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Analyse d'oeuvre , La rencontre

Publié le 14/01/2013

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  ANALYSE D'OEUVRE   La rencontre ou Bonjour Monsieur Courbet, 1855         Ce tableau de Courbet fut présenté à l'exposition universelle en 1855, très critiqué, il deviendra un des plus populaire de l'artiste. Cette œuvre représente le peintre lui – même rencontrant sur un chemin Alfred Bruyas, son mécène, accompagné de Calas, son domestique, et Breton, son chien. Alfred Bruyas était le mécène de Courbet, c'est à dire que c'est lui qui finançait le peintre et lui passais des commandes. Cette pratique, rare aujourd'hui, était répandue à l'époque, un peintre ne pouvais pas subvenir à ses besoins lui même, le mécène servait aussi à faire entrer l'artiste dans la société et à l'aider à se faire connaître.   Ils se trouvent sur un chemin de sable, au milieu des prés. Courbet arbore une longue barbe foncée, il porte des vêtements clairs, un gros sac à dos foncé, remplit de matériel de peinture. Il tiens dans sa main gauche un chapeau beige, et dans sa main droite un grand bâton de bois. Il a l'air de faire de la randonnée. Face à lui, Bruyas a lui aussi une longue barbe, mais moins prédominante. Il est vêtu de vert et de noir, ces couleurs contrastent avec le roux de ses cheveux et de sa barbe. Il a dans sa mains gauche un chapeau noir et dans la droite, un bâton de bois, moins grand que celui de Courbet. Calas, son domestique, regarde le sol et est vêtu de jaune beige et orange, il est retrait par rapport à Bruyas, pour montrer que sa classe sociale est inférieur. Il porte dans sa main droite un chapeau foncé et dans la gauche, ce qui semble être une écharpe et une canne en bois. Le chien se trouve sous le bras de Bruyas, entre ce dernier et Courbet. Ce tableau peut nous rappeler certaines représentations bibliques. Le paysage n'a pas de relief, l'horizon est bien visible. On aperçois un buisson sur la gauche. On peut également voir une calèche s'en aller à l'avant dernier plan, elle s'apprête à sortir du tableau. C'est d'ailleurs à cet endroit que se trouve le point de fuite du tableau (croquis 1). On observe également une certaine séparation entre les personnages (croquis 2), en effet on remarque que les cannes respectives de Bruyas et Calas créent une double séparation entre eux, et que la canne de Courbet crée, elle, une unique séparation entre lui et Bruyas. On peut penser que le peintre essaye ici de crée un rapprochement entre lui et Bruyas. On peut également remarquer que le tableau, comme à l'habitude de Courbet, est constitué de plusieurs lignes verticales (croquis 3) contrastant avec l'horizon. Cette construction a pour effet d'accentuer l'importance des personnages dans ce tableau. On ne peut d'ailleurs ignorer cet effet de perspective, presque plus réaliste, qui suggère que Courbet se trouve bien plus près de nous que les deux autres personnages, il est au premier plan et les autres, au second. Courbet se met donc en avant dans cette œuvre, de part sa posture également, il a les jambes tendues, le dos droit, la tête haute et légèrement en arrière. Il tient sa canne par le haut et elle est planté en évidence devant lui. Sa barbe, qui déchire le ciel, est très en avant, elle se dirige vers Bruyas. Mais aussi par son ombre (très critiquée à la sortie de ce tableau), en effet Courbet est le seul personnage à avoir une ombré portée au sol, il est le seul qui arrête les rayons du soleil. Il parait être bien supérieur aux deux autres personnages, il est même plus grand qu'eux sur le tableau (croquis 5). La position de Bryuas est accueillante et chaleureuse, il tend la main vers lui, comme pour l'inviter à le rejoindre.   Courbet peint donc ici son accueil dans le milieu des bohèmes, par Bruyas (et, accessoirement, son domestique). Il signe un chef d'œuvre d'un réalisme époustouflant symbolisant sa rencontre avec un acteur des plus importants de sa carrière. 

« porte dans sa main droite un chapeau foncé et dans la gauche, ce qui semble être une écharpe et une canne en bois.

Le chien se trouve sous le bras de Bruyas, entre ce dernier et Courbet.

Ce tableau peut nous rappeler certaines représentations bibliques. Le paysage n'a pas de relief, l'horizon est bien visible.

On aperçois un buisson sur la gauche.

On peut également voir une calèche s'en aller à l'avant dernier plan, elle s'apprête à sortir du tableau.

C'est d'ailleurs à cet endroit que se trouve le point de fuite du tableau (croquis 1).

On observe également une certaine séparation entre les personnages (croquis 2), en effet on remarque que les cannes respectives de Bruyas et Calas créent une double séparation entre eux, et que la canne de Courbet crée, elle, une unique séparation entre lui et Bruyas.

On peut penser que le peintre essaye ici de crée un rapprochement entre lui et Bruyas.

On peut également remarquer que le tableau, comme à l'habitude de Courbet, est constitué de plusieurs lignes verticales (croquis 3) contrastant avec l'horizon.

Cette construction a pour effet d'accentuer l'importance des personnages dans ce tableau.

On ne peut d'ailleurs ignorer cet effet de perspective, presque plus réaliste, qui suggère que Courbet se trouve bien plus près de nous que les deux autres personnages, il est au premier plan et les autres, au second. Courbet se met donc en avant dans cette oeuvre, de part sa posture également, il a les jambes tendues, le dos droit, la tête haute et légèrement en arrière.

Il tient sa canne par le haut et elle est planté en évidence devant lui. Sa barbe, qui déchire le ciel, est très en avant, elle se dirige vers Bruyas.

Mais aussi par son ombre (très critiquée à la sortie de ce tableau), en effet Courbet est le seul personnage à avoir une ombré portée au sol, il est le seul qui arrête les rayons du soleil.

Il parait être bien supérieur aux deux autres personnages, il est même plus grand qu'eux sur le tableau (croquis 5).

La position de Bryuas est accueillante et chaleureuse, il tend la main vers lui, comme pour l'inviter à le rejoindre.   Courbet peint donc ici son accueil dans le milieu des bohèmes, par Bruyas (et, accessoirement, son domestique).

Il signe un chef d'oeuvre d'un réalisme époustouflant symbolisant sa rencontre avec un acteur des plus importants de sa carrière. . »

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