Analyse En attendant Godot

D’abord, les relations interpersonnelles présentent des aspects de l’absurde. Dans, En attendant Godot, la relation entre Vladimir et Estragon est conflictuelle.  Souvent, dans la pièce, les deux personnages principaux n’arrivent pas à se comprendre puisqu’ils ne parlent pas de la même chose. En effet, cette incommunicabilité se traduit par des discours incohérents qui surviennent à maintes reprises tout au long des deux actes. Cette problématique est soulignée dès le début de la pièce avec le quiproquo suivant : «ESTRAGON (renonçant à nouveau), - Rien à faire. VLADIMIR (s’approchant à petits pas raides. Les jambes écartées). – Je commence à le croire. (Il s’immobilise.) J’ai longtemps résisté à cette pensée, en me disant, Vladimir, sois raisonnable. Tu n’as pas encore tout essayé. Et je reprenais le combat.»(p.9) Dans cette citation, Vladimir compare la vie au fait de s’acharner à enlever une chaussure. Le quiproquo survenu entre les deux hommes amène un côté comique à la scène puisqu’Estragon parle évidemment de son soulier et Vladimir, lui, fait allusion à la vie. Une mécompréhension du sujet d’une conversation peut mener à des conflits ou à des frustrations puisque