Les institutes gaius
Publié le 14/11/2015
Extrait du document
«
deux sources de droit : le peuple (A) et la plèbe (B).
Le peuple désigne tous les citoyens et englobe aussi les
praticiens, alors que la plèbe désigne les citoyens romains et s'oppose aux patriciens qui ont issus de familles
les plus puissantes de Rome.
Le peuple
Il y a deux catégories de citoyens que l'on a déjà énoncé : les patriciens, et les plébéiens qui sont citoyens de
naissances.
Ils bénéficient tous des droits civiques romains, mais ne votent pas dans les mêmes assemblées et
n'ont pas la même importance dans la vie politique de Rome.
Il existe des moyens d'acquérir cette citoyenneté,
les escales affranchis par exemple peuvent devenir citoyens, les étrangers qui ont servis plus de 24 ans dans
les troupes auxiliaire des légions romaine, les magistrats étranger à la fin de leurs charge et enfin l'empereur
peut aussi accorder la citoyenneté.
« La loi est ce que le peuple ordonne est prescrit. » Le texte latin utilise le
verve uberé que l'on traduit par ordonnée, c'est le commandements dans sa pleine force.
Le mot constituit
traduit par établit donne idée de permanence, de stabilité affirme la volonté de construire un ordre juridique.
La
loi, lex, est ce que le peuple, au sens de la pluralité des citoyens cad patricien et plébéiens ordonne et établit du
au vote des comices centuriates.
Les comices centurites sont une assemblée du peuple romain divisé en
groupes censitaires, nommés centuries .
Cette assemblée ne peut être convoquée que par des magistrats dotés
de l'imperium.
Les lois sont aussi appelée Leges rogatae qui signifie ''lois demandées '' car elles sont
demandées au peuple par les magistrats.
En effet, on a un projet de loi, qui est rédigée par un magistrats
supérieur disposant de l'impérium, qui est soumis à l'assemblé du peuple. De plus, le dernier mot restera au
peuple au moment du vote de la loi.
Le peuple doit s'organiser, des comices existent donc, ce sont es
assemblées qui expriment la volonté du peuple romain dans les domaines électoraux, législatifs et judiciaires.
Le vote des comices est par conséquent un vote populaire.
Néanmoins on ne peut point dire que c'est une
forme de démocratie directe, car l'expression des suffrage donner plus d'importance au vote des citoyens les
plus riches notamment les plébéiens..
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Commentaire de texte : Gaius, Institutes
- INSTITUTES de Gaius de Adrien
- Préambule aux Institutes de Justinien (533), trad. Ortolan (1857)
- GUERRE DE JUGURTHA (La) de Salluste Gaius Crispus (résumé)
- Justinien, Institutes (extrait)