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Une théorie économique normative

Publié le 30/11/2011

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Au risque, certes, de négliger certaines responsabilités mineures de l'Etat, on peut classer les fonctions économiques de la puissance publique en trois catégories principales :

- une activité de régulation de l'activité économique : son l'objectif est, au moyen de divers

intruments de politique économique, d'assurer un taux de croissance de l'économie, aussi élevé que possible, mais respectant les équilibres fondamentaux (stabilité des prix, plein emploi, équilibre des échanges extérieurs);

- une activité de redistribution des revenus et des richesses : dans une économie de marchés concurrentiels les dotations initiales des agents en divers facteurs de production (travail, capital, terre) et les mécanismes de rémunération de ces facteurs peuvent conduire à une répartition des revenus primaires jugée injuste, voire intolérable, par les classes sociales des plus défavorisées notamment; l'objectif de l'activité de redistribution est de promouvoir, par des politiques fiscales et de transferts, une répartition « convenable « des revenus primaires et seco,ndaires, voire des richesses;

« La «norme de reference » : marches concurrentiels et affectation optimale des ressources Dans les economies capitalistes mixtes, le sec- teur public cotoie un secteur prive.

Au sein de ce dernier, l'affectation des ressources rares et la dis- tribution des biens et services produits s'effectuent par le canal de marches qui mettent directement en contact offreurs de facteurs de production, pro- ducteurs et consommateurs.

Offreurs, producteurs et consommateurs, agissant de facon isolee et independante, cherchent a maximiser, sous cer- taines contraintes, les uns leurs profits, les autres leurs satisfactions.

L'economie dite de marche est fond& sur rechange d'unites de facteurs, de biens et de services assorties de titres de propriete.

Lors- qu'un tel echange intervient it donne lieu a un transfert de droits de propriete de sorte que le mecanisme de marche peut etre compare a une vente aux encheres dans laquelle les consomma- teurs font des propositions d'achat (quantites, prix) et les producteurs repondent aux offres plus elevees.

Ainsi, les marches sont, en quelque sorte, des mecanismes d'emission de signaux, qu'on appelle des prix qui designent les termes de ('echange, entre la monnaie et un bien ou un ser- vice, reveles sur des marches organises.

Ces prix ou signaux remplissent trois fonctions principales dans une economie de marche : a) une fonction d'information sur les utilites marginales des divers biens et services exprimees par les consommateurs et les cofits marginaux de production de ces mimes biens et services; cette fonction des prix est d'autant mieux !tans& que leur flexibilite estelevee, c'est-i-dire que la concurrence est intense; b) une fonction de regulation : en situation de concurrence pure et parfaite, aucun agent n'a, par ses transactions propres, le pouvoir d'agir sur les prix de sorte que ces derniers sont des parametres de decision et de ]'action de chaque agent; c) une fonction d'exclusion : les agents qui, intervenant sur un marche, ne sont pas disposes payer le prix, sont, par hypothese, exclus de rechange; en l'absence d'une acceptation du prix, ils se verront prives du droit de propriete assortis- sant le bien et, par consequent des avantages que sa consommation aurait pu leur procurer; par sa fonction d'exclusion, le prix oblige donc les agents A reveler leurs preferences a regard des biens et services prives ou marchands. Sous un ensemble de conditions relatives aux biens ou services produits et &flanges d'une part, A ]'organisation des marches (concurrence pure et parfaite), les decisions prises par les agents, gui- dees par un systeme de prix parametriques, conduisent, non seulement a un equilibre general de reconomie, mail aussi a une affectation des res- sources dite optimale au sens de Pareto, c'est-a- dire a un « bon » etat de reconomie ou « etat efficace ».

Ce critere de comparaison des etats de reconomie appele .

critere de Pareto », fonde sur la souverainete des consommateurs, nous indique que le meilleur etat de reconomie est, parmi tous les etats realisables, celui correspondant, pour des quantites de ressources disponibles, des techni- ques de production et des preferences des consom- mateurs donnees, a une production et une repartition entre lesdits consommateurs des biens produits telles qu'il est impossible d'accroitre le niveau de satisfaction d'un individu sans diminuer celui d'un autre.

En d'autres termes, ce critere nor- matif stipule que l'affectation des ressources est optimale ou efficace, et que par consequent la satisfaction collective est maximale, s'il n'est plus possible, par une modification de cette affectation, d'ameliorer le niveau de bien-etre d'un individu sans qu'aucun autre n'ait a souffrir de cette modi- fication. Cette correspondance entre requilibre general resultant du fonctionnement libre de marches concurrentiels et cet etat optimal de reconomie au sens de Pareto souleve cependant une difficulte : la theorie enseigne, en effet, que cet optimum n'est pas unique et que celui qui est genere par les meca- nismes de marches concurrentiels est commande par la dotation initiale des individus en ressources et facteurs primaires de production.

Si, apres echange, retat de reconomie est optimal au sens de Pareto rien, cependant, ne permet d'affirmer que la distribution du bien-etre, donc des revenus entre les individus sera collectivement jug& satis- faisante.

Un probleme de redistribution peut se poser pour la resolution duquel des comparaisons devraient etre faites entre les variations de satis- faction qu'impliquerait le passage d'un etat opti- mal de reconomie a un autre.

Or, en ce domaine, la science economique n'est guere en mesure de fournir les instruments d'une telle comparaison qui ne peut etre faite qu'en fonction de jugements de valeur.

Or, le propre de ces derniers est d'être subjectif donc de relever du domaine des choix politiques.

Devant cette difficulte, reconomiste tend a mettre ]'accent sur la recherche de l'effica- cite economique tout en sachant qu'il existe une etroite interdependance entre celle-ci et requite. Partant de cette « norme de reference » qu'est reconomie de marches, reconomie publique nor- mative a pour mission de rechercher toutes les causes possibles de deficience de ce mode d'orga- nisation de la production et des echanges et d'en evaluer ses consequences en matiere d'affectation optimale des ressources.

Toute deficience ou echec des marches est alors considere(e) comme source possible d'intervention de l'Etat qui, soucieux de La « norme de reference .

: marches concurrentiels et affectation optimale des ressources Dans les economies capitalistes mixtes, le sec- teur public cotoie un secteur prive.

Au sein de ce dernier, l'affectation des ressources rares et la dis- tribution des biens et services produits s'effectuent par le canal de marches qui mettent directement en contact offreurs de facteurs de production, pro- ducteurs et consommateurs.

Offreurs, producteurs et consommateurs, agissant de facon isolee et independante, cherchent a maximiser, sous cer- taines contraintes, les uns leurs profits, les autres leurs satisfactions.

L'economie dite de marche est fondee sur rechange d'unites de facteurs, de biens et de services assorties de titres de propriete.

Lors- qu'un tel echange intervient it donne lieu a un transfert de droits de propriete de sorte que le mecanisme de marche peut etre compare a une vente aux encheres dans laquelle les consomma- teurs font des propositions d'achat (quantites, prix) et les producteurs repondent aux offres plus elevees.

Ainsi, les marches sont, en quelque sorte, des mecanismes d'emission de signaux, qu'on appelle des prix qui designent les termes de ('echange, entre la monnaie et un bien ou un ser- vice, reveles sur des marches organises.

Ces prix ou signaux remplissent trois fonctions principales dans une economie de marche : a) une fonction d'information sur les utilites marginales des divers biens et services exprimees par les consommateurs et les coins marginaux de production de ces mimes biens et services; cette fonction des prix est d'autant mieux realisee que leur flexibilite est elevee, c'est-a-dire que la concurrence est intense; b) une fonction de regulation : en situation de concurrence pure et parfaite, aucun agent n'a, par ses transactions propres, le pouvoir d'agir sur les prix de sorte que ces derniers sont des parametres de decision et de ]'action de chaque agent; c) une fonction d'exclusion : les agents qui, intervenant sur un marche, ne sont pas disposes a payer le prix, sont, par hypothese, exclus de rechange; en l'absence d'une acceptation du prix, ils se verront prives du droit de propriete assortis- sant le bien et, par consequent des avantages que sa consommation aurait pu leur procurer; par sa fonction d'exclusion, le prix oblige donc les agents A reveler leurs preferences a regard des biens et services prives ou marchands. Sous un ensemble de conditions relatives aux biens ou services produits et echanges d'une part, A ]'organisation des marches (concurrence pure et parfaite), les decisions prises par les agents, gui- dees par un systeme de prix parametriques, conduisent, non seulement a un equilibre general de reconomie, mais aussi a une affectation des res- sources dite optimale au sens de Pareto, c'est-i- dire a un « bon 0 kat de reconomie ou .

kat efficace Ce critere de comparaison des etats de reconomie appele « critere de Pareto », fon& sur la souverainete des consommateurs, nous indique que le meilleur brat de reconomie est, parmi tous les etats realisables, celui correspondant, pour des quantites de ressources disponibles, des techni- ques de production et des preferences des consom- mateurs donnees, a une production et une repartition entre lesdits consommateurs des biens produits telles qu'il est impossible d'accroitre le niveau de satisfaction d'un individu sans diminuer celui d'un autre.

En d'autres termes, ce critere nor- matif stipule que l'affectation des ressources est optimale ou efficace, et que par consequent la satisfaction collective est maximale, s'il n'est plus possible, par une modification de cette affectation, d'ameliorer le niveau de bien-etre d'un individu sans qu'aucun autre n'ait a souffrir de cette modi- fication. Cette correspondance entre requilibre general resultant du fonctionnement libre de marches concurrentiels et cet kat optimal de reconomie au sens de Pareto souleve cependant une difficulte : la theorie enseigne, en effet, que cet optimum n'est pas unique et que celui qui est genere par les meca- nismes de marches concurrentiels est commande par la dotation initiale des individus en ressources et facteurs primaires de production.

Si, apres echange, retat de reconomie est optimal au sens de Pareto rien, cependant, ne permet d'affirmer que la distribution du bien-etre, donc des revenus entre les individus sera collectivement jugee satis- faisante.

Un probleme de redistribution peut se poser pour la resolution duquel des comparaisons devraient etre faites entre les variations de satis- faction qu'impliquerait le passage d'un etat opti- mal de reconomie a un autre.

Or, en ce domaine, la science economique n'est guere en mesure de fournir les instruments d'une telle comparaison qui ne peut etre faite qu'en fonction de jugements de valeur.

Or, le propre de ces derniers est d'être subjectif donc de relever du domaine des choix politiques.

Devant cette difficulte, reconomiste tend a mettre ('accent sur la recherche de l'effica- cite economique tout en sachant qu'il existe une etroite interdependance entre celle-ci et requite. Partant de cette .

norme de reference » qu'est reconomie de marches, reconomie publique nor- mative a pour mission de rechercher toutes les causes possibles de deficience de ce mode d'orga- nisation de la production et des echanges et d'en evaluer ses consequences en matiere d'affectation optimale des ressources.

Toute deficience ou echec des marches est alors considere(e) comme source possible d'intervention de I'Etat qui, soucieux de La « norme de référence » marchés concurrentiels et affectation optimale des ressources Dans les économies capitalistes mixtes, le sec­ teur public côtoie un secteur privé.

Au sein de ce dernier, l'affectation des ressources rares et la dis­ tribution des biens et services produits s'effectuent · par le canal de marchés qui mettent directement en contact offreurs de facteurs de production, pro­ ducteurs et consommateurs .

Offreurs , producteurs et consommateurs, agissant de façon isolée et indépendante, cherchent à maximiser, sous cer­ taines contraintes, les uns leurs profits, les autres leurs satisfactions.

L'économie dite de marché est fondée sur l'échange d'unités de facteurs, de biens et de services assorties de titres de propriété.

Lors­ qu'un tel échange intervient il donne lieu à un transfert de droits de propriété de sorte que le mécanisme de marché peut être compart à une vente aux enchères dans laquelle les consomma­ teurs font des propositions d'achat (quantités, prix) et les producteurs répondent aux offres plus élevées .

Ainsi, les marchés sont, en quelque sorte, des mécanismes d'émission de signaux, qu'on appelle des prix qui désignent les termes de l'échange, entre la monnaie et un bien ou un ser­ vice, révélés sur des marchés organisés .

Ces prix ou signaux remplissent trois fonctions principales dans une économie de marché : a) une fonction d'information sur les utilités marginales des divers biens et services exprimées par les consommateurs et les coüts marginaux de production de ces mêmes biens et services; cette fonction des prix est d'autant mieux réalisée que leur flexibilité est élevée, c'est-à-dire que la concurrence est intense; b) une fonction de régulation : en situation de concurrence pure et parfaite, aucun agent n'a, par ses transactions propres, le pouvoir d'agir sur les prix de sorte que ces derniers sont des paramètres de décision et de l'action de chaque agent; c) une fonction d'exclusion : les agents qui, intervenant sur un marché, ne sont pas disposés à payer le prix , sont, par hypothèse, exclus de l'échange; en l'absence d'une acceptation du prix, ils se verront privés du droit de propriété assortis­ sant le bien et, par conséquent des avantages que sa consommation aurait pu leur procurer; par sa fonction d'exclusion, le prix oblige donc les agents à révéler leurs préférences à l'égard des biens et services privés ou marchands.

Sous un ensemble de conditions relatives aux biens ou services produits et échangés d'une part, à l'organisation des marchés (concurrence pure et parfaite), les décisions prises par les agents, gui­ dées par un système de prix paramétriques, conduisent, non seulement à un équilibre général de l'économie, mais aussi à une affectation des res­ sources dite optimale au sens de Pareto, c'est-à­ dire à un •• bon » état de l'économie ou •• état efficace ••.

Ce critère de comparaison des états de l'économie appelé •• critère de Pareto "• fondé sur la souveraineté des consommateurs, nous indique que le meilleur état de l'économie est, parmi tous les états réalisables, celui correspondant, pour des quantités de ressources disponibles, des techni­ ques de production et des préférences des consom­ mateurs données, à une production et une répartition entre lesdits consommateurs des biens produits telles qu'il est impossible d'accroître le niveau de satisfaction d'un individu sans diminuer celui d'un autre.

En d'autres termes, ce critère nor­ matif stipule que l'affectation des ressources est optimale ou efficace, et que par conséquent la satisfaction collective est maximale, s'il n'est plus possible, par une modification de cette affectation, d'améliorer le niveau de bien-être d'un individu sans qu'aucun autre n'ait à souffrir de cette modi­ fication.

Cette correspondance entre l'équilibre général résultant du fonctionnement libre de marchés concurrentiels et cet état optimal de l'économie au sens de Pareto soulève cependant une difficulté : la théorie enseigne, en effet, que cet optimum n'est pas unique et que celui qui est généré par les méca­ nismes de marchés concurrentiels est commandé par la dotation initiale des individus en ressources et facteurs primaires de production .

Si, après échange, l'état de !~économie est optimal au sens de Pareto rien, cependant, ne permet d'affirmer que la distribution du bien-être, donc des revenus entre les individus sera collectivement jugée satis­ faisante.

Un problème de redistribution peut se poser pour la résolution duquel des comparaisons devraient être faites entre les variations de satis­ faction qu'impliquerait le passage d'un état opti­ mal de l'économie à un autre.

Or, en ce domaine , la science économique n'est guère en mesure de fournir les instruments d'une telle comparaison qui ne peut être faite qu'en fonction de jugements de valeur .

Or, le propre de ces derniers est d'être subjectif donc de relever du domaine des choix politiques.

Devant cette difficulté, l'économiste tend à mettre l'accent sur la recherche de l'effica­ cité économique tout en sachant qu'il existe une étroite interdépendance entre celle-ci et l'équité.

Partant de cette •• norme de référence » qu'est l'économie de marchés, l'économie publique nor­ mative a pour mission de rechercher toutes les causes possibles de déficience de ce mode d'orga­ nisation de la production et des échanges et d'en évaluer ses conséquences en matière d'affectation optimale des ressources.

Toute déficience ou échec des marchés est alors considéré(e) comme source possible d'intervention de l'Etat qui, soucieux de. »

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