Pouvons-nous être libres sans état ?

« Pouvons-nous être libres sans état ? Introduction La notion d’état désigne une unité souveraine formée par des populations vivant sur un territoire défini et reconnu comme une organisation juridique et politique de la société internationale. Un état est nécessairement composé d’un territoire, d’une population ainsi que d’une autorité souveraine qui le dirige. D’après Rousseau, avant la création de notre société, l’homme vivait par le fruit de son travail, comme avec la chasse.

Selon lui il faudrait passer de l’état de nature à l’état sociale, sa théorie consiste à dire que le souverain doit être collectif. D’après Marx, un grand théoricien, la société a été créé pour séparer deux classes, d’un côté les capitalistes et de l’autre les prolétaires.

Dans sa vision, l’état ne s’approprie pas la liberté, mais la divise pour avoir plus de pouvoir.

Selon lui, ce n’est pas toujours l’état qui détériore la liberté des individus mais la façon dont il est créé. La liberté est elle aussi une notion à éclaircir, ce mot vient du latin « liber » qui signifie libre.

La liberté c’est l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes ni de soumissions exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou bien par une puissance étrangère. Notre question est la suivante : pouvons-nous être libres sans état ? Dans un premier temps nous verrons ce qu’adviennent nos libertés avec la suppression des états (I) puis au contraire avec son maintien (II).

Nous pourrons voire les différences et donc répondre à notre problématique. I° serions-nous esclaves sans état L’homme est un être humain appart entière animé de tendances contradictoires. Cependant il est nécessaire de trouver des principes régulateurs de ces tendances pour éviter les dérives anarchiques qu’elles pourraient entrainer. Les théories de Thomas Hobbes (A) et Jean Jacques Rousseau (B) vont nous permettre de savoir si sans état nous serions esclave ou non. A) Thèse de Thomas Hobbes Thomas Hobbes est un philosophe anglais du XVIIème siècle, il est convaincu que « l’homme est un loup pour l’homme ». Dans son œuvre, léviathan, 1651, il écrit « aussi longtemps que les hommes vivent sans un pouvoir commun qui les tiens en respect, ils sont dans cette condition qui se nomme guerre, la guerre de chacun contre chacun ». Il imagine un état capable de faire peur aux hommes, afin d’éviter l’apparition de guerre civil, qui caractérise l’état de nature. Le Léviathan est un homme qui est souverain sur la société grâce a un contrat passé avec les membres de celle-ci. Cela fonde un régime autoritaire, le souverain domine la société par tous les moyens, y compris par la peur.. »