, ni la note de départ, ni la hauteur exacte des notes.

Les portées se développent donc peu à peu, d’abord avec uniquement deux lignes, parfois de couleurs différentes, puis avec 4 lignes, système attribué à Guy d’Arezzo.

Ces partitions neumatiques sont notée à la main et conservée dans des manuscrits à partir de l’époque médiévale (Ve siècle au XVe siècle).

Pour reproduire les partitions, le clergé devait alors engager un copiste, qui entamait alors un processus long et souvent inexact de recopiage. Au XVe siècle, l’impression est inventée par Johannes Gutenberg, et cette nouvelle technologie augmente l’accessibilité à la musique et la rapidité de distribution des partitions et réduit les coûts de reproduction.

Cette technologie a alors des effets révolutionnaires sur l’industrie de la musique puisque les compositeurs dépendent moins de la riche classe aristocrate et ont davantage de liberté.

Pourtant, malgré ces avantages, beaucoup de musique reste notée uniquement à la main par le compositeur lui-même, et ce, jusqu’au XVIIIe siècle. Aux siècles suivants, les technologies d’impression s’affinent et les partitions peuvent être recopiées de plus en plus fidèlement et précisément.

Au XIXe siècle, de nouvelles lois de copyright sont adoptées et les maisons d’éditions se multiplient, pour ensuite perdre du terrain au XXe siècle, remplacées par les maisons de disque.

Vers la fin du XXe siècle, avec la montée de la digitalisation et de l’informatisation, des logiciels de notation de la musique sont développés et les nouvelles technologies (MIDI [Musical Instrument Digital Interface], ROC [Reconnaissance Optique de Caractères]) permettent à n’importe qui de manipuler aisément une partition. 2. »

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