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Commentaire

Publié le 22/10/2021

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? Commentaire d?arrêt : cour de cassation chambre commerciale ,audience publique du 27 février 1996 N° de pourvoi 94-11241 Dans un arrêt de rejet rendu par la chambre commerciale de la cour de cassation le 27 février 1996 , est un arrêt fondamental nommé arrêt Vilgrain qui aborde la notion d?information pré-contractuelle et consacre un nouveau principe celui de déloyauté . En l?espèce dans l?arrêt du 27 février 1996 , il s?agissait d?une personne physique (Mme X ) ayant reçu des actions par voie d?héritage , et devenu donc actionnaire , elle prit la décision de vendre ses actions au prix de 3000 francs l?unité au dirigeant de la société mentionné dans l?arrêt et également a des acquéreurs tiers pour lesquels le dirigeant de la société s?était porté garant . suite a la vente effectué des actions , le dirigeant de la société et les consorts ont décidés de céder leur action a une autre société pour le prix de 8000 francs . Lorsque l?actionnaire ayant cédé ses actions au pris de 3000 francs eu vent de la vente , elle assigna les auteurs de la transactions en justice en considérant avoir été victime d?un consentement vicié par une réticence dolosive. La cour d?appel a répondu de façon favorable au demandeur de l?action en justice , car elle a estimé que le DOL avait bien été caractérisé mais uniquement au regard du président de la société . La cour d?appel a condamné le 19 janvier 1994 le président pour réticence dolosive . Le président de la société décida de contester la décision rendue par la cour d?appel et forme un pourvoi en cassation . La question de droit qui se posait dans cet arrêt était de savoir si l?existence d?un silence de la part d?un dirigeant d?une société lors d?un contrat de vente peut-il constituer un comportement vicieux contraire au principe de bonne foi et déloyauté ? La cour de cassation affirme la décision rendue par la cour d?appel de paris et rejette le pourvoi . La cour a considéré que le président de la société à arboré un comportement déloyal envers une actionnaire faisant partie de sa société ., et a reconnu l?existence d?une réticence dolosive due a son silence sur l?information concernant la vente des actions . pour comprendre la position prise par la cour de cassation il convient d?aborder dans une première partie la reconnaissance explicite de l?obligation pré-contractuelle d?information dans la relation entre contractants (I) et dans un second temps la consécration du principe de déloyauté (II) I. La reconnaissance explicite de l?obligation pré-contractuelle d?information dans cette première partie il sera interessant d?analyser la position prise par la cour d?appel concernant le dirigeant de la société susmentionné pour son manquement a son obligation d?information(A )et dans une seconde partie de...

« dans cette première partie il sera interessant d’analyser la position prise par la cour d’appel concernant le dirigeant de la société susmentionné pour son manquement a son obligation d’information(A )et dans une seconde partie de voir que le silence du dirigeant caractérisant le dol (B).

A.

Un manquement à l’obligation d’information Le contrat de vente est considéré comme un contrat commutatif , le contrat commutatif se fonde sur l’article 1108 alinéa 1 du code civil dispose que « le contrat est commutatif lorsque chacune des parties s’engage à procurer à l’autre un avantage qui est regardé comme l’équivalent de celui qu’elle reçoit » Dans l ’arrêt Vilgrain en date du 27 février 1996 , la cour d’appel de paris a reconnu qu’un manquement a l’obligation d’information avait été caractérisé par le président de la société ladite mentionné .

L’obligation pré-contractuelle d’information pose son fondement dans l’article 1112-1 du code civil dispose que « celle des parties qui connait une information dont l’importance est déterminante pour le consentement de l’autre doit l’en informer des , lors que légitimement , cette dernière ignore cette information ou fait confiance a son contractante ».

Or en l’espèce il ne fait aucun doute que le président de la société n’est pas informé la vendeuse des actions des négociations qu’ils avait entamées pour la revente des actions a un prix deux a trois fois supérieurs a celui auquel lui les avait acquises .

Le dirigeant de la société a décidé d’omettre de façon délibéré les négociations ayant eu lieu dans son seul intérêt personnel , il a usé de la relation de confiance établit entre lui et la venderesse pour faire du profit a titre personnel .

D’ailleurs il est évident que si la venderesse avait eu connaissance de la réelle valeur de ces actions , elle aurait vendu ces actions a un pris supérieur a celui auquel il les a cédés .

La cour d’appel a jugé que le président de la société avait manqué a son obligation d’informer la venderesse au sujet des négociations concernant la revente de ces actions .

dans cet arrêt la venderesse pourrait se fonder sur le manquement a l’obligation d’information dans pré-contractuelle pour former des dommages et intérêts dans l’hypothèse ou son action sur le dol échouerait .

Il est cl air que dans cet arrêt l’obligation d’information pré-contractuelle pèse sur le président de la société ayant dissimulé une information .

Néanmoins la chambre commerciale a précisé qu’il ne pèse aucune obligation sur l’acquéreur et qu’il n’est aucunement tenu de révéler au vendeur la vrai valeur des biens qu’il souhaite acquérir et il lui est pas imposé de prévenir le vendeur contre le risque d’une mauvaise affaire .En l’espèce l’acquéreur qui se tait intentionnellement en connaissant la réelle valeur de vente des actions ne va pas a l’encontre du principe de bonne foi .

Nous venons d’aborder dans cet arrêt la notion de manquement de l’obligation d’information contractuelle il est temps d’aborder l’existence de la réticence dolosive reconnue par la cour de cassation .

B.

Le silence intentionnelle un motif caractérisant le dol. »

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