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Amour de Swann

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

amour

Charles Swann valorise tout à fait le chagrin causé par l’amour envers lui-même. Celle-ci crée, chez lui, plus souvent du chagrin et de tourments que de joie et de bonheur. C’est avec les adroits compliments d’Odette de Crécy que Charles Swann reste attacher à celle-ci. L’impact aura une grande importance dans le comportement de Swann dans le récit. On peut voir tout au long du livre, un changement de comportement d’Odette ayant comme impact sur Swann de lui faire perdre la raison au fils du récit.

 

Le chagrin démontré par Swann est présent tout au long du livre, mais plus particulièrement à la page 268: «Elle le pria d’éteindre la lumière avant de s’en aller, il referma lui-même les rideaux du lit et partit. Mais quand il fut rentré chez lui, l’idée lui vint brusquement que peut-être Odette attendait quelqu’un ce soir, qu’elle avait simulé la fatigue et qu’elle ne lui avait demandé d’éteindre que pour qu’il crût qu’elle allait s’endormir, qu’aussitôt qu’il avait été parti, elle avait rallumé… ». Odette qui pourtant ne laisse aucun sous entendu quand elle invite Swann à quitter sa maison, Swann perçois un message qui pourrait lui apporter un malheur en lui. Montrant que la cour qu’il a subit de cette cocotte a bel et bien fonctionné en le rendant suspendu à moindre geste d’Odette de Crécy. Un autre lien avec le chagrin est que Swann semble perdre le contrôle quand Odette ne lui accorde pas l’importance afin d’avoir tout son attention. À la page 253 : « «Mais vous savez, tout est dans la manière de raconter», dit-elle en voyant que Swann gardait un air grave. ». La concurrence de Forcheville qui se voit avoir de longue conversation aura sur Swann un impact important. Cet évènement entrainera Swann dans un tout autre état rendant la privation comme stimulus important de l’amour envers Odette. L’aspect de la privation dans le récit est présenter d’une manière extraordinaire en démontrant la multitude d’émotions de Swann aura à subir.

 

Non seulement l’amour de Odette de crécy a pour impact de créer du Chagrin chez Charles Swann, mais elle instaure un climat de privation entre ceux-ci. Odette réussit d’une manière remarquable à faire passer Charles Swann d’un état indépendant à celui qui ne peut plus vivre sans Odette de Crécy. Les privations utilisées par Odette nous véhicules un tout nouveau Swann qui cherche par tout les moyens à plaire du aux privations qui subit. Dans le livre, lorsqu’il se retrouve dans une situation qu’il ne peut plus vivre sans celle-ci, on s’aperçoit qu’il ferait tout pour rester avec. Comme à la page 334 : «Swann aimait beaucoup la princesse des Laumes, puis sa vue lui rappelait Guermantes, terre voisine de Combray, tout ce pays qu’il aimait tant et ou il ne retournait plus pour ne pas s’éloigner d’Odette. »

 

 

 

 

C’est avec l’image de cocotte qu’a fait passer Swann d’un état à l’autre. C’est à la page 300, qu’on peut retrouver :

«Car, contrairement au calcul de Swann, le consentement d’Odette avait tout changé en lui. Comme tous ceux qui possèdent une chose, pour savoir ce qui arriverait s’il cessait un moment de la posséder il avait ôté cette chose de son esprit, en y laissant tout le reste dans le même état que quand elle était là. Or, l’absence d’une chose, ce n’est pas que cela, ce n’est pas qu’un simple manque partiel, c’est un bouleversement de tout le reste…». Le charme d’Odette qui est décrit comme une cocotte a eu l’effet désiré sur Charles Swann qui malgré les efforts de raisonnement employé, il ne peut se passer d’elle. Quand Swann s’aperçoit que c’est «un bouleversement de tout le reste», voulant démontrer que toutes les activités du quotidien son influencer avec elle, alors le fait de ne pas être avec est encore plus dérangeant. C’est avec ces évènements que la privation est la source de l’attachement à Odette de crécy plutôt que l’amour.

 

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