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« La Monarchie de 1830 », Adolphe Thiers

Publié le 05/11/2012

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monarchie

* « la nation non consultée en masse, ce qui est impossible, mai consultée successivement dans la

personne des électeurs, des députés, des pairs, qui tous représentent l’élite, la nation répond et exprime un

voeu qui est le voeu public « l.20 à l.23 c’est l’annonce d’une souveraineté nationale (entité juridique abstraite

qui appartient au groupe, démocratie représentative). Pour Thiers seul ce type de représentation peut

fonctionner, puisque seule l’élite est capable de donner un avis éclairé sur la politique. Il n’y a donc pas de

changement probant par rapport à la Charte de 1814 sur ce cas. C’est donc la bourgeoisie qui peut

s’impliquer dans la politique et non la classe ouvrière majoritaire par son nombre.

* Pas de correspondance entre le pays légal (ensemble des électeurs + pouvoirs issus du vote des

électeurs) et le pays réel (ensemble de la population).

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« la grâce de Dieu et la volonté nationale.

» et la Charte sera promulguée le 14 aout de la même année, après avoir été amandé par les deux Chambres le 7 aout.

Thiers écrit son œuvre en 1831 dans un contexte de manifestations et d’agitation sociale (révolte des canuts en 1831).

L’intérêt de cet extrait de « la Monarchie de 1830 » est de montrer l’importance que confère le peuple à Philippe d’Orléans, et à la position qu’il incarne.

Thiers veut montrer l’importance d’une Charte qui lie le chef de l’Etat à son contenu et non pas une Charte qui est concédée par un roi qui ne prend pas partie de ses dispositions comme celle de 1814 sous Louis XVIII.

Il est nécessaire de prouver que les prérogatives du roi ne sont présentes que par la volonté de la Nation et que ce n’est pas une illusion.

De plus cette nouvelle Charte doit amener le nouveau roi à accepté les changements de majorités et à concilier avec pour mener une politique conforme au souhait de la Nation ou en tout cas d’une partie de la Nation.

Le texte montre que la Charte est une œuvre de compromis à laquelle Philippe d’Orléans doit se soumettre et gouverner en fonction des deux chambres admises : la Chambre des Pairs (haute) et celle des Députés (basse) et ne doit en aucun cas les ignorer.

On peut ainsi de demander, en quoi la Chartes de 1830 est-elle une avancée dans la formation d’un régime parlementaire et en quoi elle implique la Nation en son sein ? Nous verrons donc que la réalité de Charte de 1830 est source d’espoir de part les concessions de l’exécutif (I) et que le rôle de la représentation ainsi que celui de Louis-Philippe sont en proie à des idéaux vite nuancés par la pratique (II).

I – L’espoir de réalité de la Charte de 1830 par les concessions de l’exécutif A) La critique de l’illusion de la Charte de 1814 et la nouvelle acceptation de celle de 1830 * « Il fallait un nouveau roi qui ne regardât pas notre Charte comme octroyé par lui » l.1, référence à la Charte de 1814 que Louis XVIII à concéder.

* « mais qui se considérât comme partie liée au contrat, ne pouvant le modifier qu’avec la volonté de toutes les parties, c’est-à-dire des deux chambres » l.2-3, référence au contrat, aux parties d’un contrat liées par la convention qui a force de loi pour elles.

Louis Philippe doit être partie prenante à la Charte et la respectée telle qu’elle a été écrite.

Il doit s’y soumettre tout en gouvernant avec les Chambres.. »

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