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albert camus

Publié le 23/03/2016

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Albert Camus est né le 7 novembre 1913 à Mondovi en Algérie, après la mort de son père au début de la Première Guerre mondiale, il est élevé par sa mère d’origine espagnole et presque analphabète. Il est repéré par son instituteur Louis Germain et grâce à lui, obtient une bourse pour entrer au lycée d’Alger. Ses ambitions sont alors de devenir gardien de but mais il est atteint d’une maladie pulmonaire qui réduira ses espoirs à néant. Il se lancera alors dans une carrière d’écrivain (il est à la fois romancier, dramaturge et essayiste) et de journaliste (il fondera L’Alger républicain). Avant la Seconde Guerre mondiale, il milite dans un mouvement antifasciste et adhère au Parti Communiste en 1934 mais rompt rapidement avec celui-ci car il est accusé d’être favorable aux revendications musulmanes (1937). Il se lancera alors dans l’écriture d’articles où il dénoncera la misère et l’oppression auxquelles la colonisation française réduit le peuple musulman. Il critiquera aussi les victimes du stalinisme et prendra la défense des espagnols exilés antifascistes. Durant la Seconde Guerre mondiale il s’engage dans la Résistance au sein d’un journal clandestin : Le combat. En 1957 il reçoit le prix Nobel de littérature. C’est alors qu’il prononce le fameux « discours de Stockholm » où il prône l’engagement dont doit faire preuve tout écrivain. La philosophie de Camus comporte deux points indispensables. Tout d’abord la question de l’Absurde : selon Camus, l’existence est absurde, c’est à dire qu’elle est privée de sens car rien n’est du à Dieu (il n’existe pas selon lui) mais tout au hasard. Or le monde inspire à l’homme une volonté de le comprendre, une soif d’absolu, qu’il ne peut pas combler, étant donné que rien ne permet de comprendre l’univers, et que l’homme est voué inévitablement à la mort. L’homme doit-il donc s’abandonner au désespoir ? Selon Camus, non, et c’est ce qui constitue « la leçon de l’Etranger » : à l’image du héros Meursault, l’homme, une fois qu’il a pris conscience que le monde est absurde, ne doit pas se résigner mais au contraire se Révolter : il doit crier son amour pour la vie et affronter courageusement l’épreuve de la mort. Tel est le second point de la philosophie de Camus.                         La grandeur de l’homme consiste à assumer l’absurdité du monde. Le 4 janvier 1960, alors qu’il devait prendre le train, son ami Michel Gallimard, allant au même endroit que lui proposa d’y aller en voiture. Ils eurent un accident et aucun ne survécu. C’est ainsi que Camus  par sa mort, illustre sa philosophie de l’absurde.
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«                         La grandeur de l'homme consiste à assumer l'absurdité du monde. Le 4 janvier 1960, alors qu'il devait prendre le train, son ami Michel Gallimard, allant au même endroit que lui proposa d'y aller en voiture.

Ils eurent un accident et aucun ne survécu.

C'est ainsi que Camus  par sa mort, illustre sa philosophie de l'absurde.. »

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