La légitimité
Publié le 25/01/2015
Extrait du document
«
est illégitime.
L’unique exemple pourrait être le cas de la légitime défense, mais ici, il s’agit d’une violence autorisée par l’Etat en tant
que délégation de son monopole.
Ainsi, l a légalité a besoin de légitimité pour s’imposer autrement que par la force.
Mais la légitimité ne saurait
avoir force de loi sans le secours de la légalité.
Toutefois, on peut reconnaître d’autres critères de légitimité que le légitime rationnel-légal qui est instituée par un cadre précis et
prédéfini.
III – La légitimité en tant qu’autorité de fait.
C’est le cas des autorités de fait.
Dans un premier temps, o n distingue des légitimités charismatiques, à l’exemple des héros,
des prophètes ou encore des tribuns, qui de par même leur essence justifient leur fonction, leur validité.
Le second cas est davantage complexe : il s’agit de la légitimité traditionnelle, comme dans le cas d’une dynastie
monarchique.
Selon Hume, le pouvoir s’est tout d’abord fondé sur l’injustice et la violence ; il est devenu avec le temps légal et
obligatoire.
L’Etat a une origine économique et une mission de préservation des avantages acquis.
L’Etat n’est
qu’une institution contingente, historiquement exigée, appréciée en raison des services rendus.
Le système politique est fondé sur un rapport de forces qui ne se maintient que grâce à la soumission volontaire du
peuple.
L’obéissance au gouvernement s’effectue d’abord par la crainte et non par l’obligation morale.
D’autre part, seule
une longue occupation du pouvoir assure une certaine légitimité à l’usurpateur (Révolution ou conquête).
Dans ce
cas, la légitimité a pour fondement l’autorité traditionnelle, qui se traduit progressivement par une reconnaissance
sociale, une résignation des individus, plutôt qu’une implication volontaire.
Cette vision est proche de celle de Machiavel qui considère que celui qui possède le pouvoir, s’il souhaite le
conserver, n’a d’autre choix que de transformer la contrainte en devoir et obligation, en imposant le droit du plus
fort dont l’origine est la violence.
Cependant, il ne s’agit pas d’un véritable droit car ce droit de plus fort est un
aveu de faiblesse.
On doit distinguer l’obéissance par contrainte (nécessité) et par devoir (volonté).
Ainsi, le droit
s’oppose au fait.
En prenant l’exemple de la montre d’Alain, qui dit (…), on comprend que le droit est indépendant
de tout contexte, il est reconnu publiquement, et il ne s’impose pas par la réalité du fait.
Conclusion :
En conclusion,
La gouvernance, pour être légitime, doit réunir cinq qualités
- répondre à un besoin ressenti par la communauté
- reposer sur des valeurs et des principes communs et reconnus
- être équitable
- être exercée efficacement par des gouvernants responsables et dignes de confiance
- appliquer le principe de moindre contrainte."
La légitimité doit être reconnue volontairement, et cette reconnaissance doit être le fruit d’une réflexion sur les
fondements même de cette légitimité.
Principes doivent être universels, et certains nous apparaissent de manière
précise.
Eternelle question de la morale, mais on est tellement différent, peut-on se mettre d’accord ? Peut-on
élaborer un droit universel en dépit de la diversité des cultures humaines ?.
»
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