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DUPLANTIER Charlotte TD Droit des libertés

Publié le 03/11/2015

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DUPLANTIER Charlotte TD Droit des libertés fondamentales : Commentaire → Benjamin Constant : « De la liberté des anciens comparé à celle des modernes » « L'État est la réalité où l'individu trouve sa liberté et la jouissance de sa liberté », affirme Hegel dans un passage célèbre de La Raison dans l'Histoire. Ce dernier s'était penché sur la notion de liberté politique c'est à dire la liberté dans son rapport avec l'ordre politique et l'institution étatique. Dans son ouvrage De la liberté des anciens comparé à celle des modernes, Benjamin Constant s'interroge également sur le concept de la liberté. Ce dernier fut une des figures majeures du libéralisme sous l'époque révolutionnaire et napoléonienne. Ce texte est tiré d'un discours que ce penseur libéral prononça à l'Athénée royal de Paris en 1819. Le discours oppose deux conceptions différentes de la liberté : l'une pratiquée par les anciens et l'autre présente dans les sociétés modernes. Pour Constant, la liberté au sens des Anciens est composée de la participation active des citoyens au pouvoir collectif. Cette conception s'apparente à un libéralisme politique puisque la participation du citoyen à la formation de la loi était essentielle. Selon lui, les citoyens des sociétés anciennes exerçaient collectivement et directement plusieurs parties de la souveraineté tout entière. Il fait référence aux démocraties de la Grèce antique. Mais à cette époque le pouvoir politique possédait une emprise total sur les individus puisqu'il était légitimé par la participation à la vie politique de chaque individus. Les droits individuels étaient donc bafoués. À l'inverse, la liberté dans les sociétés modernes est incompatible avec celle des Anciens puisqu'elle insiste sur la limitation des pouvoirs politiques des individus. Par ailleurs, celle ci prône le développement d'une toute autre liberté : la liberté individuelle. Elle consiste à reconnaître une marge d'autonomie à chaque individu et elle sous-entend une protection de la sphère privée. On peut ainsi parler de « liberté négative » au sens où la liberté réside seulement dans ce que nous ne sommes pas empêchés d'agir. Les libertés définies par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789 sont essentiellement des libertés de ce genre, comme le démontre les articles 4, 5 ou 6. Benjamin Constant s'interroge sur la liberté et le type de société qui seraient le plus bénéfique pour l'ensemble des individus qui ainsi parviendrait à trouver le bonheur. Une problématique semble alors se dégager : comment parvenir à un équilibre afin de concilier efficacement la liberté individuelle et liberté politique ? L'auteur apparaît hostiles aux sociétés anciennes des citées grecques et romaines car il souligne que la liberté politique est moindre, et que le processus par lequel certaines catégories de citoyens participent à une politique collective s'accompagne rarement de libertés civiles. Il distingue toutefois Athènes de ces cités car elle possédait un système élaboré alliant commerce et propriété privée. En ce sens, Constant semble soutenir une politique émancipée, c'est à dire comme un ordre politique régi par la règle...
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« toutefois Athènes de ces cités car elle possédait un système élaboré alliant commerce et propriété privée.

En ce sens, Constant semble soutenir une politique émancipée, c'est à dir e comme un ordre politique régi par la règle de droit, par la primauté des droits individuels et des droits de propriété.

Toutefois, cette conception de la liberté que les sociétés modernes semblent offrirent possède des limites qu'il souligne avec justesse.

En effet, un risque d'individualisation et de délaissement politique peut être créer.

Dés lors, il semblerait qu'il faille trouver un équilibre juste et légitime entre ces deux conceptions de la liberté, notamment en instaurant un régime représentatif.

L'étude de l'hostilité de Benjamin Constant concernant la liberté des anciens se fera dans un premier temps, avant de voir en seconde partie que le conception de la liberté des modernes est à remettre en question. I/ L'hostilité de Benjamin Constant face à la liberté des anciens : Si l'homme est un animal politique, comme le pensait Aristote, le bonheur des citoyens réside dans la participation à la vie de la cité.

On parle alors « d'humanisme civique ».

Benjamin Constant souligne quant à lui l'absence de liberté civile dans ses civilisation (A).

La pensée de Constant tend plutôt vers le principe de non-ingérence ou non-interférence de l'Etat dans la conduite de la vie des individus dès lors qu'ils n'empiètent pas sur la sécurité et la propriété des individus.

On peut alors parler de « liberté négative ».

(B) A) L'absence de liberté civile chez les anciens Pour les anciennes cités grecques ou romaines, l'idéal de la vie « bonne » est un idéal politique.

Il y a un lien fort entre la liberté des citoyens et celle de la cité.

L'Homme ne se réalise que dans et par la cité et la communauté qu'elle englobe.

Il s'agit en effet de société communautaire.

Le citoyen est membre d'une communauté liée par des liens qui sont exclusivement juridiques et motivés par l'utilité.

L'essentiel de la liberté des individus se limite donc à une liberté politique.

Pour Constant, la liberté des Anciens « se composait de la participation active et constante au pouvoir collectif et consistait à « exercer collectivement, mais directement, plusieurs partie de la souveraineté toute entière ».

À cette époque et en dehors du cas particulier d'Athènes, le pouvoir avait droit sur tout et donc sur les mœurs de la société.

Benjamin constant prend l'exemple de Terpandre, qui a été condamné par les Éphores pour avoir ajouté une corde à sa lyre sans les prévenir.

La liberté est donc contradictoire dans la Grèce antique, car la souveraineté dans les affaires publiques coexiste avec l'esclavagisme dans la sphère privée.

Dans son discours, il explique les droits paradoxales des individus : « comme citoyen, il décide de la paix et de la guerre ; comme particulier, il est circonscrit, observé, réprimé dans tous ses mouvements.

».

On remarque alors une absence de liberté civile chez les Anciens.

L'auteur soulève que. »

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