Devoir de Philosophie

Rupture à l'amiable et chômage.

Publié le 02/10/2012

Extrait du document

Rupture à l'amiable et chômage. En principe, la rupture à l'amiable d'un contrat de travail n'ouvre pas droit au chômage. Mais des exceptions sont prévues, notamment si la rupture s'inscrit dans le cadre d'un licenciement collectif. ^ Qu'est-ce qu'une « rupture à l'amiable « ? Cette expression désigne le cas où l'employeur et le salarié se mettent d'accord pour mettre fin au contrat, sans que l'on puisse parler ni vraiment de démission ni vraiment de licenciement. Mais il arrive également que l'on emploie ces termes pour parler d'une rupture qui s'est terminée par une « transaction «. Dans ce dernier cas, la situation au regard du chômage est sensiblement différente. ^ Rupture d'un commun accord : L'une des conditions que doit remplir un demandeu...

« été licencié.

Par ailleurs, même dans le cas où le motif de la rupture n'est pas économique mais per­ sonnel, l'ASSEDIC.

sur examen du dossier, peut décider d'attribuer les al­ locations s'il est démon­ tré que l'initiative de la rupture provient de l'em­ ployeur .

Comment apporter une telle preuve ? Essentielle­ ment en produisant une correspondance adressée par l'employeur au sala­ rié et faisant état d'un pro­ jet de licenciement ou, mieux, en produisant la convocation à l'entretien préalable.

Attention : si la rupture amiable s'accompagne du versement d'une indem­ nité qui n'est pas due habituellement (prime de départ volontaire, par exemple), les éven­ tuels droits au chômage ne partiront que du délai de carence des congés payés augmenté de 20 jours .

• Transaction : C'est à tort que l'on parle de rupture amiable s'agissant d'une transaction.

Latran­ saction ne rompt pas le contrat de travail, elle complète une rupture qui, selon le cas, peut se pré­ senter comme une dé- LA LOI ET VOUS m1ss1on ou comme un licenciement.

Si la transaction se rap­ porte à une démission, les droits au chômage ne se­ ront en principe pas ou­ verts, sauf.

une fois en­ core , s'il est possible de prouver que l'employeur a fait requalifier en dé­ mission ce qui, au départ, était un licenciement.

Si elle aménage les condi­ tions d'un licenciement, les droits à chômage sont ouverts, mais à partir d'un délai de carence supplé­ mentaire de 20 jours s'ajoutant au délai de ca­ rence qui correspond aux congés payés.

Convention du l" janvier 1993 relative à l'assurance chômage (Journal officiel du 5 janvier 1993), extrait de l'article 28: sauf cas prévus par délibération de la com­ mission paritaire nationale , leur dernière activité professionnelle salariée ou une ac­ tivité professionnelle salariée autre que la dernière dès lors que, depuis le départ vo­ lontaire, il ne peut être justifié d'une pé­ riode d'affiliation d'au moins quatre-vingt onze jours ou d'une période de travail d'au moins 507 heures.

». »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles