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amenagement local

Publié le 14/11/2012

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    Étude d'un aménagement local.   *INTRO*   La commune des Clayes-sous-Bois est située à la limite Sud de la plaine de Versailles dans les Yvelines. Elle est desservie par la RD11 et la RD98 et dispose d'une gare avec un accès direct et rapide vers Paris. Cette commune, dont la superficie est de 611 hectares avec moins de la moitié urbanisée et une population d'environ 17000 habitants, s'est développée autour de son centre ancien par étapes successives d'aménagement. La ZAC "Cœur de ville" prévue jusqu'en 2010, a débuté en 2007 et est située dans le centre de la commune, globalement délimitée par la boucle faite autour du quartier de la mairie par l'avenue Jules Ferry et la rue Henri Prou, en incluant l'avenue de Versailles et plusieurs rues en direction du parc de Diane. C'est ainsi que le projet "Cœur de ville" va permettre l'évolution harmonieuse de la commune qui souhaite montrer que son attractivité et son dynamisme ont été retrouvés mais aussi s'embellir et se diversifier, par un développement de projets immobiliers mais aussi de réalisations d'équipements publics. Ainsi, les objectifs de la commune pour parfaire son attractivité et sa vitalité sont d'une part, de produire une offre de logements diversifiant le parc (accession sociale, locatif social, collectif...) en centre ville, et d'autre part, de redynamiser le centre en construisant des équipements publics culturels et en faisant des travaux divers dans la commune (aménagements des réseaux et des voiries, de route, d'assainissement, d'éclairage publics...). Cet aménagement a donc une réelle implication dans la restructuration du centre. Surtout du point de vue des logements, qui, eux, vont être créés pour maintenir le niveau actuel de la population. C'est donc dans une situation de modernisation que la commune va entreprendre de bâtir, un espace socioculturel Philippe Noiret (fini fin 2009), la reconstruction de la place de l'hôtel de ville rebaptisée "Place Charles de Gaulle", le gymnase T. Gilardi sur l'ancienne MJC en remplacement du gymnase Delaune (fini en 2011), l'agrandissement de l'espace pour les jeunes et des logements dont environ 250 en accession à la propriété avec 33 à prix modéré (espace des seniors),  environ 44 en accession sociale, environ 48 en locatif social, des parkings et des commerces. Cependant, les logements prévus n'emportent pas l'adhésion de tous. Bien que la demande en offre résidentielle soit importante, des Clétiens s'opposent notamment à certaines constructions comme la Villa Flora à la place de l'ancien garage Renault.     Effectivement, les acteurs sont divers, on peut voir qu'il y a de nombreux acteurs publics qui participent aux équipements de l'aménagement : le Conseil Municipal a une place importante dans le choix du projet, accompagné de ses élus, il prend des décisions qui vont permettre l’élaboration et le financement de la ZAC. Il est vrai que la commune ne peut pas financer seule ce projet, il y a donc aussi le département des Yvelines, et la région Île de France (l'Etat est donc indirectement un acteur aussi), c'est ainsi que le coût du projet du gymnase T. Gilardi est de 4,2 millions d'euros, dont 1,07 millions d'euros financés par le Conseil Général des Yvelines. Concernant les acteurs privés, les entreprises comme « Franco-Suisse «, « Kaufman et Broad « ou  « Expansiel Promotion « entreprennent la construction des logements. De plus, les habitants de la ville ont tout de même leur mot à dire. Certains sont favorables à ce projet car ils souhaitent avoir des logements supplémentaires et ce projet améliorera la qualité de leur vie quotidienne. En revanche, quelques associations s’opposent à ce projet et créent quelques conflits. C’est le cas de l’Association de Défense du Centre Historique du Village des Clayes-sous-Bois (ADCHV) qui est contre l’aménagement de logements à la place du garage Renault, ils veulent aussi préserver le centre historique, ils ne veulent pas de dénaturalisation du village car, depuis le changement des réglementation des toits, les constructions peuvent maintenant atteindre 16 mètres, ce qui attirent de nombreux promoteurs. Ils ont d'ailleurs déposer un recours pour les toits "rognés" car ils revendiquent que certaines rues, comme celle Henri Prou, pourraient être défigurées par des bâtiments d'une telle hauteur. Mais aussi ils s'opposent aux constructions au ras des routes qui, empêchent les travaux pour l'élargissement de celles-ci, ou le changement de "paysage" comme  les constructions sur l'ancien gymnase Delaune et son parking en bordure de la rue, qui pour eux, casse la vue en perspective sur l'hôtel de ville, ou encore le fait que de nombreuses places de parking soient supprimées à cet effet. De même, Jean Michel Gourdon le conseiller général socialiste d’opposition du Canton est contre ce projet car il estime que les impôts locaux seront augmentés de près de 10%, alors que la mairie avait dit qu'ils ne seraient pas touchés. Cependant, il ne faut quand même pas oublier que ce projet est réalisé pour faciliter le quotidien des habitants des Clayes.   Si la mairie a choisi de se lancer dans ce projet de ZAC "Cœur de Ville", c'était pour permettre à sa commune d'évoluer en améliorant le cadre des lieux de vie quotidienne, de réaliser des équipements publics à destinations de tous les Clétiens et de répondre aux objectifs du projet d'aménagement et de développement durable, tout en répondant à la demande en logements. De plus la proximité des Clayes par rapport aux centres commerciaux, de Versailles ou encore de Paris implique cette volonté de modernisation. Avec la construction du nouveau gymnase et de l'espace socioculturel, la redynamisation du "cœur de ville" a bien eu lieu. Cela a permis de favoriser l'émergence d'un véritable lieu de vie en centre-ville. On peut voir que les enjeux présents, et ils sont de taille, avec les engagements pris par la commune au niveau des logements, dont la construction de logements à caractère social, et collectif (soit 30% prévu pour des logements à caractère social (accession sociale et locatif social), et 65% minimum pour les collectifs), sont de maintenir le niveau actuel de la population, soit 17000 habitants à l'horizon 2015. Souhaitant répondre aux besoins de sa population, mais aussi  permettre aux primo-accédants, aux decohabitants et aux jeunes ménages avec enfant de se loger sur place, dans une commune actuelle, avec des commerces, des écoles, des moyens de transports publics, et souhaitant s'adapter aux nouveaux besoins, la commune cherche à rendre son territoire plus attractif envers les communes de même importance qui sont beaucoup plus mondialisé, tout en intégrant le principe de développement durable des territoires. En effet, les enjeux futurs sont de s'intégrer dans le programme de développement durable qui a déjà débuté : en mettant en place des équipements propres sur les nouveaux bâtiments comme le chauffe eau solaire et l'installation d'une cuve de récupération d'eau au  gymnase T. Gilardi. Cependant, le projet, à la base, devait se finir en 2010. En 2012, il n'est toujours pas fini. De nombreuses résidences ne sont pas terminées, l'ancien cinéma n'est pas détruit... Cet aménagement aux finalités sociales répond donc aux besoins culturels, résidentiels et environnementaux.   Le projet d’aménagement d’une ZAC sera bénéfique aux habitants de la ville des Clayes-sous-Bois car il participera au dynamisme de la ville, même s’il peut entraîner une hausse des impôts locaux. En revanche, il reste encore beaucoup à faire pour que la ville dispose de suffisamment d’équipements publics notamment dans le quartier nord des Clayes-sous-Bois.

« population. C'est donc dans une situation de modernisation que la commune va entreprendre de bâtir, un espace socioculturel Philippe Noiret (fini fin 2009), la reconstruction de la place de l'hôtel de ville rebaptisée "Place Charles de Gaulle", le gymnase T.

Gilardi sur l'ancienne MJC en remplacement du gymnase Delaune (fini en 2011), l'agrandissement de l'espace pour les jeunes et des logements dont environ 250 en accession à la propriété avec 33 à prix modéré (espace des seniors),  environ 44 en accession sociale, environ 48 en locatif social, des parkings et des commerces.

Cependant, les logements prévus n'emportent pas l'adhésion de tous. Bien que la demande en offre résidentielle soit importante, des Clétiens s'opposent notamment à certaines constructions comme la Villa Flora à la place de l'ancien garage Renault.     Effectivement, les acteurs sont divers, on peut voir qu'il y a de nombreux acteurs publics qui participent aux équipements de l'aménagement : le Conseil Municipal a une place importante dans le choix du projet, accompagné de ses élus, il prend des décisions qui vont permettre l'élaboration et le financement de la ZAC.

Il est vrai que la commune ne peut pas financer seule ce projet, il y a donc aussi le département des Yvelines, et la région Île de France (l'Etat est donc indirectement un acteur aussi), c'est ainsi que le coût du projet du gymnase T.

Gilardi est de 4,2 millions d'euros, dont 1,07 millions d'euros financés par le Conseil Général des Yvelines. Concernant les acteurs privés, les entreprises comme « Franco-Suisse », « Kaufman et Broad » ou  « Expansiel Promotion » entreprennent la construction des logements.

De plus, les habitants de la ville ont tout de même leur mot à dire.

Certains sont favorables à ce projet car ils souhaitent avoir des logements supplémentaires et ce projet améliorera la qualité de leur vie quotidienne.

En revanche, quelques associations s'opposent à ce projet et créent quelques conflits.

C'est le cas de l'Association de Défense du Centre Historique du Village des Clayes-sous-Bois (ADCHV) qui est contre l'aménagement de logements à la place du garage Renault, ils veulent aussi préserver le centre historique, ils ne veulent pas de dénaturalisation du village car, depuis le changement des réglementation des toits, les constructions peuvent maintenant atteindre 16 mètres, ce qui attirent de. »

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