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La déclaration

Publié le 24/01/2014

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1 ère approche : La république est un régime politique démocratique où le pouvoir appartient au peuple. Il élit ses représentants lors de vote : c'est le suffrage universel. Le contexte historique de la Déclaration : Déclaration des Droits en Angleterre de 1689 : La Glorieuse Révolution. Succédant à Charles II en 1685, Jacques II devient impopulaire car il ne respecte pas l'Habeas corpus (acte qui garantie depuis 1679 la liberté individuelle en Angleterre en limitant les arrestations arbitraires.) Sa politique est aussi jugée trop favorable aux catholiques par les notables anglicans et puritains. Les contestataires font appel au gendre du roi, le prince protestant hollandais Guillaume d'Orange. Celui-ci chasse Jacques II et accède au trône avec sa femme, Marie, fille du roi déchu. Les nouveaux souverains s'engagent à respecter le Bill of Rights. Déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776 : « En conséquence, nous, les représentants des États-Unis d'Amérique, assemblés en Congrès général, prenant à témoin le Juge Suprême de l'Univers de la droiture de nos intentions, publions et déclarons solennellement, au nom et par l'autorité du bon peuple de ces colonies, que ces colonies unies sont et ont le droit d'être des États libres et indépendants ; qu'elles sont dégagées de toute obéissance envers la Couronne de la Grande-Bretagne ; que tout lien politique entre elles et l'État de la Grande-Bretagne est et doit être enti&eg...

« • Trois extraits faisant référence aux idées politiques des Lumières : « Chapitre 1.1 Sujet de ce premier livre : L’homme est né libre, et partout il est dans les fers.

Tel se croit le maître des autres, qui ne laisse pas d’être plus esclave qu’eux.

Comment ce changement s’est-il fait ? Je l’ignore.

Qu’est-ce qui peut le rendre légitime ? Je crois pouvoir résoudre cette question. Si je ne considérais que la force et l’effet qui en dérive, je dirais : « Tant qu’un peuple est contraint d’obéir et qu’il obéit, il fait bien ; sitôt qu’il peut secouer le joug, et qu’il le secoue, il fait encore mieux : car, recouvrant sa liberté par le même droit qui la lui a ravie, ou il est fondé à la reprendre, ou on ne l’était point à la lui ôter ».

Mais l’ordre social est un droit sacré qui sert de base à tous les autres.

Cependant, ce droit ne vient point de la nature ; il est donc fondé sur des conventions.

Il s’agit de savoir quelles sont ces conventions.

Avant d’en venir là, je dois établir ce que je viens d’avancer.

» Extrait du « contrat social » de Jean-Jacques Rousseau « - Pour la séparation des trois pouvoirs : Lorsque, dans la même personne ou dans le même corps de magistrature, la puissance législative est réunie à la puissance exécutrice, il n'y a point de liberté ; parce-que l'on peut craindre le même monarque ou le même Sénat ne fassent des lois tyranniques pour les exécuter tyranniquement […] Tout serait perdu si les mêmes hommes, ou le même corps de principaux, ou des nobles, ou du peuple exerçaient ces trois pouvoirs : celui de faire les lois, celui d’exécuter les résolutions publiques, et celui de juger les crimes et les différends des particuliers.

» Extrait de « L'esprit des Lois » de Montesquieu « […] Ensuite il me rendit raison en peu de mots de quelques singularités qui exposent cette secte au mépris des autres.

« Avoue, dit-il, que tu as bien eu de la peine à t’empêcher de rire quand j’ai répondu à toutes tes civilités avec mon chapeau sur la tête et en te tutoyant; cependant tu me parais trop instruit pour ignorer que du temps de Christ aucune nation ne tombait dans le ridicule de substituer le pluriel au singulier.

On disait à César-Auguste: Je t’aime, je te prie, je te remercie; il ne souffrait pas même qu’on l’appelât monsieur, dominus.

Ce ne fut que longtemps après lui que les hommes s’avisèrent de se faire appeler vous au lieu de tu, comme s’ils étaient doubles, et d’usurper les titres impertinents de grandeur, d’éminence, de sainteté, de divinité même, que des vers de terre donnent à d’autres vers de terre, en les assurant qu’ils sont avec un profond respect, et avec une fausseté infâme, leurs très humbles et très obéissants serviteurs.

C’est pour être plus sur nos gardes contre cet indigne commerce de mensonges et de flatteries que nous tutoyons également les rois et les charbonniers, que nous ne saluons personne, n’ayant pour les hommes que de la charité, et du respect que pour les lois.

» Extrait des « Lettres anglaises » de Voltaire en 1734 ( « Lettre I.

Sur les quakers » ). »

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