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PRT1 : Les relations internationales comme champs d’études Chapitre 1 : Les théories et les facteurs explicatifs des relations internationales

Publié le 15/02/2024

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« PRT1 : Les relations internationales comme champs d’études Chapitre 1 : Les théories et les facteurs explicatifs des relations internationales S1 : L’explication par le paradigme du conflit Qu’est-ce qu’une théorie des RI ? “On peut définir la théorie des relations internationales comme une ensemble cohérent et systématique des propositions ayant pour but d’éclairer la sphère des relations sociales que nous nommons internationale. Une telle théorie est ainsi censée présenter un schéma explicatif de ces relations, de leur structure, de leur évolution, et notamment d’en mettre à jour les facteurs déterminants.” Deux grands courants théoriques s’oppose : - Celui pour qui la scène internationale est fondamentalement violente et anarchique. Celui pour qui la scène internationale est en voie de pacification et d’intégration. Depuis le 17ème siècle le grand débat qui agite les penseurs se résume dans la question suivante : Les relations internationales sont-elles anarchiques ou ordonnées ? En d’autres termes la société internationale est-elle à l’état de nature ou constitue-t-elle une communauté intégrée ? C’est à cette époque que les juristes précurseurs du droit des gens (droit internationale) voulaient imposer aux états des normes morales et juridique à reseter comme règle de conduite dans leurs relations. Cette approche prônait notamment par Hugo Grotius était en avance sur son temps dans une époque marque par l’état de guerre permanente entre puissance et absence d’un système internationale. P1 : Les relations internationales à “l’état de nature A.

L’école de “l’état de nature” : Les précurseurs. Ibn Khaldoun (1332-1406), il va jouer un rôle déterminant dans la pensée de l’état de nature.

Il va inspirer de grand philosophe comme Hobbes, Rousseau, Locke. “Les États sont dans l’état de nature les uns au regard des autres.” “L’état relatif des puissances est proprement un état de guerre.

Un état se sent faible tant qu’il en est de plus fort que lui.” B.

L’approche réaliste : La prévalence des rapports de force. Au 20ème siècle les théoriciens du réalisme qui se fonde sur le concept d’état de nature nous explique que les relations internationales sont régies par des rapports de forces sont soumis aux jeux des intérêts nationaux. Des concepts comme : Le pouvoir, l’équilibre des forces, la violence, la rivalité, les alliances sont parties intégrantes de l’approche réaliste des relations internationales.

Ce courant a connu son âge d’or après la seconde guerre mondiale principalement aux états unis ou il s’est développé. Hans Morgenthau (1904-1980), la lutte pour le pouvoir.

Un équilibre s’instaure. Stanley Hoffman (1928-2015), différence majeure entre “milieu interne” et “milieu international” → Le premier est représentatif du modèle de la société intégrée qui s’exprime à travers la communauté et le pouvoir. → Le second objet des relations international. L’ambassadeur dans l’exercice de ses fonctions est l’unité politique au nom de laquelle il parle. Le soldat sur le champ de bataille est l’unité politique au nom de laquelle il donne la mort. P2 : La géographie : La géopolitique au cœur des rivalités des puissances. A.

Le facteur géographique dans les relations internationales. - La rivalité pour le contrôle de l’espace terrestre, maritime et des ressources qui s’y trouvent fut la principale source des conflits entre les hommes tout au long de l’histoire. - La nature de l’espace géographique de l’état, sa position, et la richesse du sol et du sous-sol déterminent sa politique internationale. - La géographie comme support de la politique des états s’affirma à partir du XIX siècle avec l’apparition d’une nouvelle discipline la géopolitique. Avec les expéditions de Colomb, Vasco de Gamma, Vespucci, Cook, Cartier, Lapérouse, Bougainville, Magellan, Humboldt, Mercator va élaborer des cartes. “La géopolitique est l’étude de l’état considéré comme un organisme géographique ou encore spatial, c’est à dire comme une terre, un territoire, un espace, ou plus exactement un pays.” B.

L’école allemande. → L'Allemagne aurait vocation à dominer une “zone paneuropéenne” recouvrant Europe et Afrique en vue de contrer les empires maritimes Anglo-Américains → Développe le concept de Lebensraum inspirant la politique d’expansion du IIIème Reich. → Fonde le 1er institut de géopolitique. C.

L’école anglo-saxonne → L'Eurasie constitue une zone pivot stratégique, le heartland, toute puissance qui parviendra à la contrôler assurera son hégémonie mondiale. → Qui contrôle le cœur du monde commande au monde. → Le contrôle des océans est un atout décisif dans la quête de la domination. → Les Etats-Unis ont vocation à dominer le monde par leur puissance navale. → L’avenir appartient à celui qui contrôlera le rimland, et les océans entourant le heartland. → Application au conteste de la rivalité entre les Etats-Unis d’une part et la Russie et le Chine d’autre part. La rivalité entre puissance terrestre et puissance maritime peut être un avantage de ces dernières.

Si elles parviennent à contrôler le rimland. Les géopoliticiens : - Frédérique Ratzel Karl Haushofer Alfred Mahan Nicholas Spykman Yves Lacoste Halford Mackinder P3 : La culture : La théorie du choc des civilisations A.

L’approche culturaliste des relations internationales. Les partisans d’une interprétation culturaliste considèrent la culture comme un facteur décisif dans l’explication du comportement des états et donc des relations internationales. Pour Bertrand Badie, la culture et son expression la plus radicale, les revendications identitaires semblent investir à la fois les rapports intraétatiques, mais aussi les rapports intraétatique, les relations internationales. Plusieurs théories sont fondées sur le postulat du paradis du conflit et de l’état d’anarchie des relations internationales ainsi dans la continuité du constat fait par les philosophes sur l’état de nature plusieurs théories mettent en avant la conflictualité des relations international dont la dynamique propre serait les rapports de force, les rivalités géopolitiques, les antagonistes culturelle, l’impact du changement climatique. Les comportements, les valeurs, les idéaux auxquelles on croit. B.

La thèse du choc des civilisations Samuel Huntington estime que les conflits du futur se feront selon des logiques culturelles entre grandes civilisation. Il identifie 8 grandes civilisations en particulier entre la civilisation occidentale d’une part et d’autre part les civilisations chinoise et islamique. Samuel Huntington estime que les conflits futurs se feront selon des logiques culturelles entre huit grandes civilisations, en particulier entre la civilisation occidentale d’une part et d’autre part les civilisations chinoises et islamique. Thèse contestée par son caractère anti-universitaire. C’est certainement la thèse du choc des civilisations qui depuis la fin de la guerre froide a soulevé le plus de controverse, après avoir identifié les grandes civilisations mondiales, il nous prédit pour le 3ème millénaire un affrontement avec les civilisations occidentale, chinoise et islamique. P4 : Le climat : Une nouvelle source de conflits A.

La détermination climatique → Existe-il un déterminisme climatique pouvant influer sur les rapports entre États ? → Si oui, quelles seraient alors les implications du changement climatique sur les relations internationales ? Dès l’antiquité les Grecs, Hippocrate et Aristote avaient déjà établi un lien entre le climat et le comportement des hommes. Dans sa théorie des climats, Montesquieu fournit une conception du déterminisme climatique appliqué au régime politique pour expliquer le degré de liberté d’un peuple. Considérer donc que le climat influence la nature de l’homme et de sa société, il précise les peuples vivants dans les pays chaud ont une inclination a la paresse, ceux vivants dans les pays froids ont une inclination à l’action et au courage. Les historiens de l’école des annales comme le Roy Ladurie et Fernand Braudel s’interrogent sur les rapports entre les paramètres climatiques et le niveau de développement des sociétés. Pour le géopoliticien espagnol Jaime Vicens Vives le facteur climatique a tenu un rôle majeur dans la constitution des grandes civilisations dont le pouvoir a toujours résidé non dans l’affrontement ou la guerre, mais dans leur capacité à faire face à différent facteur naturels, dont le climat. Sans soutenir la théorie du déterminisme climatique il constat que les foyers des grands empires sont nés entre le tropique du cancer et le 60ème degrés de latitude nord. B.

Les négociations internationales sur le climat Le thème du changement climatique domine l’agenda international depuis la fin des années 1980. En 1990, le rapport du groupe d’expert des nations unis sur l’évolution du climat révélait que les gazes à effet de serre liés aux activités humaines contribuent au réchauffement climatique. Le rapport des experts établisse différentes simulations de réchauffement de la terre de l’ordre de +1.5 à +8° à l’horizon 2100, en fonction du volume de réduction des émissions de carbone. → 1922 : Sommet de la terre à Rio élabora la convention cadre des nations unies sur le changement climatique, premier accord international sur le climat → 1997 : Protocole de Kyoto établit des objectifs par pays de réduction des émissions de gaz à effet de serre. → 2015 : Accord de Paris de la COP21 fixant des objectifs de limitation de la hausse de la température moyenne mondiale en dessous de 2° par rapport aux niveaux préindustriels d’ici 2100. → 2021 : Accord de Glasgow de la COP26 appelant les états.... »

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