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Commentaire de texte La Séance de la Flagellation

Publié le 25/08/2012

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Ainsi, le Roi pose sa souveraineté par rapport aux parlementaires.  Il rappelle que les remontrances où « la soumission à ma volonté est présenté comme un crime. « doivent être utilisées avec modération, et non dans le but de s'affranchir du pouvoir royal. Par sa présence, il emploie une autorité qui « a été forcée de se déployer dans toute son étendue «. A défaut du respect des principes affirmés dans le discours, il menace les magistrats, il emploiera contre eux l'autorité qu'il a reçu de Dieu et qu'il ne doit de personne d'autre que sa personne, afin de rétablir « l'ordre légitime «.  Les contestataires se feront discrets pendant quelques mois, puis relancent ensuite le conflit. Donc cette séance de la flagellation a une portée faible, voire même inefficace.

« Ainsi le Roi est le seul représentant de la nation.

Le rappel des grands principes du droit public doit remettre le parlement à la place que le Roi et les loisfondamentales lui donne, et l'agitation parlementaire devrait cesser immédiatement après l'intervention de Louis XV.Alors, le Roi avertit les parlementaires de ce qui pourrait arriver s'ils ne respectaient pas l'autorité royale. B.

Un avertissement inefficace Ainsi, le Roi pose sa souveraineté par rapport aux parlementaires.Il rappelle que les remontrances où « la soumission à ma volonté est présenté comme un crime.

» doivent être utilisées avec modération, et non dans le but des'affranchir du pouvoir royal.

Par sa présence, il emploie une autorité qui « a été forcée de se déployer dans toute son étendue ».

A défaut du respect des principesaffirmés dans le discours, il menace les magistrats, il emploiera contre eux l'autorité qu'il a reçu de Dieu et qu'il ne doit de personne d'autre que sa personne, afin derétablir « l'ordre légitime ».Les contestataires se feront discrets pendant quelques mois, puis relancent ensuite le conflit.

Donc cette séance de la flagellation a une portée faible, voire mêmeinefficace.C'est pourquoi en 1771, le chancelier Maupeou, ancien parlementaire et royaliste convaincu, décide d'agir en brisant les parlements.

Il réalise l'édit du 23 février1771 qui supprime la vénalité des offices, qui divise le ressort du parlement de Paris en six circonscriptions et qui instaure six conseils supérieurs en province, desimples tribunaux de justice en réalité.

A Paris subsiste un Parlement avec droit d'enregistrement et de remontrance.Le 13 avril 1772, Louis XVI annule cette réforme.

Maupeou dit alors : « j'avais fait gagner au roi un procès qui dure depuis trois cents ans.

Il veut le reperdre.

Il enest le maître.

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