Devoir de Philosophie

peine (cours de droit pénal).

Publié le 20/05/2013

Extrait du document

droit
peine (cours de droit pénal). 1 PRÉSENTATION peine, dans le droit pénal français, sanction attachée à la commission d'une infraction. La sanction d'une infraction se confond traditionnellement avec la punition du coupable ; il y aurait comme une identification de la sanction à la faute. Le droit pénal français contemporain s'écarte toutefois de cette vision en prévoyant des sanctions qui ne sont pas nécessairement punitives. Dans la théorie classique du droit pénal, la peine a en outre une fonction sociale en ce qu'elle contribue à maintenir l'ordre et l'équilibre nécessaire à toute société. 2 LA PEINE VUE COMME RÉTRIBUTION DE LA FAUTE 2.1 Du châtiment... Il existe différentes justifications à cette théorie de la « peine-rétribution «. La plus ancienne se nourrit du fait religieux et s'enracine dans la conception du châtiment divin, selon laquelle chacun sera appelé, au jour du Jugement dernier, à comparaître devant Dieu pour rendre compte de ses actes. C'est sur cette base évangélique, où seul Dieu est apte à « sonder les reins et les coeurs «, que se développe une théorie de la rétribution des actions humaines justifiant les sanctions infligées au nom de la justice sociale des hommes. À cette justification religieuse, viennent se substituer des motivations laïques assises notamment sur la raison et la morale -- le nom d'Emmanuel Kant reste attaché à cette théorie selon laquelle la peine doit exister non parce qu'elle est utile, mais parce que la raison l'exige -- ou sur la nécessité vindicative -- la peine apparaît comme une nécessité naturelle de vengeance. Enfin, la peine trouve une justification juridique dans le nécessaire respect du droit : la peine est juste non parce que les comportements criminels produisent un mal mais pour la seule raison que le droit a été bafoué. Cette idée prévaut dans la mise en oeuvre des châtiments corporels et autres modes d'exécution capitale, le plus souvent exécutés sur la ...
droit

« contraventions de cinquième classe qui sont le plus lourdement sanctionnées.

Le juge pénal peut désormais remplacer le paiement de l’amende par le prononcé de l’une dessix mesures prévues par les articles 131-14 et 131-15 du Code pénal — à titre d’exemple figurent le retrait du permis de conduire ou bien encore l’interdiction d’émettre deschèques.

Les peines complémentaires, quant à elles, sont énumérées aux articles 131-16 et 131-17 du même Code.

Certaines sont applicables à toutes les contraventions,d’autres ne concernent que les contraventions les plus graves. 3.3 L’individualisation des peines Si la peine encourue doit s’entendre comme la peine maximum prévue par la loi, celle qui est effectivement prononcée par le juge est susceptible de degré.

Des causes dedroit ou de fait, tenant aux conditions matérielles de réalisation de l’infraction et/ou à la personnalité de leur(s) auteur(s), influent en effet sur le prononcé de la peine.

Telest le cas de la récidive qui joue le rôle d’une circonstance aggravante générale.

Ainsi, par exemple, si un délit est commis en récidive, la peine d’emprisonnement encourueest doublée sans pour autant qu’elle ne change de nature (alors même qu’elle peut excéder dix années) ; il s’agit là d’une cause de droit, c’est-à-dire prévue par les textes.À cette cause légale peuvent s’ajouter des causes de fait qui remplissent une fonction de circonstances aggravantes spéciales : il en est ainsi de l’usage d’une arme parexemple.

Dans un sens opposé, il existe des causes de diminution de la peine, telle l’excuse de minorité, laquelle expose les mineurs à des peines plus légères que cellesfrappant les adultes ( voir mineurs, justice des). L’individualisation des peines manifeste également ses effets quant au mode d’exécution de celles-ci.

Une peine peut, en premier lieu, être affectée d’un sursis, notammentpour les peines privatives de liberté les plus légères.

L’ensemble des peines de substitution s’inscrit également dans cette optique d’alternative à l’enfermement carcéral.Enfin, concernant les peines les plus lourdes (emprisonnement, détention et réclusion criminelle), la diversité des modes d’exécution de la peine prend en compte lapersonne du condamné qu’il s’agisse du régime de semi-liberté, du fractionnement de la peine ou bien encore du régime de remise de peine pour bonne conduite ( voir pénitentiaire, système). Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

Tous droits réservés.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles