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Peut-on s'opposer à une expropriation ?

Publié le 02/10/2012

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Peut-on s'opposer à une expropriation ? Lorsque des propriétaires sont frappés par l'expropriation, ils doivent bien souvent obtempérer et céder leur terrain. Cependant, ils disposent de droits et peuvent en discuter les motifs s'ils leur paraissent douteux. ^ La publicité de l'enquête préalable : Tout d'abord, l'expropriant (l'État, une collectivité locale, une chambre de commerce, un établissement public) doit constituer un dossier, qu'il adresse au préfet. Il contient le plan général des travaux, le plan de situation des lieux et l'appréciation sommaire des dépenses. Le public est alors informé de l'ouverture de l'enquête dans les 8 jours qui la précèdent par voie de publication dans des journaux locaux et régionaux, ainsi que par affichag...

« • Contester la décla­ ration d'utilité pu­ blique : Cette déclara­ tion autorise l'expropriant à réaliser son projet dans le délai prévu dans l'acte d'utilité publique .

Elle sert essentiellement à faire courir le délai pendant lequel le propriétaire du terrain à exproprier va mettre en demeure l'ex­ propriant d'acquérir ses terrains.

Cette déclaration peut être attaquée à l'amiable par l'exproprié devant l'administration.

Il lui est possible de demander de rapporter sa décision en exerçant soit un recours gracieux auprès du préfet ou un autre supérieur hiérar­ chique, soit un recours content ieux pour excès de pouvoir devant le tri­ bunal administratif.

Cette action doit être exercée dans les 2 mois qui sui­ vent la publication de l'acte de déclaration d'utilité publique.

Ces deux recours ne sont pas suspensifs .

Cela signi­ fie que la procédure d'ex­ propriation se poursuit quand même, malgré le fait que les recours sont exercés .

• L'ordonnance d'ex­ propriation : Elle est rendue par le juge de l'ex- LA LOI ET VOUS propriation du tribunal de grande instance.

Il refuse cependant de le faire s'il estime le dossier non conforme ou si la décla­ ration d'utilité publique ou les arrêtés de cessibilité sont caducs.

Les expro­ priés en sont avertis par courrier recommandé et doivent être informés de la possibilité d'attaquer l'ordonnance en cassation dans les 15 jours qui sui­ vent la réception de la notification par l'expro­ prié.

Ils doivent alors adresser un mémoire au secrétariat de la Cour de cassation dans les 4 mois du pourvoi .. »

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